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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 16:30

Samedi, c'était soirée loose.

Ca arrive.

C'est jamais agréable.

Qu'est-ce qu'une soirée loose, me demandez-vous avec pertinence ? Eh bien c'est un moment de douleur et de solitude intense, dans lequel on a envie de sortir mais on ne le fait pas. Parce qu'on a une énorme flemme et/ou qu'on manque de plans intéressants et/ou que nos camarades de jeu habituels ne sont pas disponibles.

Et puis quand on émerge à 18h le samedi, on a un peu de mal à ordonner ses pensées et à se motiver pour repartir à l'assaut tout de suite. Surtout quand la première pensée qui nous traverse l'esprit est "et merde, je devais aller chez le coiffeur, là ça va être fermé sauf si je me lève d'un bond".

Comme c'est très mauvais pour le corps de se lever brusquement, shakras tout ça, vertèbres tout ça, circulation tout ça, on décide donc de regarder le plafond un peu plus longtemps. Et je ne vous parle même pas de la version "ah tiens tu es là aussi toi ? merde je devais avoir pas mal bu".

Bref, râpé pour le coiffeur.

On se lève, on prend une douche, on se dit qu'on se ferait bien quelque chose à bouffer sauf que le frigo est vide. On se dit que le Quick, c'est pas mal (putain, qu'est-ce que je leur fait comme pub à Quick, c'est comme Captain Sensible, ils devraient me verser des royalties).

Le métro, c'est loin.

On mange, on se réveille un peu, aucun portable ne répond, normal, tout le monde dort. On s'effondre sur un canapé providentiel. On allume MSN, tiens, depuis le temps. On joue à World of Warcraft parce que mine de rien ça fait une semaine que ça nous manquait. Et vers 22h on se préoccupe de sortir parce que merde, quoi, on n'a toujours pas rencontré celle qui ferait battre notre petit coeur sclérosé.

Et là, c'est le drame.

Je téléphone à la Rouquine, dernier espoir dans ce monde sans lumière, et on ausculte à deux les sites de sortiraparis.com et de parisbouge.

A une époque, j'avais une ex qui bossait pour sortiraparis (merde, j'ai beau regarder dans mes archives, je ne retrouve plus le post en question... si quelqu'un voit de quoi je parle et a l'amabilité de me donner le lien, ça m'intéresse) et ça facilitait quand même pas mal les choses. J'envoyais un texto genre "coucou, tu aurais quelque chose pour cette nuit ?" et elle me répondait avec deux-trois adresses et ses commentaires, sans compter qu'elle me plaçait sur la liste si possible.

Bon, maintenant c'est plus trop ça. D'ailleurs faudrait que je lui paie un restau un de ces jours histoire de renouer le contact et de retrouver cette complicité ce carnet d'adresses incroyable.

Bref. Au final on se retrouve donc à regarder ces sites pour trouver des soirées sympas et il y a vraiment de tout. Entre les soirées poils aux planches ("je t'avais prévenu, c'est devenu homo") et les soirées minets à La Galerie ("ok, 19 ans, c'est ta moyenne d'âge"), on trouve une dizaine de trucs, tous globalement pourris. Il y a même les fameuses soirées avec bracelets qui ont fait les délices de mes heures étudiantes.

Vert: Je suis libre
Rouge: Je suis pris
Orange: Je suis pris, mais ya moyen de moyenner.

Et ce n'est pas tout. Je tombe aussi sur une soirée "jeux": selon le résultat d'un pile ou face, l'entrée est gratuite ou payante. Selon le résultat d'un jet de dés, chaque conso est gratuite ou payante. Selon le lancer d'une roue de la fortune, un soft peut se transformer en cocktail.

Excellent. Sauf que ça se termine à 2H du mat et qu'il est 1h et que je suis chez moi et que j'ai de plus en plus la flemme de sortir.

Une soirée loose, c'est exactement ça: plein de possibilités, et finir devant un DVD.

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 20:31

Vous vous rappelez tous de notre ami A, n'est-ce pas ?

Mais si, A, le vaillant pionnier de la boulettitude qui s'est séparé en termes fort peu équivoques de sa dulcinée voici maintenant deux semaines, et qui a donc décidé qu'il était temps de partir à la chasse d'une nouvelle relation, vachement plus mieux (et question vache, il était servi).

Ca, c'est fait.

Bon, je ne lui jette pas la pierre vu que j'ai aussi vaguement la même motivation, mais ça se voit moins, c'est très discret (on ne rit pas, dans le fond).

Lui, il s'est inscrit à un speed dating. Un vrai, un officiel, avec coordonnées sur le site, heure fixe pour se rencontrer, dix personnes à voir, ding, sonnette qui retentit.

Et je vois donc mon brave A à moi que j'ai qui se connecte sous MSN à 3h du mat hier, tout heureux de me raconter sa soirée.

Le principe de ce genre de truc est simple: on discute 7 minutes avec une fille, la cloche sonne, on se décale d'une case vers la gauche et on recommence avec une autre fille pendant 7 autres minutes. Au final, on coche sur internet les gens qu'on aimerait revoir et si ceux-ci ont fait pareil, les mails (ou les téléphones, je ne sais pas) sont échangés.

Qu'est-ce qui les empêcherait de demander tout de suite le téléphone ? Ah, ça je ne sais pas. Il y a probablement des dompteurs qui sont là pour taper sur les doigts au nerf de boeuf si le moindre numéro apparaît. Ou qui les mettent en joue à la kalachnikov. Bref.

Notre A trouve six filles sur dix à son goût. Comme il me le dit avec un petit air gourmand, c'était une belle tournée. Il sera fixé lundi, si j'ai bien compris, sur leur choix. Mais déjà, il a eu un avant-goût.

Car après la soirée, il a récupéré le numéro de, je le cite, "la plus belle fille de tout le speed dating !"

Il avait l'air surexcité. Il y a de quoi. J'avoue que j'étais moi-même impressionné, sachant que son potentiel d'approche est à peu près au zéro absolu (ce n'est pas ceux qui étaient en soirée avec lui qui me contrediront). Je lui demande donc comment il a réussi ce tour de force.

Et voici sa réponse.


1) Il a vu une fille moche donner son numéro en toute amitié à la jolie fille pour rester en contact et faire d'autre speed datings ensemble.

2) Il a attendu que les deux filles se séparent

3) Il a bondi, tel le wapiti dont les narines frémissantes ont repéré un point d"eau dans le veldt embrumé

4) Il a demandé d'un air nonchalant à la jolie fille si elle connaissait le nom de la moche qui venait de partir

5) Il a enregistré l'information d'un battement de cil puis, d'un ton de conspirateur, a dit: "j'ai vu qu'elle t'avait donné son numéro, tu pourrais me le faire suivre ?"

6) La jolie fille a accepté de bon coeur (c'est vraiment des enfoirées, les jolies filles)

7) Il a râlé que son portable était éteint et qu'il n'avait pas de papier et a donc donné son numéro en demandant à la fille de lui envoyer un texto avec les coordonnées demandées

8) La fille naïve a envoyé le texto

9) Victoire, il a le numéro de la moche (qu'il a jeté) et celui de la jolie (qu'il a gardé).

10) Il n'y a pas (encore) de dixième étape.


Je ne peux que tirer mon chapeau devant cette méthode absolument... euh...magistrale.

Je suis perplexe.

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 20:57

Hier, ma vie a basculé.

Enfin, pas vraiment, mais elle a changé.

Enfin, pas vraiment, mais il s'est passé quelque chose.

Enfin, pas vraiment, mais j'ai reçu un appel.

Un appel en numéro caché.

Dubitatif, je décroche. Et j'entends une voix, incontestablement féminine, qui me fait "coucou c'est XXXX"

Oh my god. XXXX, la fille du train ! Les commentaires sur ce blog avaient donc raison ! Elle ne me lâchera jamais ! Elle a fait exprès d'appeler en masqué pour que je réponde ! Sa fourberie n'atteint plus de limites ! Si ça se trouve, elle est en train de me regarder à travers le viseur d'un fusil de sniper sur le toit de l'immeuble le plus proche. Je vais bientôt mourir d'une balle à travers le crâne. Moi qui n'ai encore rien fait de ma vie. Je veux devenir un artiste pour pouvoir faire mon numéro. Une tombe anonyme au fond d'une allée, quelques lignes dans la rubrique nécrologique du Voici nouvelle formule, ça y est, tout s'achève, je ferme les yeux.

Du coup, je réponds: "oui ?"

Et là, la fille du train me fait: "Salut, tu te souviens de moi, on s'était croisés en soirée ya deux semaines ?"

Là, mon cerveau tourne à plein régime. Je me disais bien que je ne reconnaissais pas la voix. Mais bon, on n'a pas idée d'avoir un prénom identique à mon pire cauchemar aussi. Je veux dire, ce n'est pas comme si j'étais tout de suite du genre à m'imaginer en train de me faire sniper mais merde quoi, mon pauvre coeur, ces émotions ne sont plus de mon âge.

Bon. Ce n'est donc pas la fille du train.

Subsiste un ennui: c'est qui ? Déjà, je ne donne jamais mon numéro en soirée, je prends ceux qui m'intéressent. Donc comment a-t-elle récupéré le mien ? Et je veux bien avoir une mémoire de merde, mais son prénom devrait me dire quelque chose quand même, non ?

Du coup, je réponds: "ah"

Il y a un blanc de quelques secondes. Il faudrait que je m'entraîne à prononcer des "ah" plus convaincants car visiblement elle a l'air de croire que je ne la reconnais pas. Elle se croit donc obligée de préciser.

"Au XXXX !"

Du coup, je réponds: "ah".

"Tu as vu ma jumelle ya quelques jours !"

...

OK, ça y est, je vois qui c'est ! Et comme j'ai vu la moche, c'est forcément la belle. Mon esprit de déduction m'étonnera toujours. Ma voix devient légèrement plus cordiale. Je me rajuste instinctivement. Mon torse se bombe, mes cheveux se coiffent, mes yeux pétillent, mon sexe se dresse.

Bon, j'espérais un peu qu'elle appelait parce qu'elle pensait à moi depuis deux semaines et qu'elle voulait absolument me voir pour rattraper le retard en montrant sa marque de naissance. Mais en fait non, elle cherchait simplement l'adresse d'un bar dont je lui avais parlé. Déception.

M'enfin du coup j'en ai profité pour la voir vendredi prochain. Il ne sera pas dit que je n'aurai pas fait tout ce qui est mon pouvoir pour vous divertir avec ces histoires de jumelles.

Et puis elle, c'est la mignonne. Si la fausse lumière ne m'a pas induit en erreur. Donc c'est quand même une bonne nouvelle. Quand je pense que j'ai failli me jeter au sol pour éviter le tir du sniper quand elle a dit son prénom.

Bon, à part ça hier une soirée de dépendaison de crémaillère chez Marmotte. Comme d'habitude, c'est parti en couilles. Il faut croire qu'on a une influence bénéfique sur les autres puisqu'au final même ceux quo'n ne connaissait pas ont commencé à se faire des câlins et s'embrasser pour les photos. Elle est pas belle, la vie ?

Je ne mettrai pas de photo, parce que ce n'est pas mon genre d'étaler la vie privée des gens sur un blog et tout et tout. Et puis je pense que vous commencez à vous lasser des photos de trois filles en train de se chauffer.

A la place, je vais vous montrer cet excellent dessin d'Axen concernant la fille du train, qu'il avait posté dans les commentaires mais que vous avez peut-être raté.

 

 

C'est excellent. Je suis fan. J'en veux d'autres ^^

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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 13:37

Hier soir, il était temps de sortir avec la clique habituelle. Ouais, je ne vais pas répéter les personnes présentes, c'est globalement les mêmes que sur les photos, on était une demi-douzaine.

Mais la soirée avait un objectif secondaire, découvrir le fameux Machin, idôlatré des femmes, adulé des homos, enviés des hétéros, dont on ne m'avait dit que du bien (je ne dirai pas qui est ce "on" pour garder le suspense). Menacé dans ma position de coq de bataille, je me dressais d'avance sur mes ergots pour lancer une longue plainte vengeresse vers les cieux enténébrés ("cocorico !").

Sauf qu'en fait il est excellent le Machin.

Du coup, histoire de fêter cette amitié nouvelle éclose (ou pas), nous sommes allés au Wok près de Bastille. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un restaurant asiatique dans lequel on choisit soi-même ses ingrédients dans un grand bol, avant de voir tout ça mélangé et crâmé dans un woK

D'où le nom du restaurant. Ils sont forts ces asiatiques.

Non, parce qu'un restau qui s'appellerait Poele Tefal, je suis convaincu que ça marcherait moyen.

Bref. Après mes premières moues dubitatives près de la devanture (parce que j'ai faim, c'est vrai quoi, et ça a l'air d'être des portions ridicules, et en face il y a un super truc qui fait de la fondue auvergnate, que ça c'est de la vraie nourriture de warrior), on finit par rentrer dans l'endroit. J'ai été mis en minorité. Toutes des salopes.

A noter que la Rouquine, présente à la soirée, se fait aborder dans la rue par trois jeunes filles qu'elle est supposée connaître et qui nous filent à tous des flyers pour une soirée sur les champs. Open Bar pour les filles, méga-douille pour les mecs. Ben tiens.

Sages comme on est, on décide de se cantonner au wok. On s'asseoit, on commande, on se fait rôtir le poil par les flammes qui atteignent, sans mentir, la hauteur de la sardine qui bloque le port de Marseille.

Pour des petits bols, c'est étonamment nourrissant. Je retire tout ce que j'ai pu dire, finalement c'est bien le Wok. Je n'en veux presque pas aux filles d'avoir fait leurs reloues et de m'avoir privé de fondue.

Mais comme je sais que vous ne lisez pas ce blog pour des histoires de cuisine, il est temps de passer à ce qui vous intéresse, à savoir: le cul.

Ben yen a pas eu.

J'aurais bien aimé, notez, mais finalement nous avons continué la soirée dans un bar à jouer au Trivial Pursuit plutôt que de faire la fameuse nuit sur les Champs qui aurait permis de voir plein de filles bourrées se trémousser sur le sol avec une énergie digne des pires mangas.

Et le Trivial Pursuit, excusez-moi du peu, c'est quand même un jeu pas mal du tout. Et je ne dis pas ça parce qu'on a fait des équipes mecs (2) contre filles (3). Et qu'on leur a donné deux camemberts d'avance. Et qu'avec ça on les a explosées.

Le triomphe modeste, c'est tout moi.

Pour bien visualiser la scène, il faut savoir qu'on a commencé par des questions qu'on croyait de notre niveau. Ca donnait à peu près ça:

"Quel est le nom du célèbre musicien dont le prénom est Wolfgang Amadeus ?"

"Quel peintre, auteur de Guernica, porte le prénom Pablo ?"

"Comment s'appelle le célèbre détective de Conan Doyle ? Sherlock Holmes, Herlock Sholmes ou Hersholk Molles ?"

Titillées par la qualité des questions et la puissance de leur intellect qui fonctionnait à plein régime, l'équipe féminine joue une trentaine de fois de suite et s'empare de deux camemberts, avant de finalement réaliser que, oui, c'est parfois plus marrant si les questions sont plus dures.

Je tiens à saluer au passage une tentative valeureuse de Machin de rajouter de l'intérêt au jeu en inventant des questions, ou des réponses, avec un aplomb à toute épreuve. On retiendra le fameux "quel est le mâle du flamand rose" qui sécha sur place nos valeureuses combattantes.

Enfin bref. Exit les questions jaunes, on passe au paquet bleu. Nous, on s'est tapé les questions de warrior, les seules, les vraies, les brutales. Les trucs où l'on vous demande de quel pays Dar es Salaam est la capitale (d'ailleurs je viens de vérifier, c'est faux, c'est Dodoma).

On bute sur le char à voiles qu'on baptise Windslide parce qu'on est comme ça.

On hésite entre l'étamine et le pistil, entre Capulet et Montaigu, entre Fromage et Dessert.

Une question sur la pub des parfums Dior de Corto Maltese relance le débat sur l'importance de parfums Scorpio ou Harley Davidson quand on est jeunes et qu'on a trois poils qui poussent. Sans compter celles qui ont un ex qui porte ce parfum et qui cherchent à nous déconcentrer en abordant le sujet.

On parle de casseroles. Du Lac Victoria. De la Tapenade.

Petit à petit, l'ambiance se tend dans l'équipe adverse. Leur bonne humeur glisse tel un string bien huilé. Ca commence à s'engueuler ("C'est à moi de poser les question !" "Non c'est à moi !" "T'es trop nulle !" "Pouffiasse !" "Quand tu veux on couche ensemble !")

Bon, je m'emballe.

Toujours est-il qu'on assiste à des moments impressionnants, comme cet échange surréaliste:

- Quelle bataille se déroule tous les ans à Nice ?

- Confiture !

- Mais arrête putain tu leur donnes toutes les réponses !

- ...

- ...

- C'était la bataille des fleurs

- ...

Voilà voilà. Décrit comme ça c'est pas super drôle, mais sur le moment je vous assure que ça en valait la peine.

Ouais.

Ok.

Bon, c'est vrai que sans être dans l'ambiance cet article est nul. Mais l'essentiel, c'est qu'on a explosé les filles.

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 18:06

Quand je lis les réponses à mon dernier post (enfin l'avant-dernier, l'histoire des menottes étant vouée à sombrer dans les tréfonds du blog avec un bruit de chambre à air qui se dégonfle), je vois que pas mal de gens parlent de superficialité.

Ouais, je suis superficiel.

Enfin, tout est relatif. Mais c'est vrai que la beauté m'attire plus que la laideur -  jetez-moi la première pierre, vous qui vous précipitez sur les paralytiques grabataires et bubonneux en admirant leur beauté intérieure. 

Evidemment, tout le monde n'a pas les mêmes critères et donc on peut trouver de la beauté là où elle ne devrait pas être, comme un pêcheur de perles referme ses mains gluantes sur une moule pas fraîche et grogne de douleur quand elle le mord.

En me relisant, ma comparaison ne veut rien dire. C'est pas grave, c'est joli.

Et jolie, c'est quand même quelque chose d'essentiel, surtout lorsqu'on rencontre les gens en soirée. Peut-être que la barrière du physique disparaît lorsqu'on utilise les moyens plus récents de communication, genre meetic, les forums, les blogs même. Mais quand on est en soirée, instinctivement, on va aller vers des gens qui nous plaisent.

Vu le niveau sonore et l'alcoolémie ambiante, il faut avouer que c'est difficile de se baser sur la justesse de la conversation, la sensualité du timbre de la voix et la pertinence des propos échangés. La plupart du temps, il y a du Black Eyed Peas (my humps, my humps - my humps - my humps, my lovely lady lumps !) ou quelque chose d'encore plus terrifiant qui beat boum beat et qui nous empêche de discuter de la relative indifférence dans laquelle le Darfour est tombé ou la récente ablation capillaire de Britney Spears.

D'ailleurs, parlons-en de Britney Spears, qu'est-ce qu'elle est moche, mais qu'est-ce qui lui a pris, j'ai mon assistante qui avait un magazine genre VSD avec sa photo en gros plan, ça m'a hanté toute la semaine. Voilà, exemple typique de quelqu'un que je ne verrai pas en soirée.

Bref.

Evidemment qu'on va aller vers les gens attirants, on n'a pas le choix, puisqu'on n'a que ce critère pour choisir faute de dialogue préalable ! Ou alors on tombe dans le calcul, du genre "bon elles sont trois, je vais pas parler à la plus belle mais à sa copine, comme ça ya moyen sur un malentendu blablabla et j'ai lu FTS et ça marche".

Du coup c'est difficile de nous reprocher une approche superficielle alors qu'on ne peut faire autrement et que les rencontres en soirée sont par définition superficielles.

Il ne reste plus qu'à partir sur le principe de la logique shadok.

S'il y a 1 chance sur 10 qu'une belle fille célibataire en soirée soit aussi brillante, alors dépêchons-nous de sortir avec les 9 premières pour que la dernière soit la bonne. Avec un peu de chance, elles pompent*.

C'est certainement ridicule. C'est certainement puéril.

Mais bon. Je me suis toujours considéré comme un putain de veinard à qui tout est toujours tombé tout cuit dans le bec. Sauf que ma chance, j'aime bien la construire. Et en rencontrant du monde, je finirai bien, un jour, par trouver quelqu'un qui me plaît.

Le physique attire, l'esprit retient.

...

Ca serait pas mal d'être retenu.

* Ceci est un jeu de mots shadok et me permet donc de ne pas sombrer dans la vulgarité crasse.

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 12:18

Suite à la publication des photos de la soirée, mon MSN n'a pas arrêté de biper la semaine dernière.

Pourquoi, me demandez-vous ? Très simple, une majeure partie des filles connectées tenaient à me faire part d'une information capitale: elles ont les mêmes menottes !

Donc voilà... je suis consterné par l'état de la jeunesse dans ce pays, décidément nous sommes tombés bien bas. J'ai eu droit à plein de remarques sur la fourrure autour, sur les différents coloris, sur les utilisations diverses et variées.

Moi qui avais toujours préféré les cheveux longs pour leurs utilisations pratiques (han !), voilà qu'on me dit que les filles ont toutes un set de menottes à la maison pour les longues soirées d'hiver.

Je précise que dans le lot, il y avait ma propre soeur ! Ouais, je la dénonce.

C'est si répandu que ça dans les chambres à coucher féminines ? Moi qui pensais qu'attacher était plus un fantasme masculin...

Tiens, faudra que je fasse une note là-dessus.

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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 11:46

Bon, aujourd'hui est un grand jour. Parce qu'au lieu de rester des acteurs passifs et, il faut bien le dire, un peu mous, de ces looses interplanétaires, je vais vous demander votre avis.

Ben oui, mine de rien ça fait un mois, et je suis toujours célibataire. Bleh. Bien sûr, il y a des à-côtés sympas, plus de sorties, plus de soirées, plus de sexe (quoique), plus de nouveauté, plus de découverte... mais en-dehors de ça, il y a quand même un vide. C'est chiant. J'aime pas.

Pourtant j'ai pris le problème à bras-le-corps. Je suis sorti une bonne dizaine de soirs en un mois. J'ai rencontré plein de filles. J'ai récupéré plein de numéros. J'ai embrassé plein de bouches pulpeuses (ou fines, c'est bien aussi). J'ai pris plein de verres dans mes bars fétiches. Je me suis rendu ridicule sur les pistes de danse. J'ai pris J'ai même pris le train pour me faire sauter dessus par la première folle de passage. J'ai élargi avec obstination le cercle de mes relations (non, ce n'est pas homosexuel). J'ai vu les amies d'amies, les amies d'amis, les amies d'ex, les ex d'amis... et bof.

Et au final, que reste-t-il ?

Sur un total de treize personnes (ça porte bonheur), j'ai dû en rappeler trois ou quatre. Au final, aucune ne me plaisait vraiment. Celle qui avait le plus de potentiel (et encore, c'est dire où je suis tombé) a fui en voyant mon appart. Douleur, souffrance, tout ça.

Bref, un mois a passé, ca a certainement été très agréable, ça a certainement alimenté ce blog avec obstination, mais au final je suis toujours seul.

Alors quoi ?

Est-ce que c'est moi qui suis trop difficile ? Est-ce que je ne sors pas dans les bons endroits ? Est-ce que toutes les filles belles, intelligentes et  (insérez ici tous les commentaires d'un article précédent, y compris la pipe du matin) sont déjà prises et ne sortent plus au lieu de se jeter sur mon corps sensuel et le couvrir de baisers brûlants ?

Ben oui, quoi.

On m'a suggéré Meetic mais bon... Je suis peut-être très con, très biaisé, très superficiel, mais je me dis inconsciemment que, tant qu'à faire, autant draguer en boîte où l'on voit à l'avance qui on aborde. Surtout que c'est certainement plus facile sans la barrière de l'écrit. En soirée, il n'y a pas cinquante personnes qui essaient de parler en même temps et qui noient le message qu'on a tendrement écrit en alexandrins (ou pas).

Je propose donc un grenouillethon. Si vous connaissez une jeune fille célibataire avec toutes ces qualités, dites-lui que je suis là, battu par les embruns, grand dans ma douleur, le regard fixé vers l'horizon, le sexe dressé vers des contrées vallonées.

Ou bien, plus simplement, vous pourriez me dire pourquoi je ne trouve personne qui me plaise.

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 17:50

Après avoir courageusement fui la conversation en raccrochant net au nez de la fille du train, je pensais que mes ennuis arrivaient à leur terme. Oh, j'allais sûrement me faire insulter, mais en tout cas elle allait comprendre qu'elle était persona non grata. Au pire, je me prendrais un crachat au visage car quand lama faché, lui toujours faire ainsi.

Sauf que pas du tout. Ca commence par un texto. Pour votre confort de lecture et parce que ça me gave de retranscrire, je vais corriger les fautes.

"Coucou, j'espère que ça va, je voulais te dire merci de m'avoir raccroché au nez (mdr) sympa lol"

Oui, je laisse le mdr sympa lol parce que ça donne quand même du goût à l'ensemble.

...

...

Occupé comme je suis, à fond dans les dossiers et tout, je ne réponds pas. Du coup, elle renchérit par mail.

"COUCOUUUUUUUUUU C LA FILLE SEXY TU T SOUVIENS LOL"

...avec une photo en bikini jointe.

J'ai beau tourner et retourner cette phrase dans tous les sens, j'ai du mal à voir le côté "ça ne va pas être possible entre nous" dans ce message.

Comme je suis un gentleman, je continue à ne pas répondre. Elle décide donc de continuer le pilonnage et me demande si cette photo me donne envie de faire quelque chose et à quoi ça peut bien me faire penser.

Bon. Il y a des limites à la gentlemanerie (ou à la lâcheté, oui oui). Je lui réponds que je suis malheureusement retourné avec une ex et que je suis désolé mais voilà, la vie est injuste, blablabla, la cueillette des olives, blablabla, la saison des moissons, blablabla, et avec ça un café et l'addition.

Pour ceux qui ont lu l'article précédent, non, je ne suis retourné avec aucune ex, hein, c'est juste un stratagème hautement subtil et philosophique qui ne manquera pas de vous impressionner.

Du coup, elle me répond (ben oui, ça me prend tout l'après-midi ces conneries, et après on s'étonne que je sois improductif): "c'est bien ça je suis contente pour toi on pourra coucher quand même ?"

Horrifié à l'idée de la voir redébarquer, je me dépêche de décocher l'estocade: "non, désolé, je suis fidèle"

Et elle a compris !

Et elle a compris !

Et elle a compris !

(Je le mets trois fois parce que je préparais déjà l'efferalgan pour la migraine que j'allais me taper à tout réexpliquer en long, en large et en travers).

Elle me répond très gentiment: "Ok pas de soucis, on se reverra peut-être un jour, dans le train qui sait lol ?"

Le lol gâche un peu tout mais en dehors de ça c'est tout mignon et tout gentil.

Au final je m'en sors bien. Pas de coups de fils anonymes, de bombes dans ma boîte aux lettres, d'ouvriers brésiliens avec des manches de pioche en bas de chez moi, de tentatives de suicide avortées.

Ouf.

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 13:30

It would make your life complex...

J'adore cette vieille chanson pourrie de dance des années 90. L'euphémisme élevé au rang de l'art et du cochon. Avec un clip tout aussi lamentable en forme de dessin animé où on voit des seins animés qui dansent la sérénade et le french cancan pendant que la fille se lamente et que le mec hésite.

C'est beau. C'est grand. Si je savais comment faire, je vous mettrais bien le lien youtube tiens. Vous voyez à quoi vous échappez grâce à mon incompétence.

Bon. Je ne fais pas non plus cet article pour vous parler des chansons nazes que j'écoute, sinon on n'aurait pas fini. Mais pour vous donner quelques nouvelles des ex, parce que je sais que ça vous passionne.

Je pourrais parler de Krisprout au charme diffus, à la sensualité trouble, qui s'est teinte récemment en brune et ça lui va putain de bien. Oh putain que ça lui va bien. Ca lui va bien, putain. Ca putain lui va bien. Moi qui fantasme totalement sur les cheveux, ça a à peu près eu l'effet sur moi d'un MBA du Fisher College pour le brave A qui se masturbe sur ses diplômes.

Si j'avais une photo et son autorisation je la mettrai mais bon je n'ai ni l'un ni l'autre donc je vous laisse imaginer le résultat et fantasmer dans la moiteur tropicale de vos bureaux open-space. Toujours est-il qu'elle est en train de se transformer en putafrange*.

J'aime les putafranges.

Et puis pendant que j'y suis, je vais vous parler également d'ex-dulcinée, l'ancienne, l'infirmière, dont vous n'aviez pas entendu parler depuis plus de six mois et qui pourtant est choupi comme tout. Va d'ailleurs falloir que je trouve un moyen de l'appeler, parce qu'Ex-Dulcinée ça fait un peu long et que ED ça fait un peu cheap.

Toujours est-il qu'elle est partie en vacances au Portugal chez une de ses amies. Donc qu'elle est sortie tous les soirs. Et qu'avec son don habituel pour que les soirées dérapent, je me dis finalement que nous sommes bien sages, nous, avec nos soirées crêpes.

Et comme elle ne parle ni anglais ni portugais...

  • "je lui ai demande s il voulait juste du cul, comme je ne parle pas anglais ca donne ca "you want only sexual history ?" Ca l'a fait rire, je comprends pas pourquoi"

  • "nous les filles on ne paie pas dans les boîtes portugaises et on a 4 coupons boisson gratos à l'entrée, je me demande si c'est pas pour nous faire boire"

  • "C'etait une seance de sexe sauvage sur le capot. C'était drôle"

Huhu, je fonds.

Bref.

Recoucher avec des ex, c'est probablement pas une bonne idée. Probablement.

Et en parler sur un blog non plus. Probablement.

* L'expression n'est pas de moi, vous pensez bien que jamais expression si brutale ne viendrait émailler mon langage châtié

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 11:55

Il y a des timings vraiment pourris, parfois.

Prenons un exemple qui date d'il y a un an. Je suis en train de retirer de l'argent à un distributeur place Vendôme. Je tape mon code. J'appuie sur valider. J'attends. Rien ne se passe, la machine mouline. J'attends encore. Toujours rien. Je me dis que j'ai dû mal appuyer, je ré-enfonce le bouton valider. Et au moment où je fais ça, l'écran change pour me demander combien je veux retirer.

Vous voyez tout de suite le drame. Comme le bouton "valider" est en bas à droite et que Place Vendôme les montants sont importants, je réalise que je viens de retirer 1000€ ou quelque chose comme ça. Paf, les billets s'ammoncellent sous le regard des passants. Soudain, je me sens très con, très nerveux, et très désireux de trouver rapidement une agence.

Pourquoi est-ce que je vous raconte ça ? Bonne question, vu que jusque là ça ne parlait ni de cul, ni de fille, ni de relation foireuse (avouez que je foire bien, en ce moment, quand même). Mais en fait si.

Parce qu'hier soir, je suis en train de répondre à un texto sur mon portable. J'ai fini de le rédiger, j'appuie sur envoyer... et au moment précis où mon doigt caresse le bouton, paf, le téléphone sonne.

Donc au lieu d'envoyer le texto, ça me fait décrocher.

Ce qui ne serait pas tellement grave, s'il ne s'agissait pas de la fille du train.

Hum.

J'ai donc agi comme tout gentleman digne de ce nom. Je lui ai raccroché instantanément au nez.

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