27 août 2007
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15:00
Non, le titre ne veut rien dire, c'est juste un petit plaisir personnel. Simplement, aujourd'hui, je vais vous parler des sex-shops, ça m'a fait penser à Cornershop, ça m'a fait penser à Brimful of Asha, ça m'a fait un titre.
Parce que depuis la libération sexuelle qui fait qu'elles vont jusque dans nos bras, nos filles et nos compagnes, et qu'enfin elles se sentent libres de faire ce qu'on a envie qu'elles fassent, eh bien il y a eu une putain d'évolution dans les mentalités concernant l'utilisation d'un sex-shop.
Moi, par exemple, un mec globalement normal, globalement formidable, je n'y avais jamais mis les pieds. Alors que les filles si. Toutes. Ou presque. On me parlait de Yoba, on me parlait de sexodrome, on me parlait de Barbara-je-sais-plus-quoi, et je regardais ces égéries dégénérées avec les yeux ronds de l'innocent parfait.
Bon, il paraît que ça vient du succès de Sex & The City, et que maintenant toute fille digne de ce nom sait ce qu'est un rabbit et où placer la carotte. Mais cette évolution nous a laissés sur le carreau, nous les mâles innocents.
Et c'est là que les amies rentrent en scène.
Ces derniers temps, deux fois de suite, je me suis retrouvé entraîné dans les sex-shops so glamorous de Pigalle pour accompagner ces demoiselles qui regardaient les déshabillés vaporeux et les vidéos de partouze à dix-huit avec un nain unijambiste zoophile et un curé de campagne transsexuel qui voit tomber l'aube jusqu'à l'autel de passe.
Bon. Qu'est-ce qu'on trouve dans un sex shop, te demandes-tu, toi qui lit tout ça du boulot d'un oeil amorphe en te demandant pourquoi ça ne parle pas plus de cul alors que c'est l'été et que, enfin, les minjupes sont de sortie.
Eh bien, en vrac et pêle-mêle, à la Prévert (ce bon vieux Jacques off), on voit:
- Des canards vibrants de toutes les couleurs et de toutes les textures, avec ou sans collier de perles, avec ou sans blouson de biker, la bonne idée de ces derniers temps déclinée à toutes les sauces. Vous me direz, pourquoi un canard plutôt qu'une loutre, qu'un cachalot ou un mouflon. Je vous répondrai que je n'en ai pas la moindre idée, mais qu'on doit certainement y voir un cygne*.
- Des culottes fendues qu'on peut faire soi-même avec une paire de ciseaux et un truc La Perla, mais en plus cher parce que ce n'est pas le cm² de tissu qu'on paie mais le concept du nu artistique.
- Des tenues de soubrette, d'écolière ou d'infirmière, alors que putain, la vraie tenue d'infirmière, il n'y a rien de plus anti-sexy au monde, c'est moche et le tissu est rêche. J'ai rien contre la soubrette par contre.
- Des godes tellement énormes qu'on ne peut s'empêcher d'avoir un air un peu chagriné en comparant avec ce qui normalement fait la fierté érectile de nos tentes scoutes. L'un d'entre eux était tellement long qu'il serait arrivé à peu près au niveau des poumons de la fille**
- Un pouf avec un gode au milieu, artistique et de bon goût, certainement design Stark, qui permet en même temps à la fille de trouver un siège d'appoint si jamais sa famille arrive pour déjeuner à l'improviste.
- Des paires de menottes en cuir, en tissu, en alpaga-des-montagnes-de-sibérie-orientale ou en fourrure-tout-con, histoire d'apprendre à sa copine à ne pas toucher à la télécommande
- Des paires de menottes plus complexes qui permettent d'attacher le pied gauche à l'oreille droite en passant par une chaîne au clitoris pour venir titiller la molaire de votre choix.
- Des paires de menottes encore plus mucho compliqué que j'ai même pas compris à quoi ça servait.
- Des boules de geisha, sans la geisha qui va avec
- Des vagins artificiels, avec la geisha qui va avec (et la mention "testez-moi !" écrit en gros dessus)
- Des cravaches avec ou sans lanières multiples
- Un harnais à accrocher soi-même au mur pour pouvoir baiser en apesanteur, réservé à ceux capables de monter des meubles ikea en moins d'une heure et sans perdre de vis.
- Des préservatifs à la banane avec une vraie banane dessinée dessus, pour les gens de goût.
- Du lubrifiant par litre entier.
- De la crème comestible à répandre sur le corps de l'être aimé pour lui donner l'aspect d'une tartine de Nutella sans les noisettes qui s'accrochent
- Des vidéos avec des titres aussi sympathiques que "Blanche-Neige et les sept mains" ou "Quand Mari rencontre Salie". On notera au passage que les français ont quand même beaucoup plus d'imagination que les américains, dont les titres désespérément pragmatiques s'étalent à perte de vue: "Gang Bang 5", "Cumfest 4", ou encore "Fistfucking big-titted asian lesbian teens". Au moins, on sait pour quoi on paie.
- Des livres d'images des années 20, à l'époque où les grosses étaient à la mode.
- Du rouge à lèvres qui vibre, pour les gens qui n'assument pas.
Bon.
Sur le moment, ça surprend un peu. Après, on s'y fait. C'est un peu comme à la Fnac, tout le monde est là pour regarder mais pas pour acheter.
Mais les vendeuses ont de plus gros seins.
* Je suis hilarant aujourd'hui
** Le test a eu lieu avec les vêtements, je le précise tout de suite. Forts jolis vêtements d'ailleurs, le premier jean à bretelles que je vois de ma vie.
Parce que depuis la libération sexuelle qui fait qu'elles vont jusque dans nos bras, nos filles et nos compagnes, et qu'enfin elles se sentent libres de faire ce qu'on a envie qu'elles fassent, eh bien il y a eu une putain d'évolution dans les mentalités concernant l'utilisation d'un sex-shop.
Moi, par exemple, un mec globalement normal, globalement formidable, je n'y avais jamais mis les pieds. Alors que les filles si. Toutes. Ou presque. On me parlait de Yoba, on me parlait de sexodrome, on me parlait de Barbara-je-sais-plus-quoi, et je regardais ces égéries dégénérées avec les yeux ronds de l'innocent parfait.
Bon, il paraît que ça vient du succès de Sex & The City, et que maintenant toute fille digne de ce nom sait ce qu'est un rabbit et où placer la carotte. Mais cette évolution nous a laissés sur le carreau, nous les mâles innocents.
Et c'est là que les amies rentrent en scène.
Ces derniers temps, deux fois de suite, je me suis retrouvé entraîné dans les sex-shops so glamorous de Pigalle pour accompagner ces demoiselles qui regardaient les déshabillés vaporeux et les vidéos de partouze à dix-huit avec un nain unijambiste zoophile et un curé de campagne transsexuel qui voit tomber l'aube jusqu'à l'autel de passe.
Bon. Qu'est-ce qu'on trouve dans un sex shop, te demandes-tu, toi qui lit tout ça du boulot d'un oeil amorphe en te demandant pourquoi ça ne parle pas plus de cul alors que c'est l'été et que, enfin, les minjupes sont de sortie.
Eh bien, en vrac et pêle-mêle, à la Prévert (ce bon vieux Jacques off), on voit:
- Des canards vibrants de toutes les couleurs et de toutes les textures, avec ou sans collier de perles, avec ou sans blouson de biker, la bonne idée de ces derniers temps déclinée à toutes les sauces. Vous me direz, pourquoi un canard plutôt qu'une loutre, qu'un cachalot ou un mouflon. Je vous répondrai que je n'en ai pas la moindre idée, mais qu'on doit certainement y voir un cygne*.
- Des culottes fendues qu'on peut faire soi-même avec une paire de ciseaux et un truc La Perla, mais en plus cher parce que ce n'est pas le cm² de tissu qu'on paie mais le concept du nu artistique.
- Des tenues de soubrette, d'écolière ou d'infirmière, alors que putain, la vraie tenue d'infirmière, il n'y a rien de plus anti-sexy au monde, c'est moche et le tissu est rêche. J'ai rien contre la soubrette par contre.
- Des godes tellement énormes qu'on ne peut s'empêcher d'avoir un air un peu chagriné en comparant avec ce qui normalement fait la fierté érectile de nos tentes scoutes. L'un d'entre eux était tellement long qu'il serait arrivé à peu près au niveau des poumons de la fille**
- Un pouf avec un gode au milieu, artistique et de bon goût, certainement design Stark, qui permet en même temps à la fille de trouver un siège d'appoint si jamais sa famille arrive pour déjeuner à l'improviste.
- Des paires de menottes en cuir, en tissu, en alpaga-des-montagnes-de-sibérie-orientale ou en fourrure-tout-con, histoire d'apprendre à sa copine à ne pas toucher à la télécommande
- Des paires de menottes plus complexes qui permettent d'attacher le pied gauche à l'oreille droite en passant par une chaîne au clitoris pour venir titiller la molaire de votre choix.
- Des paires de menottes encore plus mucho compliqué que j'ai même pas compris à quoi ça servait.
- Des boules de geisha, sans la geisha qui va avec
- Des vagins artificiels, avec la geisha qui va avec (et la mention "testez-moi !" écrit en gros dessus)
- Des cravaches avec ou sans lanières multiples
- Un harnais à accrocher soi-même au mur pour pouvoir baiser en apesanteur, réservé à ceux capables de monter des meubles ikea en moins d'une heure et sans perdre de vis.
- Des préservatifs à la banane avec une vraie banane dessinée dessus, pour les gens de goût.
- Du lubrifiant par litre entier.
- De la crème comestible à répandre sur le corps de l'être aimé pour lui donner l'aspect d'une tartine de Nutella sans les noisettes qui s'accrochent
- Des vidéos avec des titres aussi sympathiques que "Blanche-Neige et les sept mains" ou "Quand Mari rencontre Salie". On notera au passage que les français ont quand même beaucoup plus d'imagination que les américains, dont les titres désespérément pragmatiques s'étalent à perte de vue: "Gang Bang 5", "Cumfest 4", ou encore "Fistfucking big-titted asian lesbian teens". Au moins, on sait pour quoi on paie.
- Des livres d'images des années 20, à l'époque où les grosses étaient à la mode.
- Du rouge à lèvres qui vibre, pour les gens qui n'assument pas.
Bon.
Sur le moment, ça surprend un peu. Après, on s'y fait. C'est un peu comme à la Fnac, tout le monde est là pour regarder mais pas pour acheter.
Mais les vendeuses ont de plus gros seins.
* Je suis hilarant aujourd'hui
** Le test a eu lieu avec les vêtements, je le précise tout de suite. Forts jolis vêtements d'ailleurs, le premier jean à bretelles que je vois de ma vie.