(Un jour, je tomberai à cours de jeux de mots débiles pour le titre. Ce jour-là, vous pourrez enfin pousser un soupir de soulagement).
Où on en était ? Faut que je reprenne mes notes, moi. Grmbl.... ah oui. A la partie cul.
On a donc la stagiaire, que nous appellerons d2 (dulcinée number two) pour des soucis de briéveté, qui me fait de subtiles avances que, pour une fois, je comprends. Or, voyez comme le destin est facétieux et primesautier, j'avais justement un couple d'amis absent de la capitale, qui m'avait filé ses clefs pour gérer la situation. Oui, si vous lisez ce blog, j'ai profondément honte mais j'ai profité de la situation pour héberger la stagiaire aussi. j'espère que vous ne m'en voulez pas trop.
Nous arrivons donc enfin à destination. Je n'ai pas vraiment le temps de me sentir mauvaise conscience, en fait. Les habits volent, tous les clichés du genre, nos respirations s'accélèrent, sa poitrine se dresse (elle n'est pas la seule), ça va être une explosion de sensualité et...
Bon, ok, j'ai une panne. Je veux dire, ça arrive à tout le monde, merde. Surtout dans une telle situation.
M'enfin d2 est patiente et donne de sa personne. C'est beau de voir quelqu'un avec tant d'abnégation. Du coup, problème réglé, et la nuit se passe - très - agréablement. On a beau se sentir coupable et salaud, le cul a ses raisons que la raison ne connait pas.
Le matin, je dois aller bosser. Evidemment, je n'ai aucun costard - ils sont tous à mon appart. Du coup j'abandonne la stagiaire (pardon, d2) et je retourne chez moi récupérer mes affaires. Je n'ai qu'une angoisse: que Dulcinée soit là au lieu d'être au boulot.
Mais non.
L'appartement est vide. L'ordinateur fredonne une playlist surannée. "The One" de Shakira. "Voilà, c'est fini" de Jean-Louis Aubert. Sur le siège de l'ordi, le collier que je lui ai offert récemment. Rien, pas un mot.
Brutal, le retour à la réalité après la nuit sympa. De nouveau, ma décision bascule. Oui, parce que pour ceux qui n'ont pas vraiment suivi, je suis (j'étais ?) pas mal indécis.
J'arrive au boulot, je vois la stagiaire déjà arrivée, qui se jette dans mes bras.
"C'est fini" je lui dis, "je tiens trop à ma copine".
"Ok" elle fait avant de rentrer dans son petit bureau.
Je reste 1h enfermé dans mon propre bureau à traiter des dossiers pour me vider l'esprit. En fait, jusqu'au moment où l'ambulance et les infirmiers arrivent.
Stagiaire a fait un malaise.