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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 23:37

Hum. Un petit sujet d'actualité, même si, je vous rassure, ça n'a pour une fois rien à voir avec ma vie trépidante. Je viens juste d'apprendre qu'un ami avait quitté sa copine pour une de ses amies.

Et du coup, je m'interroge (pour les filles, changez les genres dans l'article, la problématique est la même :)).

Quand on y réfléchit, c'est vrai que le fait de sortir avec une fille nous incite à intégrer son cercle d'ami(e)s et donc à faire de nouvelles rencontres. Tant qu'on ne sort pas avec une bergère du Larzac ayant fait voeu de solitude, on découvre ainsi un certain nombre de personnes dans l'entourage de notre Dulcinée. Les probabilités étant ce qu'elles sont, il est possible que parmi toutes ces nouvelles relations, une ou plusieurs personnes nous sautent aux yeux. D'autant plus qu'on est amenés à les côtoyer plutôt souvent dans des soirées et des sorties, et que notre statut de "mec de leur copine" les incite à nous considérer plutôt positivement, à se mettre sur nos genoux sur les photos de groupe, bref à avoir une certaine proximité.

On pourrait donc penser qu'il doit y avoir pas mal de garçons qui, lors d'une rupture avec leur copine, se retournent éventuellement vers une de ses amies.

Sauf que. Sauf que de toute ma vie, ça ne m'est jamais arrivé. Ce n'est pas faute parfois d'avoir souhaité découvrir plus avant quelqu'un, mais simplement parce que moralement je trouve ça pas mal douteux (et je pense que la personne en face aussi).

Concrètement, on risque quand même de provoquer une brouille assez intense entre les deux ex-amies, qui se traduira probablement par un boycott de l'une des soirées où l'autre se trouve. J'ai en tout cas du mal à imaginer me balader devant une ex avec une de ses copines au bras. C'est assez dégueulasse, c'est retourner le couteau dans la plaie, c'est... je ne sais pas, c'est bizarre.

Alors il paraît que dans pas mal de groupes d'amis soudés, les couples se font et se défont au gré du vent, que les mecs et les filles sortent mutuellement ensemble, et que ça ne pose pas de problème majeur. Mais j'ai vraiment du mal à voir comment ça pourrait marcher, en particulier s'il y a eu un investissement émotionnel de la part d'une des deux personnes.

Bon, donc l'objet de cette note, en gros: est-ce qu'il vous est arrivé de sortir avec une personne que connaissait très bien votre ex (une amie proche, une soeur...), est-ce que vous vous êtes senti coupable, comment est-ce que les gens ont réagi ?

Même question pour les filles dans l'autre sens: etes-vous déjà sorti avec l'ami ou le frère d'un ex ? Et quel résultat ?

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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 19:57

Bon, déjà, ok, je n'ai pas trop écrit ces derniers temps. Mais en même temps j'ai une excuse, un week-end pas mal chargé... et surtout un ami à consoler.

Ouais. Parce qu'en plus d'être absolument formidable avec les filles (norme ISO, tout ça tout ça), je dois aussi m'occuper des amis mâles. Notons qu'un ami masculin a ceci d'ennuyeux qu'on n'envisage pas de coucher avec lui, et donc que notre écoute de ses soucis est absolument gratuite. C'est incroyable, parfois, ce qu'on peut être totalement altruiste.

Et me voilà donc à sacrifier un samedi soir pour écouter les malheurs d'un pote qui vient de se faire larguer. Yeux humides, voix tremblotante, air de chien battu. Je me sens 'achement compatissant, d'autant plus qu'il a de la Bud Ice au frigo et que je n'avais pas vu cette marque mythique depuis des années.

Traitez-moi de macho insensible, mais j'ai toujours été gêné devant les larmes masculines. Je sais qu'on nous rebat les oreilles avec la nouvelle éducation, la sensibilité à fleur de peau, les sentiments qui doivent s'exprimer... il n'empêche. Voir un gars pleurer, ça me perturbe. J'ai envie de le secouer, de lui dire de se comporter en homme, en vrai, de se gratter les couilles et de roter en public. Enfin peut-être pas, mais vous saisissez l'idée. Pour moi, le mâle subit les pires avanies la fleur au fusil et le sexe en érection, cachant derrière une ironie de façade la douleur qu'il ressent au fond de ses tripes.

Le mâle, il manie l'autodérision en refoulant ses larmes avec courage. On sent qu'il souffre, car son regard pur est zébré de ces blessures de l'âme qui forgent notre esprit aux flammes de la vie.

Le mâle, il ne se roule pas en boule sur un canapé avec un oreiller sur la tête à pleurer en se demandant pourquoi sa copine l'a quittée. Parce que là, moi, j'ai du mal à l'aider. Et encore plus de mal à me retenir de répondre "bah euh, peut-être parce que tu te traînes comme une grosse loque là au lieu d'essayer de la récupérer ou de changer ?"

Niveau diplomatie il y a mieux, je vous l'accorde. Du coup au lieu de dire ça je me suis contenté de borborygmes et de "ah ben je comprends bien", "ah ben oui tiens", "rhoo ben non", "il va faire beau demain mon bon monsieur".

Mine de rien, ça a marché puisque ledit ami a cessé de renifler pour commencer à envisager l'avenir avec sérénité (au petit matin, bordel). Il ne reste plus qu'à lui trouver une douce moitié.

Il est pas trop moche, pas trop bête, pas trop aculturé, et il a une sensibilité à fleur de peau. Ca intéresse quelqu'un ? Je vends aux enchères ;)

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 12:01

Oui, je sais, d'habitude je ne fais pas de note en pleine journée. Mais là, je regardais vaguement mes stats et les résultats google, et j'ai eu un moment de doute.

Est-ce que j'ai tellement mal dormi que je ne comprends plus rien, ou est-ce que les gens sont de plus en plus étranges ?

J'aimerais savoir sur quoi espéraient tomber ceux qui ont tapé les recherches suivantes:

- Il était très une fois dans mon coeur

- Je t'aime une fille qui ce que je voit

- amour et til mieux

- phrase d'amour fait par un gens

- parole on cour après l'amour

- comment je voudrai ? faire exciter une fille comment faire

Autant de perles dans la même journée, je trouve que c'est quand même plutôt pas mal.

C'est peut-être une secte...

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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 19:56

Let's talk about  you and me
Let's talk about all the good things and the bad things
that may be

Bon, eh bien le sondage est éloquent. Je n'ai que des obsédé(e)s sur ce blog. J'ai pourtant tout tenté, tout ! Je vous propose de la tendresse, des sentiments, du ridicule, de l'émotion, même de la politique (c'est dire !). Et non, tout ce que vous voulez, c'est du cul.

Vous me désespérez. Si.

Et en même temps, comme je suis un sale exhib, ça me fait plutôt plaisir de devoir raconter ma meilleure nuit. Car les résultats sont sans appel. Si on ne compte pas les doubles votes (ni ceux multipliés par trente), ça donne:

17 votes pour la meilleure nuit
6 votes pour la plus longue relation
5 votes pour la théorie foireuse
0 votes pour le CPE

Bon, je suis assez vexé concernant le CPE. A croire que vous ne me faites pas confiance au niveau politique. C'est incroyable, ça ! Comme si les théories foireuses sur l'amour ne pouvaient pas s'appliquer à nos plus hautes institutions ;)

Allez, chose promise chose due, je vous raconte donc ladite nuit. Si vous avez une certaine sensibilité visuelle ou moins de 18 ans, peut-être que c'est vachement mal de continuer à lire. En même temps, ça vous instruira. Fermez les yeux.

Non, c'est con ce que je vous dis, ça aide pas à lire. Ne fermez pas les yeux mais laissez-vous emporter. Remontez un peu en arrière. Quatre ans pour être précis.

***

Printemps 2002. Au bout d'une dizaine de mois ensemble, Dulcinée s'envole pour un pays lointain histoire de s'engager dans l'humanitaire. Mon boulot m'oblige à rester sur place.

Ca paraît peu, un mois. Mais quand on a 23 ans et qu'on se sent bien avec quelqu'un, c'est le bout du monde. Particulièrement sexuellement.

Vous allez me dire, il y a des palliatifs. Sauf que là, non. Car non seulement nous étions tous les deux d'une fidélité à toute épreuve (hum), mais nous nous étions également promis de laisser monter la pression en attendant le retour.

Pour être clair, et au risque de choquer la majorité d'âmes sensibles qui lisent ce blog: pas de branlette. Oui, ben vous pouvez rigoler, c'est dur à 23 ans ! C'est même complètement impossible, ou alors il faut être une réincarnation bouddhique, ou bosser en banque d'affaires. Et encore.

Mais là, challenge ! Ok pour faire monter la pression, on attend que le mois s'écoule. Putain, je ne vous raconte pas mon état. La nature nous a donné des besoins impérieux, et la sève de la jeunesse est faite pour s'écouler dans les champs de blé de la féminité triomphante. Bref, bouillonnage intérieur comme vous n'imaginez pas.

Puis le jour arrive. Dulcinée revient en avion. Je suis à l'aéroport. Elle sort avec ses bagages, c'est l'été, il fait chaud, elle porte un petit débardeur et un espèce de baggy blanc large et informe. A travers mes yeux dilatés par l'attente, c'est la plus belle fille du monde. Nos regards se croisent, oh putain, c'est électrique. C'est même pas de la tendresse à ce niveau là, c'est du désir à l'état pur. On se saute dessus, on se viole à moitié dans l'aéroport. On se casse la gueule dans le truc à sparadrap de la file d'attente, avec les mains dans des endroits impossibles. Hum. Il serait peut-être temps de se calmer.

Orlybus. On est assis côte à côte. On ne peut pas se décoller. Pareil dans le métro. Efforts de volonté surhumain pour rester civilisés. On arrive chez moi. Je trouve pas ma clé. Je me fais violer sur le palier. Je fouille désespérément dans mes poches, mais j'ai du mal à me concentrer. Finalement, la bonne clé. Ca tourne. On entre. On referme la porte. On est sur le carrelage.

Je garde un souvenir énorme de cette première fois de la nuit, un mois de frustration sexuelle, je n'ai jamais connu ça, et en face non plus. On est des animaux en rut, on roule dans tous les sens, l'armoire de vêtements qui tient mal se casse la gueule et on s'en fout. On jouit exactement en même temps et j'ai l'impression que la pièce ne s'arrête pas de tourner. Je n'ai plus de force, je la lâche, on s'effondre.

Il n'est que 18h. Ca n'aura duré qu'une demi-heure, en fait. Aucun préliminaire. Dulcinée file sous la douche et je la rejoins cinq minutes plus tard. On est de nouveau en forme, la douche nous coule dessus, elle adore quand c'est brûlant et moi aussi. On est toujours aussi affamés. Nos mains se cherchent continuellement pendant nos mouvements. De nouveau, synchronisation totale et cris à l'unisson. Tout d'un coup, malgré l'eau chaude, j'ai super froid. Je sors de la douche complètement trempé, je chope un peignoir, je vais sur le lit. Elle me rejoint.

Troisième fois beaucoup plus douce, beaucoup plus tendre. On se dit qu'on s'est manqués et on le pense vraiment. On n'est toujours pas repus. Cette fois-ci, on n'a ni eau ni carrelage pour nous gêner. On prend notre temps. On retrouve les réflexes, les techniques éprouvées, ce que l'autre apprécie. Les deux premières fois, on n'y avait même pas pensé. On n'a pas encore parlé une seule fois du voyage, mais on se fait l'amour tendrement. Le téléphone est débranché, le portable est coupé, et on continue.

Quatre fois. Cinq fois. Six fois. Sept fois.

Ouais, je sais, vous ne me croyez pas. Pourtant j'en parlais déjà dans une note précédente (sur hautetfort si je me rappelle bien). C'est mon record, et je ne sais pas si j'en serais capable aujourd'hui. Mais on a passé la nuit réveillés, à se parler et à faire l'amour. A la fin, c'était plus de la gourmandise qu'autre chose. A croire qu'on ne serait jamais rassasiés. On s'est endormis au matin dans un état de béatitude et d'épuisement absolus.

***

Conclusion: le lendemain, on a payé la note. Dulcinée s'est chopé une cystite et tous mes muscles m'élançaient. Je me revois devant les toilettes, le sexe à la main, à murmurer d'une voix enjôleuse: "allez, sors, n'aie pas peur, c'est juste pour pisser"

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 20:43

Le jeu de mots est pourri, je vous autorise à me lyncher. Mais pas avant que j'aie révélé devant vos yeux éblouis les résultats du sondage d'il y a deux jours sur les visiteurs du site.

Ceux qui ne sont pas passés à temps n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes, ils devraient savoir qu'il se passe tous les jours des choses absolument incroyables et, n'ayons pas peur des mots, formidables sur ce blog. Na.

Bon, vous allez me dire que vous pouvez cliquer simplement sur l'onglet "résultats" du sondage et avoir directement les informations sans m'écouter parler.

...

...

...

Je vous répondrai: "c'est pas faux". Mais en même temps, l'objectif, c'est aussi d'analyser toutes ces données. Parce que merde, quoi, pour une fois qu'on pose des questions sérieuses sur ce blog, faut compiler tout ça et pas le laisser en plan.

Donc que voit-on ?

1) Que 227 personnes ont répondu, ce qui représente plus d'un tiers des visiteurs du blog. Je suis super content, et du coup j'abandonne mon projet de suicide. Je tiens à dire que c'est particulièrement grâce aux filles qui ont laissé des commentaires et que j'admire profondément

2) Que je fais de la lèche de façon obscène, ca devient cunnilinguesque

3) Que cunnilinguesque n'existe pas dans la dernière édition du dictionnaire

Ca, c'est la première observation. Mais rentrons maintenant dans le vif du sujet avec l'ardeur du sanglier enamouré qui voit la truie de ses rêves au détour d'un chemin de terre.

1. La question 1

Sur 227 réponses, il y a 143 filles soit 60,9% si je fais correctement l'addition des pourcentages. C'est beaucoup. Honnêtement, je ne pensais pas qu'il y aurait tant de lectrices, mais ça me fait vraiment super plaisir (désolé pour les mecs mais bon, hein, forcément).

Parenthèse: Sur 143 filles, il y en a 123 qui ont moins de 30 ans (donc 86%). Bon. Je dis ça, je dis rien. Je garde juste le chfifre en mémoire, des fois que.

En face, nous trouvons 84 mâles.

84.

Un mâle reproducteur pour deux femmes fécondes.Elle n'est pas belle la vie ? Où dans le monde trouve-t-on une répartition aussi favorable à l'amour véritable et aux danses sexuelles dans la purée de kiwi ? Et évidemment, comme j'imagine toutes les lectrices d'une beauté absolument renversante, je ne peux qu'imaginer l'émoi des garçons en présence.

2. La question 2

Putain, j'étais trop content d'être passé à la télé. Ok c'était France 5, ok personne ne regarde cette chaîne, mais il n'empêche, c'était la gloire, les paparazzi, les pepperoni, les filles nues qui bondissent comme des cabris en agitant leurs sous-vêtements.

Et puis en fait non, visiblement il n'y a que 5 personnes qui sont venues grâce à ça. Quand je pense qu'à l'époque il y avait eu un afflux de plus de cent nouvelles personnes, ça veut dire concrètement que presque tous ont trouvé ça tellement nul qu'ils se sont barrés tout de suite.

Ca me donne envie, là, tout de suite, de verser une larme. Mais je saurai rester fort.

Dans le même genre, il y a 25 courageux qui viennent de hautetfort.

Et 8 personnes que je connais en vrai ? Oh my god, je ne vois pas comment je peux arriver à ce chiffre... j'ai peur tout d'un coup...

3. La question 3

Bon à cause de ce sondage débile j'ai perdu 14 personnes d'un coup. Imaginez le massacre si en plus je me mettais à parler du CPE ! NOn, c'est décidé, va falloir faire du trash, du gore, du sexe, du brutal, pour reconquérir le public.

Tout en restant évidemment profondément romantique dans l'âme, car la rigidité du pistil n'empêche pas la marguerite d'être une fleur.

Quant à ceux et celles qui viennent tous les jours, je ne sais pas si je dois dire "bravo" ou bien "putain, bossez bande de glandeurs, vous croyez que votre boîte vous paie à surfer sur des sites comme ça ?" ;)

4. La question 4

Ok, j'ai bien vu les reproches, c'était chiant de répondre. Mais il n'empêche que, mine de rien, les réponses sont plutôt positives. Du coup ça fait super plaisir. Je n'irais pas jusqu'à dire que je sens des frissons me parcourir le corps, mais reste que c'est bon pour la libido ^^

.... 61% de filles... j'en reviens pas !

Evidemment, il manquait plusieurs questions au sondage:

1) Etes-vous célibataire ?
2) Etes-vous belle, vive d'esprit, sensuelle et romantique (rayez les mentions inutiles) ?

Je m'en veux, je m'en veux.

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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 23:04

...que je ne vous avais pas laissé choisir le sujet suivant.

Comme je suis pas mal occupé ce soir et que je n'aurais pas le temps de pondre une note, j'en profite (super lâchement et super paresseusement).

Je suis désolé, du coup ça vous oblige à voter deux jours de suite mais bon, voilà voilà quoi. Au moins, je vais essayer de mettre des sujets fédérateurs.

Alors, voyons voir...

1) La meilleure nuit de sexe

2) La relation qui a duré deux ans et demi

3) Une théorie foireuse sur l'amour

4) Un avis sur le CPE (faut bien faire semblant d'avoir un sujet sérieux ^^)

Wala wala... bonne nuit à tous, je suis complètement mort.

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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 21:21

Histoire de changer un peu des idées noires, voici aujourd'hui un petit sondage. Je suis une merde en programmation donc même avec des outils aussi simples que ceux qu'on peut trouver sur internet, il y aura probablement des bugs dans tous les sens.

Mais bon... L'objectif ? Essayer de mieux vous connaître.

Ouais, je sais, c'est très con comme démarche vu que je ne parle que de moi (:p) mais bon, je suis quand même curieux de savoir quel public peut bien venir ici. Je vous en supplie, je vous en supplie, répondez au sondage. Si je ne trouve que 10 réponses, je serai obligé de me suicider avec le chandelier dans le Grand Salon, et je n'ai pas de chandelier...

Vous êtes...
Vous êtes
Une fille de moins de 20 ans
Une fille de moins de 30 ans
Une fille de moins de 40 ans
Une fille de plus de 40 ans
Un mec de moins de 20 ans
Un mec de moins de 30 ans
Un mec de moins de 40 ans
Un mec de plus de 40 ans
Vous avez découvert ce blog...
...par la plate-forme
...par des amis
...en passant de blog en blog
...à l'époque de hautetfort
...on se connaît en vrai, boulet
...par un moteur de recherche
...par la radio ou la télé
...par un lien d'un forum
...autre
Vous passez sur le blog
...une fois par hasard, et je ne reviendrai plus
...de temps en temps, quand je m'ennuie
...assez souvent, quand j'y pense
...quotidiennement
....plus que quotidiennement
Vous trouvez ce blog
....incroyablement narcissique
....terriblement prétentieux
....délicieusement décalé
....sensuellement épice
....tendrement romantique
....complètement ridicule
....absolument loufoque
....profondément intéressant

Résultats
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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 21:14

Bon.

Je vais encore une fois ne pas tarder à faire une connerie.

Je suis avec une fille très mignonne, très sympa, adorable, toute mimi. J'ai réussi à dépasser le cap psychologique des trois mois, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps. Et je m'approche même des six mois, tout doucement. Dans un peu plus de quinze jours, ce sera fait...

Et pourtant, je sens les premiers tiraillements familiers. Les premiers doutes, la première lassitude. Bon, je savais très bien que pas mal de choses poseraient problème, mais à force de vivre au jour le jour, on n'y fait pas gaffe. Et là, j'ai très peur de refaire la même connerie que pour ma première relation longue.

Ne jamais me poser de question puisque c'est "agréable", ne pas me prendre la tête, pour me rendre compte au bout de plus de deux ans que c'est devenu quelque chose de très sérieux et qu'en face on pense au mariage.

Bon, en l'occurence la jeunesse de Dulcinée exclut ce type de pensée, mais il n'empêche. J'ai la désagréable impression de me sentir enfermé dans quelque chose qui commence à devenir important, alors que je me rends de plus en plus compte que je ne suis pas réellement amoureux.

De la tendresse ? Certainement. Du désir ? Bien sûr. Mais je ne retrouve pas cette complicité, cette intuition de couple, ces petits plus qui pourraient réellement me combler. Je ne sais pas, je n'y arrive pas, je ne peux pas m'imaginer dans cette relation à long terme.

En même temps, dès que j'y réfléchis, je me dis que je devrais arrêter de me poser des questions. Elle est vraiment gentille et mignonne et tendre et douce et compréhensive et... et bordel, je peux pas.

Est-ce que c'est l'âge qui nous donne des références tellement éloignées ? Est-ce que c'est la différence d'étude qui ne nous fait pas réagir aux mêmes choses ? Est-ce que c'est les domaines éloignés ? Les vies différentes ? Je me suis toujours dit que les différenes enrichissaient, mais je me retrouve incapable de parler boulot et tous les domaines autour, et ça me frustre. J'aimerais pouvoir tout partager, et je ne peux pas.

Tomber amoureux ? Ca m'était arrivé une fois. Ca serait sympa que ça se reproduise.

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1 avril 2006 6 01 /04 /avril /2006 23:31

Tant qu'à avoir le vague à l'âme, autant se plonger dans cette fameuse période bénie dont je parlais, cette adolescence dont je n'ai finalement pas trop profité - sexuellement parlant - mais qui reste tout de même parée de moments magiques.

Ca va vous paraître ridicule, vous allez voir. Déjà à l'époque, j'avais le don de me mettre dans des positions pas croyables. La différence, c'est que je n'avais pas de recul et que ça m'embarassait bien plus qu'aujourd'hui.

Putain, c'est vieux tout ça. Mais les souvenirs restent. Voilà quelques morceaux de bravoure.

1. La main

Je me souviens particulièrement d'une journée en 2nde où j'étais assis pour une fois à côté d'une très jolie fille. Evidemment, comme tous les garçons timides de mon âge, je n'avais jamais montré le moindre intérêt direct et ne lui avais probablement jamais adressé la parole. De toute façon, ça aurait été une catastrophe vu la dégaine de l'époque. Quoi qu'il en soit, pendant la pause je discutais avec un ami du rang derrière, et ma main traînait négligemment sur le siège vide.

La cloche sonne, la fille revient - et s'asseoit sur ma main.

Ouais, je vous disais que ça n'arrivait qu'à moi. Et évidemment, j'ai eu un cas de conscience épouvantable, tout en rougissant jusqu'à la racine des cheveux. Je fais quoi, là ? Je retire ma main tout de suite ? Oui mais ça veut dire que je vais lui masser le cul en passant, c'est moyen... ou alors je la laisse ? Ou j'essaie de l'enlever discrètement ? Mais c'est pas trop possible... et d'ailleurs comme la princesse au petit pois, elle s'est certainement rendu compte d'une intrusion sous ses fesses. Alors pourquoi elle ne réagit pas, putain ? Pourquoi est-ce qu'elle ne se relève pas ? Pourquoi est-ce qu'elle ne me parle pas ? Pourquoi elle ne me demande pas de l'enlever ? Pourquoi elle ne m'engueule pas ?

Vous n'imaginez pas toutes les pensées qui peuvent tourbillonner en un quart de seconde dans l'esprit d'un ado coincé (ou alors si, vous l'imaginez très bien ^^). Sans compter le sourire égrillard du pote avec qui je parlais qui s'est rendu compte de mon embarras.

Bon, finalement et après un temps assez long (plus d'une minute, sérieux, c'est loooooong), je finis par retirer brutalement ma main. Tant pis, c'est comme un sparadrap, faut enlever d'un seul coup. La fille se retourne vers moi, elle se marre franchement. Moi, je suis rouge comme une pivoine. Je crois que même la racine de mes cheveux doit être d'une splendide couleur carmin. Je baisse le nez dans mes cours, j'en peux plus.

2. Les genoux

Un voyage au ski, toujours en seconde. De nouveau, une très jolie fille à côté de moi, le genre qu'à l'époque je n'envisageais même pas de dévisager. Vous voyez le genre dont je veux parler, celle dont tous les garçons sont secrètement amoureux, et qui en plus est gentille et modeste, bref celle qui vous fait croire que la fille parfaite existe.

Je suis donc à côté d'elle, ne me demandez pas pourquoi ni comment. Subtile technique mise en oeuvre de ma part ou hasard total ? Je ne m'en souviens pas. Ce dont je me souviens, par contre, c'est qu'elle attire évidemment toute une cour de filles et d'amies autour d'elles. Et donc mon siège se retrouve entouré par une horde piailleuse qui se raconte les derniers potins. Je suis le seul mec dans le coin, je fais tous les efforts du monde pour me fondre dans le paysage et le fauteuil du car. Je suis beige, beige comme le revêtement en tissu, je ne suis pas là, oubliez-moi.

Bah ça a mieux marché que je pensais, en fait. Parce que la fille se tourne vers moi et me demande avec une innocence qui me sidère encore maintenant: "Ca te dérange si je me mets sur tes genoux ? Comme ça mes copines peuvent s'asseoir à ma place en se serrant"

Moi: "euh... bah... geuh... rheeeuh... ben... je...."

Et j'ai donc passé plus de deux heures de car avec cette Miss Lycée sur les genoux. J'étais complètement paniqué, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Et accessoirement, j'essayais en serrant les jambes de dissimuler une réaction physiologique fort ennuyeuse - avec peu de succès. Elle a forcément senti quelque chose buter contre ses fesses pendant la moitié du voyage, mais elle n'a pas bronché.

Le car arrive, et la journée de ski se passe sans que je la recroise. Le soir, on reprend le car. Elle est de nouveau à côté de moi (cette fois j'avais tout fait pour, hein). De nouveau, le troupeau de filles s'agglutine autour d'elle. Sauf que là, rien. Rien de rien. J'avais beau essayer de lancer des allusions de la subtilité d'un gnou au pâturage ("Ca va, t'as assez de place ? Tes copines veulent pas s'asseoir ? NOn parce que deux heures c'est long..."), que dalle.

Putain, qu'est-ce qui lui avait pris de s'asseoir sur mes genoux ? Elle ne pouvait pas se rendre compte de l'effet que ça pouvait provoquer sur un boulet comme moi ?

3. La technique foireuse

Un ami qui jouait le rôle de coach à l'époque avec un manque de talent assez flagrant m'avait asséné une vérité fondamentale sur les filles: il fallait les traiter avec froideur pour qu'elles s'intéressent à nous. Mieux, leur donner une raison de nous détester pour ensuite les consoler lui paraissait le comble de la subtilité.

Bon. Je tiens à dire que je n'étais quand même pas lobotomisé à l'époque, mais il n'empêche que son idée a fini par faire son chemin. J'étais en seconde, là encore. Oh my god, classe charnière. Entre midi et deux, il nous arrivait de jouer au tarot avec des amis. Et soudain, miracle, magie, enchantement, la fille de la main (faut suivre) rentre dans la pièce. Elle commence à demander si elle peut jouer avec nous.

Les autres joueurs acquiescent évidemment. Mais moi, je suis remonté à bloc. Je suis décidé à utiliser cette technique. Et je prends donc une grande inspiration avant de dire: "Non, le tarot ça se joue à 5 et on est 5, t'es bigleuse ou quoi ? De toute façon hors de question qu'on joue avec toi".

Ouais, je sais, j'ai un don.

Les yeux de la fille s'agrandissent (d'autant plus qu'elle me connaît et que je suis doux comme un agneau), elle se barre en claquant la porte. Victoire ! Il ne me reste plus qu'à lui courir après, à m'excuser platement et à la prendre dans les bras pour la consoler (c'était les conseils du coach).

Je pose donc mon jeu sous les regards outrés des amis et je cours après la fille. Evidemment, tout foire. Je me plante de chemin et je ne la trouve que dix minutes après. Elle est avec ses copines, impossible de lui parler et de s'incruster. Toutes les phrases que j'avais préparé se figent. Et là elle me voit et me lance un regard... putain, si les regards pouvaient tuer, je n'aurais pas de blog à l'heure qu'il est.

Et je reste seul, le nez dans ma merde, à les regarder partir.

Well done, le coach. Well done.

C'est marrant tous ces souvenirs. Je ne m'en rappelais pas, et ça revient par vagues. Comme dirait une amie, j'étais vraiment un taille de boulet.

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31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 19:27

"Le meilleur moment en amour, c'est quand on monte l'escalier".

Ce n'est pas moi qui le dit, mais Clémenceau. Avant d'être un porte-avions en ruine, c'était un excellent connaisseur de l'espèce humaine, on dirait.

Bon, pour ceux qui pensent que monter l'escalier est une métaphore pour une position sexuelle quelconque, je précise quand même qu'il parle du moment où on va rejoindre la fille - bref, tous les moments avant l'amour. Et je suis totalement d'accord avec lui.

Or, plus le temps passe, plus on mûrit, et moins ces moments durent. C'est atroce, je suis en pleine crise de déprime sur ce sujet.

Repensez à votre adolescence. Vous étiez jeunes et timides, et vous pouviez tourner autour d'une fille (ou d'un garçpn, pour les filles, ça marche aussi (ou d'une personne du même sexe, je ne suis pas sectaire d'ailleurs)) pendant des mois entiers. Le moindre sourire pouvait être interprété comme un signe dans un sens ou dans l'autre. On passait une nuit entière à analyser ses paroles en se demandant si elle a parlé inocemment ou pas. On s'imaginait les choses les plus incroyables. On essayait de planifier son emploi du temps en fonction de la personne en question. On cherchait à la croiser "par hasard". On chérissait ces moments volés où l'on avait l'impression de se rapprocher d'elle, de marquer des points. Le soir, on s'endormait avec un sourire heureux et des rêves plein les yeux.

On m'a demandé sur l'article précédent pourquoi j'aimais bien une série aussi mièvre que Kimagure Orange Road. La réponse est simple: parce que j'aime le mièvre, justement. Parce que ça me rappelle des souvenirs d'une adolescence très maladroite (et, soyons honnêtes, assez pauvre niveau séduction ^^^) mais qui paradoxalement n'était pas désagréable du tout. Je me levais le matin, content d'aller en cours, car je savais que j'allais y revoir la personne qui comptait pour moi et que j'allais de nouveau tourner autour du pot comme une grosse loque. Ah, ces moments dont je me souviendrai toute ma vie, un voyage au ski où la fille se mettait à côté de moi et où nos vêtements se frôlaient. Et les parties de carte sous une doudoune. Le tarot devenait sensuel. Rien de concret, mais tellement de rêves, tellement de bons souvenirs.

Quand je compare avec maintenant, je trouve que j'ai perdu l'enchantement, qu'on a tous perdu une part d'innocence. Quand on rencontre une fille, on sait au bout d'à peu près cinq minutes si elle est intéressée ou non, et c'est la même chose de son côté. Il n'y a plus de surprise, plus de timidité, plus d'angoisse, plus d'attente. C'est trop rapidement binaire, on a trop vite la réponse, on n'a plus de nuits agitées à se demander comment interpréter telle ou telle parole.

En mûrissant, on comprend les règles du jeu de la séduction. Et quand on connaît les règles d'un jeu, il perd toute sa saveur.

Vague à l'âme, ce soir. Désolé, désolé...

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