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10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 20:21

Je viens de sortir de l'open bar du bureau, j'ai un peu bu, et Dulcinée ne va pas tarder à arriver. Trois bonnes raisons de ne pas vous pondre une note incroyablement spirituelle, voire désopilante. Ce n'est pas ce soir que je changerai votre vision du monde dans un post profond à la moiteur capiteuse.

Du coup, je vais faire ce que je fais toujours dans ce genre de cas: meubler avec les recherches google. Mais comme j'ai beaucoup de tendresse pour vous (si si, la vodka me fait cet effet), je ne vais pas vous laisser tous cons avec juste ça. Je vais quand même vous raconter une anecdote débile qui m'est arrivée aujourd'hui.

Posons le décor. J'ai à côté de moi dans mon bureau une consultante toute mimi mais qui parle énormément.  Ce qui est très sympa lorsqu'on cherche à joindre nos clients parce que les attentes sont souvent longues et que, du coup, il faut bien meubler. Du coup on parle de tout et n'importe quoi. Quelquefois, ça me fait vaguement oublier que je suis en train d'écouter du Vivaldi en attendant que monsieur le DG condescende à m'écouter.

Or, ce soir, j'avais un gros client. Le genre de gars qui a dix mille secrétaires qui font barrage de leur corps sculptural et qu'on n'arrive jamais à joindre. Evidemment, je me fais balader de service en service, et je me retrouve de nouveau en musique d'attente.

Pendant ce temps, la conversation tourne sur le cul (évidemment, si je ne parle que ça dans mes notes, vous ne pensez quand même pas que je suis différent au jour le jour ? Mais raffiné s'il vous plaît, toujours raffiné ;)).

Bon, tout cela avait vaguement dévié et la fille commence à expliquer qu'il y a une position qu'elle trouve absolument formidable, et super reposante. Elle se penche sur sa chaise pour mimer... et on n'en saura jamais plus, vu que la chaise bascule en avant, qu'elle se casse lamentablement la gueule, qu'elle essaie de se rattraper à la table, et qu'elle se ramasse son ordinateur sur le coin de la tronche.

Evidemment, empreint de charité chrétienne comme vous me connaissez, j'éclate de rire.

"Allo ?" fait une voix impatiente dans le combiné.

Merde, le DG en question est soudain en ligne. Pourquoi maintenant ? Je n'arrive pas à me contenir, je suis en pleine crise de fou rire. J'essaie de reprendre une voix professionnelle (je suis très fort pour ça ;:p) mais un simple coup d'oeil sur la fille qui gît pitoyablement avec un pied en l'air me fait repartir de plus belle. Je n'arrive pas à me présenter tellement j'ai du mal à articuler mon nom. Je finis par lui raccrocher au nez pour retrouver ma respiration.

Et là je réalise qu'après deux semaines de traque de ce putain de client, je viens de lui rire au nez avant de raccrocher brutalement. Et évidemment j'avais donné mon nom à sa secrétaire. Panique à bord.

Voilà voilà. Bon, je vous rassure tout de suite, ça s'est bien fini. Mais je me suis quand même payé la honte de ma vie, surtout quand mon boss passe en disant: "alors tu l'as eu finalement, ZeBigOne ?"

Hum.

Terminons donc cette semaine avec les recherches google, car le reste est affligeant, je sais, je sais. Les fautes sont d'origine.

D'abord, quelques questions pratiques:

- Combien de fois faire l'amour en une nuit ?

- Comment on sais si elle simule ?

- Explications pour pratiquer une sodomie

- Comment draguer une fille moche ?


La drogue, c'est bien

- Mon testicule timide

- Splendeur du boxer bleu

- Il était une fois un gros immeuble


Et dans la catégorie des inmontrables (que je montre quand même, évidemment)

- Mahomet porno des petites lèvres

- Photo belle blonde qui chie sur son parquet

- Salope ménopausée avec jeune garçon

Mon testicule timide, je trouve ça mignon. Ca me rappelle le kystouille de Nicolin.

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9 mars 2006 4 09 /03 /mars /2006 19:55

Je ne sais plus qui dans les commentaires avait trouvé un extrait de poésie en mettant mon pseudo sur google. Curieux, je suis allé jeter un oeil... et devinez ce que j'ai retrouvé ?

Bordel, j'avais complètement oublié ça. Mais il y a trois ans environ, j'avais écrit un programme pour intégrer une fille draguable dans le jeu Baldur's Gate. Oui, oui, tant que c'est pour parler de cul, je suis même prêt à me plonger dans un bouquin de programmation. C'était marrant, d'ailleurs. L'ennui, c'est que je m'étais rapidement lassé de la même manière que des autres projets, et la version était donc bourrée de bugs.

Or je viens de découvrir que non seulement elle a été téléchargée plus de mille fois, mais des gens se sont occupés de régler les soucis qui l'empêchaient de marcher. Putain, c'est émouvant quand même. C'était vraiment un programme de merde à la base, juste pour voir si j'en étais capable. Mais il y avait quand même des milliers de lignes de dialogue. Et évidemment, ça parlait de cul et de sensualité... que d'émotion, que d'émotion !

Ceux et celles qui n'ont jamais joué à ce jeu ne comprendront certainement pas le principe, mais bon j'avais rajouté une petite pirate avec un caractère explosif dans le jeu, histoire de secouer un peu le côté politiquement correct.

Ca donnait des trucs comme ça:

Meme principe, il fallait choisir les bonnes réponses pour réussir au final à obtenir la récompense suprême: un baiser mouillé. Oui parce que bon, je suis pudique.

Avec le recul, c'est vrai que ça fait un peu nul. Mais pensez au contexte, merde, ça vous donnait l'occasion de tester vos capacités de séduction face à une chieuse en herbe (toutes les meilleures filles le sont, il n'y a pas d'exception)

Enfin voilà donc, grande séquence nostalgie... déjà à l'époque je pondais des conneries sur les relations amoureuses.

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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 19:21

Ok, le jeu de mots est pitoyable. Mais franchement, vous avez échappé à bien pire. Pendant que je roulais, je me faisais des réflexions profondément stupides du genre "Si l'heure est loir et que le loir est cher, alors ça prouve bien que le temps, c'est de l'argent".

Oui, on s'emmerde pas mal quand on conduit.

Mais, vous demandez-vous soudain, qu'est-ce qui a pu conduire un être aussi brillant (n'ayons pas peur des mots) sur des routes aussi cabossées ?

Bonne question. Et comme j'ai été privé d'internet pendant deux jours, je vais vous faire un compte-rendu assez long. Heureusement, ça a assez foiré dans tous les domaines pour que je ne m'inquiète pas: ya de quoi dire.

Au début, pourtant, ça paraissait simple: rencontrer quelques gros bourrins de la cosmétique sur leur lieu de prédilection: le Centre. Mais ce qui devait être une petite balade champestre qui m'aurait fait revenir auréolé de prestige et couvert de parfums 'achement chers est devenu un peu bordélique.

Prenez le début, déjà. Je réserve une voiture mardi à midi pour pouvoir partir avec une bonne marge de manoeuvre. J'arrive à l'heure dite à l'agence (bon j'ai raté mon bus et j'ai poireauté 20mn sous la neige mais ça c'est accessoire). Derrière le comptoir, un gars avec une bonne trogne d'alcoolo, probablement rattrapé par la grippe aviaire, qui me tousse dans la gueule que personne ne l'a prévenu et que je n'ai rien réservé du tout.

J'appelle la centrale de réservation, je gueule un peu, je tombe sur le responsable du plateau, qui va vérifier et revient avec une voix hilare: "ah ben c'est marrant on a oublié votre fax sur une des imprimantes".

Groumpf. Pendaison, décapitation, bombe à neutrons. M'enfin il faxe enfin son document, et je peux prendre une voiture. Une peugeot 1007,  pour ceux qui s'y connaissent un peu (pas moi).

Putain, cette bagnole c'est le remake de Kitt dans K2000, c'est pas possible. Avec un bouton les portières glissent d'un côté ou de l'autre, le coffre s'ouvre, tout ça sans bruit. C'est génial comme principe, sauf quand on tombe sur un mec aussi peu doué que moi. Je m'installe à l'intérieur, et j'appuie sur le bouton pour refermer la portière. Paf, c'est celle du côté passager qui s'ouvre. Merde, je tenais le truc à l'envers. Pas grave, je retourne l'engin, je referme tout, j'appuie sur le bouton qui verrouille le système - et paf le coffre s'ouvre. Ah ben oui, suis-je bête, j'avais retourné le bitonio.

Bon, cette épreuve intense passée, mes bagages à l'intérieur, je pars donc joyeusement dans la Beauce. C'est pas très loin de Paris, comme région, mais boudiou comme on sent la différence ! Enfin l'air pur de la campagne, le cul des vaches, et les serveuses gaulées comme des bouteilles d'orangina. On en rêverait la nuit.

Rien à dire sur le premier rendez-vous mais le second... pardon, le second ! Je tombe sur un cliché vivant. Le gars qui considère que, parce qu'il est directeur, il doit faire du golf. Et vu que je le rencontre, je me dois d'en faire aussi. Je décline poliment, en prétextant qu'il est 17h30 et que voilà, quoi. Il m'excuse et commence à sortir un cigare gros comme mon poignet (ou mon sexe... non ? Bon). Au bout d'une heure, on est super potes. Génial. Je supporte pas ça. Le mec est complètement déchiré, il veut absolument venir faire la tournée des bars avec moi, j'explique que je ne peux pas, il insiste, j'invente un rendez-vous professionnel, il regarde sa montre et me dit "quoi, à 20 heures ?"

Bon ok parfois je suis nul en mensonges. J'improvise un rendez-vous galant, et là il me claque l'épaule avec un sourire entendu. "Ouais ouais, tu as raison de profiter de la région ! Ya des bonnes paysannes, hein ?"

Ok, traitez-moi d'asocial, mais je ne supporte pas les gens qui vous considèrent comme des supers amis au bout de deux heures et qui se permettent ce genre de réflexion, surtout avec le mouvement de hanche qui va avec. Ah la la, on se demande où vont les entreprises françaises avec ce genre de veau tricolore dans les étals.

Bon, si cette personne lit ce blog et s'y reconnaît, je suis mal. Mais bon les chances sont infimes, je doute que ce genre de primates passe du temps sur internet alors qu'il pourrait sauter sa secrétaire.

Prude ? Moi ? Non ! Mais la vulgarité, c'est sympa uniquement quand c'est fin. J'aime pas les gros bourrins. Na, c'est dit.

Je prends donc congé de l'encombrant boulet et me retrouve en pleine nuit au fin fond de l'Eure et Loire (c'est là que certains viennent de comprendre le jeu de mot du début :p) . Qu'à cela ne tienne, je sors mon super truc 3G dernier cri qui permet une connexion internet formidable histoire de tomber sur mappy ou les pages jaunes.

Marche pas.

Génial, vive la technologie, donnez-moi une carte Michelin bordel ! Bon, j'appelle les renseignements, je leur demande "un hôtel dans le 28, euh, non je sais pas où je suis, n'importe quelle ville, oui oui". Petite parenthèse, les gens de France Telecom, là, le nouveau numéro 712, sont pas mal efficaces quand on est paumés. Ils font de gros efforts. Et du coup je trouve un Campanile.

Zetes prêts ? je vais cracher ma bile.

C'est NUL le Campanile ! Je connaissais pas, mais là j'ai eu droit à la totale. Chambre sur l'autoroute, que même avec les volets fermés on entend encore le ronronnement des voitures. Pas de chauffage dans la chambre, tout contrôlé au niveau de l'hôtel (enfoirés !). Pas de wifi (connards !). Un repas qui consistait en un carré d'agneau (ya pas !) euh je veux dire un faux filet (ya pas !) euh donc une omelette de saison. Rien à la télé, je déprime en regardant le Droit de Savoir sur Outreau. C'est affreux (je parle de ma soirée, hein, pas de leur calvaire).

Je m'endors la bave aux lèvres. Le lendemain, 8h du mat , une femme de ménage qui rentre brutalement dans la pièce avec son aspirateur à fond et qui allume la lumière.

Bon.

Je dors toujours nu.

Bon.

Je repousse souvent les couvertures pendant la nuit.

Bon.

"Aaaaaaaah !" que je fais.

"Iiiiiiih !" qu'elle fait.

"Putain mais qu'est-ce que vous foutez ?" que je demande.

"Putain mais pourquoi t'as pas mis l'écriteau "ne pas déranger"" qu'elle me tutoie.

"Parce que je suis arrivé à 22h et que j'ai pas vu" que je me cache sous la couette.

Bon elle se barre. Enfin.

Comme j'ai pas mal de route dans la journée, je me dis que je vais aller m'acheter un ou deux CDs à écouter dans la bagnole histoire de passer le temps. Manque de pot, c'est pas à Tremblay-les-Villages qu'on trouve beaucoup de musique. Je finis par trouver un machin qui s'appelle "Hit Mix 70-80-90". 4CDs avec des hits sur trente ans, je retourne le boîtier et je vois du Bob Marley, du  Nirvana, du Madonna. Bon, c'est éclectique au moins. Comme ya rien d'autre, je prends.

Evidemment, c'est une fois le CD enclenché que je découvre le pot aux roses: il s'agit de remix par un groupe absolument pas connu, et c'est absolument nul. Qui n'a pas entendu la macarena chanté par un mec enroué ne connait pas le véritable sens du mot douleur.

Bref, je vous épargne les rendez-vous de la journée pour arriver au dernier rebondissement: le big boss du groupe que je dois voir à 17h m'appelle à 16h55 pour me dire qu'il doit décommander.

"Mais je suis en train de me garer" je protese
"Ben je vous épargne un créneau, comme ça".

L'enfoiré.

Voilà voilà, c'est donc l'intégralité de mes aventures de ces deux derniers jours. Ne vous inquiétez pas, je suis convaincu que ce soir j'aurai aussi des histoires stupides. C'est un don, faut croire.

Un don. 

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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 21:47

Mesdames et Messieurs les jurys, public chéri mon amour (tm) !

Avant-hier, alors que je reposais dans une béatitude féline et post-coïtale, de nombreuses pensées m'ont assailli. L'une d'entre elles était, certes, "qu'est-ce que je suis doué". Mais il y en avait d'autres, sur le boulot, les amis, le sport-que-je-ne-fais-pas, tout ça tout ça.

Et puis soudain, de ce marasme intellectuel - une idée. Un sursaut. Comme c'est plutôt rare chez moi que le cerveau se connecte après que le sang soit allé se balader plus bas, j'ai haussé un sourcil perplexe. Mais non, c'était bien ça, j'avais bien eu une idée.

Et comme je suis exhibitionniste jusqu'à la dernière goutte, je m'en vais donc la soumettre ici à vos critiques forcément fourbes et vos encouragements forcément sincères. N'hésitez pas à me dire si je fais fausse route, nous rejoindrons les sujets éminemment fédérateurs sur la sodomie.

Bref, voilà l'idée en question: depuis le temps que j'essaie de me remotiver pour écrire quelque chose qui ressemble au commencement de début d'un bouquin, et que ma flemme journalière me conduit à oublier bien vite ces résolutions, il faudrait que ça change. Parce que c'est pas dans un boulot, certes passionnant, mais vaguement corporate, que je pourrai assouvir mes passions artistiques qui déchirent la facture trop serrée d'une chemise en poils d'angora sous le roulement de muscles à faire palir d'envie Vandamme himself. Ce n'est pas un travail salarié qui m'assurera le prestige et l'idôlatrie d'un parterre de filles en furie qui viennent éclore leur bouton au pistil de ma fleur bleue contondante.

Donc, il faut créer. Et plus j'y pense, plus je me dis que j'ai le matériau déjà prémâché. Quand je réfléchis à ce que j'écris sur mon blog, que j'enlève toutes les expériences personnelles, que reste-t-il  ? Je vous préviens, ceux qui répondront "de la merde" seront privés de dessert.

Il reste les théories foireuses, voyons ! De la chaussette au blackjack en passant par l'importance des culottes de coton, la fausse gentillesse des mecs, l'importance de la non-perfection en amour, j'ai des dizaines de théories complètement stupides. Et c'est bien, car le stupide, ça fait vendre.

J'imagine bien une compilation d'une trentaine de ces théories, éventuellement illustrées, et regroupées dans un bouquin de 120-150 pages avec comme titre: "Les théories foireuses: tout ce que vous n'avez JAMAIS voulu savoir sur l'amour et le sexe".

(Merci à Flure pour le dessin tout pourri ^^)

Je suis convaincu qu'il y a un marché pour ça, et puis bon, c'est pas trop compliqué à écrire puisque j'ai déjà l'ossature. Du coup, ça plaît pas mal à ma nature paresseuse. L'ennui, c'est que je ne sais pas si je vais pouvoir trouver autant de sujets vaguement intéressants. Donc je compte sur vous pour m'aider et me donner vos théories débiles. En échange vous serez cités en préface (mais je garde les droits d'auteur, quand même, hein, faut pas déconner).

Alors, que pensez-vous de cette idée ? A votre avis, ça pourrait marcher, c'est le genre de choses que vous pourriez éventuellement acheter, ou bien c'est une idée stupide et j'aurais mieux fait de reculbuter Dulcinée au lieu de chercher illico une feuille et un stylo ?

Que ceux qui ont dit "de la merde" aillent se ranger dans le fond. Privés de

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 12:06

Aujourd’hui, une nouvelle leçon de vie pondue par Grenouille™. Grenouille ™, les seuls conseils solubles dans le café du matin avec toutes les conneries de la veille et la gueule de bois du samedi soir.

Je vous avais promis une théorie foireuse, et vous allez l’avoir. Mais je suis particulièrement fier de celle-ci, parce que je n’ai encore jamais vu d’exception à cette vision de la vie. Vous allez pouvoir me dire ce que vous en pensez, mais je vous préviens, si ça n’est pas un compliment, ça sera impitoyablement censuré ! Ah ça mais.

Bon, en fait c’est pas vrai, mais je serai très triste. Et vous ne voudriez quand même pas me voir pleurer, hein ?

Après ce petit préambule, je commence.

Vous avez entendu parler d’un jeu de cartes qu’on appelle le blackjack ? Mais si, un jeu qui se joue assez fréquemment dans les casinos, avec une banque ? Non ? Ca ne vous dit rien (ceux qui disent oui, dans le fond, je les ai remarqués et je ferai gaffe avant de leur proposer un poker) ?

Pour les ignares, voici en quelques mots les règles.

Vous commencez le jeu avec deux cartes, et vous pouvez choisir d’en piocher plus, une par une. Chaque carte a sa valeur faciale (un 6 vaut 6 points), une figure vaut 10, un as vaut 11 ou 1 au choix.

L’objectif du jeu, c’est de se rapprocher le plus possible de 21 sans jamais dépasser ce chiffre. Si jamais vous le dépassez, vous avez perdu. Si vous obtenez 21 pile, c’est un blackjack. Sinon, c’est la personne qui est la plus proche qui gagne.

Vous avez compris les règles ? C’est pas super compliqué, hein. Bon, ben maintenant, il ne reste plus qu’à vous expliquer pourquoi je viens de vous gonfler pendant 10 minutes avec ces histoires de jeu de cartes. Surtout que, comme chacun le sait, les casinos sont les portes de l’enfer et aucun être sain d’esprit ne saurait s’y engouffrer sans avoir au préalable béni sa gourmette et reçu la Sainte Onction des mains d’un prêtre assermenté.

La raison est simple : depuis l’avènement d’une certaine ‘consommation’ en amour (que les sites comme Meetic ont encore amplifié), l’amour et le couple deviennent comme le blackjack.

On regarde sa main, et on se demande si on doit rester là, avec la personne avec laquelle on est, ou bien si on doit tirer une carte supplémentaire.

Quand on n’est pas bien avec la personne, le choix est évident. On passe à autre chose. Mais même quand on est bien, on ne peut s’empêcher d’avoir un doute. On ne peut s’empêcher de se demander si, ailleurs, ça ne pourrait pas être mieux. On est très content de ce qu’on a, hein, mais est-ce que ça ne serait pas aussi formidable, même mieux, avec une autre fille ?

C’est tout le danger de ce genre de réflexion. Chacun regarde ses cartes, chacun réfléchit, et se demande si le score qu’il a est suffisant ou si il vaut mieux continuer à jouer.

Après, chaque personne est unique et aura un seuil différent. Vous aurez des gens qui seront très contents avec 12 ou 13 et ne chercheront jamais à essayer d’améliorer leur score. Ils auront peur de perdre ce qu’ils ont construit, et de ne jamais trouver mieux (même si, selon les règles, il n’y a pratiquement aucune chance que ça arrive). Vous aurez une majorité de personnes qui essaieront de se retrouver à 17 ou 18 avant d’abandonner, et de vivre avec bonheur tout en sachant qu’il leur reste éventuellement une marge de progression, mais qu’ils sont déjà suffisamment bien pour ne pas tout gâcher. Et puis vous avez les perfectionnistes, qui même à 20 vont essayer de tirer quand même une dernière carte, de tomber sur un as, de découvrir la femme parfaite pour eux, de vivre l’amour véritable des contes de fées dans une orgie de tendresse, de sexe et d’admiration.

Seulement parmi tous ces gens qui rêvent de mieux, toutes ces personnes qui se demandent si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, vous allez en avoir beaucoup qui vont dépasser les 21 – et ne retrouveront jamais rien d’aussi formidable que ce qu’ils ont vécu avant.

 

Hum. Voilà voilà. C’était donc la théorie du blackjack, la classe nan ? Vos impressions ?

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3 mars 2006 5 03 /03 /mars /2006 20:26

5, pour être précis.

Bon, en dehors d'une vieille critique du film Narnia, on ne peut pas dire que je vous ai vraiment gavé avec mes goûts personnels en matière de musique, de lecture, de cinéma. Pour une raison simple: j'ai des goûts de chiotte et je ne voudrais pas vous imposer ça. Et puis franchement, au lieu d'encenser ou de descendre un auteur, c'est tellement plus intéressant de parler de cul.

Mais là, quand même, je voudrais filer un coup de chapeau. A retardement, vu qu'Anna Gavalda est devenue célèbre voici quelques années et que je viens de la découvrir. Mais comme le dit le proverbe breton, "mieux vaut un coup de chapeau tard qu'un kenavo tôt". Ne cherchez pas, il n'y a pas de contrepéterie.

Anna Gavalda, donc..  Pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore, c'est une écrivain née en 1970, qui écrit de la littérature "parlée" avec un talent certain. Elle a une plume acérée qui lui permet en quelques phrases de faire vivre ses personnages avec une intensite impressionnante.

J'ai récemment lu je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, son recueil de nouvelles. Bah c'est bluffant. C'est vraiment bon, les nouvelles sont caustiques à souhait, émaillées de références culturelles, les personnages savoureux. Une lecture indispensable même pour ceux qui n'aiment pas le format "nouvelles". J'aimerais bien vous en conseiller une en particulier, mais hors de question de déflorer le sujet. Une fois pour toutes, je n'aime pas les déflorages (ations ?).

"Mais, mais, mais, 'spèce de sale boulet, pourquoi est-ce que tu nous gaves avec Gavalda, pourquoi ahanes-tu Anna; Alpha bête, je croyais qu'on était sur un blog réservé à l'amour".

Ouais. Et je ne suis pas hors sujet. Patce que son dernier roman, Ensemble c'est tout, ne parle que de ça. De l'amour entre personnes complètement différentes, qui n'arrivent même pas à croire qu'elles sont faites l'une pour l'autre. Et c'est beau, et c'est émouvant comme tout, et ça m'a fait chialer comme un môme dans le train. Oui, parce qu'en plus de toutes mes qualités, je suis aussi un grand sensible.

Bref, lisez du Anna Gavalda. C'est grand, c'est beau, c'est bon, c'est formidable. J'aime, ou comme on dit maintenant, je kif à donf grave sa mère.

Sur ce, je vous abandonne et je reviens demain avec une théorie foireuse sur l'amour qui va bouleverser toute votre conception du bien et du mal ! Parce que l'enfer est pavé de bonnes intentions et qu'avec la directive Bolkenstein ça sera pavé moins cher.

 

Sur un tout autre sujet, j'ai - vraiment - passé une excellente nuit. Merci.

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2 mars 2006 4 02 /03 /mars /2006 20:30

Je ne sais pas si certains, parmi les plus anciens lecteurs, se rappellent de l'état de mon appartement. Oui ? Non ? Dans le doute, allez faire un tour par ici pour vous rafraîchir la mémoire.

Bon, soyons honnêtes, l'irruption de Dulcinée a rendu les choses un peu plus rangées, les pièces un peu plus propres, la cuisine un peu plus immaculée (macho ? qui a dit macho). Mais à force de vivre dans une porcherie, je ne réalisais pas encore les efforts qu'il restait à faire. Le retour sur terre fut brutal.

Figurez-vous que Dulcinée a des amies. Plein, en l'occurence. Des amies infirmières, des amies de lycée, de collège, de pion-dans-un-lycée, des brunes, des rousses, des blondes, des grandes, des petites, des belles, des moches, des stupides, des brillantes.

Bon. Jusque là, rien que de très normal. Sauf qu'il y a trois jours, Dulcinée s'écrie "tiens, mais j'ai trois copines qui me proposent un ciné, est-ce que ça te tente ?"

"Oui" réponds-je avec mon air pervers (seul dans le noir avec quatre filles, qui refuserait).

Bon, je me prends une baffe, et on y va. Là encore, normal.

Sauf que, rebondissement (parce qu'il faut un rebondissement, sinon vous allez finir par vous faire profondément chier), nous n'avons pu avoir la séance pour cause d'embouteillage au cinéma. Munich, c'était, le film. Si vous l'avez vu, vous pourrez me dire si on doit se lamenter ou non de l'avoir raté.

Bref, alors qu'on se pèle les couilles et les ovaires dans la bise hivernale des Champs qui court, qui court autour des passants pressés, une idée vient soudain à Dulcinée: "ah mais t'habites juste à côté et t'as plein de DVD, on a qu'à s'en mater un !"

Exclamations enthousiastes de tout le monde sauf de votre serviteur, qui imagine la catastrophe. Parce que, bon, c'est pas que ce soit le bordel, mon appart. Mais il existe encore des personnes peu éduquées qui semblent considérer que les emballages de chocolat sur le carrelage n'ont pas lieu d'être, et que la moquette n'est pas un bon endroit pour entreposer la vodka. Je sais, c'est incompréhensible, mais on se fait omerter par une nomenklatura trotsko-sovieto-fasciste aux relents bergmanniens.

Hum. J'avais promis de caser cette phrase, c'est fait.

"Oui, oui !" clament les filles en folie, "non, non" murmuré-je à Dulcinée, mais peine perdue, le troupeau gynécé-esque s'ébranle dans une sourde clameur de talons aiguille et de langue de pute. Parce que, je veux pas dire, mais qu'est-ce que ça peut languedeputer quatre filles ensemble ! Bon, j'avoue que je suis pas mal doué dans le domaine pour un mâle lambda, mais je m'avoue battu à plate-couture.

Et la distance s'amenuise, et mon appart s'approche, et l'angoisse m'étreint. Putain, il doit y avoir un reste de taboulé sur la table, des capotes partout, des vêtements épars, des documents en bordel, c'est pas possible ! Et puis rien à boire, rien à manger de particulier. Oh my god. Je n'ose imaginer la réaction qui va suivre.

Petit intermède, on s'arrête donc chez mon arabe du coin. Il est super sympa, le gars, mais un peu bourru. D'habitude, il lâche trois mots maximum. Et là, soudain, raz de marée dans son magasin. Quatre filles qui commencent à choper tout ce qui passe, à faire des commentaires sur son style et comme sa barbe de trois jours lui donne un petit air de Sean Penn. Le mec est aux anges, je viens de gagner un rabais à vie de 10%, là. J'hésite à lui proposer une des filles pour la nuit mais un regard acéré de Dulcinée me fait comprendre que ce genre de blagues est moyennement toléré..

Puis l'insoutenable arrive. Je pousse ma porte - et je rentre pour planquer le plus compromettant. Trois secondes plus tard, elles sont sur mes talons. Et là, le silence.

Ok, c'est reposant, mais là n'est pas le sujet. Un vrai beau silence, le genre de truc gêné qui veut dire à Dulcinée "ah ouais quand même, et tu tolères ça ?" Dulcinée répond par un silence tout aussi éloquent, du genre "ouais et alors ?" et cette bataille de silence se prolonge pendant que je décapsule les bières et que je sors le DVD.

Puis tout d'un coup la voix leur revient. "Dis donc, tu crois qu'on peut prendre 10mn pour te ranger ton appart ?" suggère l'une des filles.
"Oui, parce que c'est quand même le bordel" acquiesce la seconde.
"Ca prendra pas longtemps, hein, t'as une poubelle quelque part ?"

Grand moment de solitude. Je sais que c'est le bordel, ok, mais quand j'invite du monde je fais un effort, d'habitude. Alors que là... gloups. Je sentais les larmes couler sur ma joue alors que la souffrance devenait trop importante pour mon petit coeur fragile.

Non, je déconne. Je leur ai filé des serpillères.

Bon, au final pour éviter de tourner la télé elles ont pris leurs aises dans mon lit, ce qui me permet donc d'affirmer avec joie et bonheur ici que j'ai été dans un lit avec quatre filles à la fois. Le fait que les vêtements soient présents n'a aucune espèe d'importance, je maintiens, na, ne brisez pas mes fantasmes !

Au final, on s'habitue très vite à mon bordel. Même les plus prudes ont fini par se détendre et considérer que le paradis sur terre avait un nom: l'antre du batracien.

Et elles se sont barrées en languedeputant de plus belle et en disant à Dulcinée qu'il fallait me mater et m'apprendre à utiliser l'eau savonneuse. Mon allusion à la sodomie est probablement tombée à plat.

Damn.

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28 février 2006 2 28 /02 /février /2006 19:38

Eh oui, on a tous été un jour cet adolescent balbutiant, les nerfs dans les chaussettes, le coeur dans la gorge et le pouls dans l'anus, qui se trémousse naïvement devant sa cible-potentielle-pour-devenir-la-future-mère-de-ses-enfants-ou-sinon-juste-pour-baiser-si-elle-veut-bien.

 

 

Regardez-le ! Il est là, dans ses vêtements trop grands, dans son jean trop serré. Il transpire, ses yeux clignent, sa pomme d'adam monte et descend au rythme de ses déglutitions. Elle est belle, cette fille (enfin, elle est pas moche (enfin, elle est pas trop moche (enfin, elle est accessible))) et il s'est décidé à lui proposer une sortie.

 

 

 

 

Seulement voilà, il est timide. Il a pensé et repensé son scenario d'approche dans le silence de sa chambre, mais tout ce qui paraissait évident quand il faisait ses répétitions devant le miroir semblent soudain tomber complètement à plat. Il n'ose plus. Il se trouble. Il va faire demi-tour.

Ce qui le bouffe, finalement, c'est le refus qu'il va se prendre dans la gueule. Il a une estime de lui très vacillante, et un rateau le conforterait dans son image de loser. Il ne peut pas se permettre ça, pas maintenant, pas encore. Il imagine déjà la scène:

 

 

"B...b... bonjour" qu'il dirait, en balbutiant évidemment. "Tu veux... tu veux prendre un..." Il ferait une pause pour rassembler ses pensées. Puis tout sortirait d'un coup. "Un verre ? Tu veux prendre un verre avec moi après les cours au bar du coin ? C'est moi qui paie !"

 

 

Oui, parce que le "c'est moi qui paie" est un argument souverain chez le pauvre adolescent.

 

 

Et là, la sanction tomberait, impitoyable. La fille le fixerait de ses yeux sombres de rapace en rut et cracherait "non désolée j'ai piscine".

 

 

Paf. L'orgueil démoli, la souffrance à fleur de peau, l'ado court se jeter d'un pont et s'écrase la gueule sur le bitume trente mètres plus bas. Il y a du sang partout, c'est dégueulasse, les gens qui se suicident ne pensent jamais à quel point ils risquent d'éclabousser les passants. C'est égoïste, un suicidaire. Pensez aux notes de teinturier des pauvres badauds !

 

 

Mais, n'en déplaise aux différentes entreprises de pressing, nous pouvons empêcher ce massacre. Oui, nous le pouvons ! Car ici et maintenant, ô public en délire, je vais te livrer la recette du secret anti-timidité. Le FBI, la CIA et les RG ont cherché à l'extorquer, mais aucun n'est parvenu à ses fins. Il ne reste qu'à espérer qu'ils ne connaissent pas l'adresse de ce blog. Oh, et comme cette méthode a dix ans, j'ai l"antériorité sur tout boulet qui l'aurait reprise, par exemple dans Mars & Venus ou autre connerie du genre. Ah, ça mais !

 

 

Voilà donc la stratégie. Au lieu de proposer quelque chose directement à la fille - auquel cas tout dépendra de sa réponse - on propose quelque chose d'anonyme dans lequel elle s'intégrera.

 

 

Vous ne comprenez pas ? C'est normal, je m'exprime comme une merde. Pour illustrer, je vais prendre un exemple

 

 

"Tu veux voir un film demain avec moi ?" ---> Mauvais
"Je vais voir Tirliponpon sur le chihuahua demain, ça te dirait de m'accompagner ?" --> Bon

 

 

Quelle est la différence ? Ah, c'est très subtil, mais pourtant c'est un monde pour le timide. Dans le premier cas, s'il se fait jeter, il n'a plus qu'à partir la queue basse et la libido à zéro en sachant qu'il vient de se griller. Car c'est la fille l'élément essentiel.

 

 

 Dans le second cas, il peut simplement hausser les épaules en disant "ok, je te raconterai". Il retentera sa chance une autre fois. Car c'est le flim l'élément essentiel.

 

 

Sans compter qu'il informe la fille qu'il a une vie sociale aussi, non mais sans dec, et que c'est pas parce qu'il est boutonneux qu'il ne va pas au ciné.

 

 

Eh ouais, c'est une protection magnifique !

 

 

Prenons quelques autres exemples pour voir que ça s'adapte à toutes situations:

 

 

"Tu veux prendre un verre ?" --> Non
"Je passe découvrir un bar sympa demain près d'Odéon, ça te dit de m'accompagner ?" --> Oui

 

 

"Tu veux faire du roller avec moi ?" ---> Mauvais
"Je vais me faire une petite balade en roller ce week-end, tu serais tentée de venir ?" --> Bon

 

 

Attention cependant aux limites du système. Evitez de dire "j'aimerais tirer mon coup ce soir, tu veux participer ?"

 

 

Et voilà, je vous ai légué ma science de l'époque où j'étais timide et bredouillant. Faites-en bon usage, c'est un héritage ancestral qui vaut de l'or !

Demain, je ne veux voir que des couples ! En rang d'onion !

 

Hum. 

 

 

 

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26 février 2006 7 26 /02 /février /2006 23:53

Allez, un petit article sur un sujet qui me tient à coeur: la notion de gentillesse dans les relations homme-femme. Je sais, je l'ai déjà exposé dans d'autres interventions, mais jamais sur le blog, donc il était temps de corriger cette erreur. Attention, hein, ça va devenir un article sérieux.

Ca fait pas mal de temps que je vois les gens déçus en amour incriminer leur trop grande gentillesse, ce qui est déjà marrant en soi. Au leiu de se remettre en cause, on blâme nos qualités que la fille n'a pas su déceler. C'est quand même stupide. Le principe de base, c'est qu'on est quand même responsable à 90% de la rencontre qu'on fait, donc si ça ne colle pas et qu'on se fait jeter, c'est nous qu'il faut blâmer et pas la fille.

"Oui mais elle était trop occupée par ses études". Bah non, à partir d'un niveau de contact suffisant, elle aurait trouvé un peu de temps pour nous voir.

"Oui mais elle a pas encore oublié son ex et ne veut plus s'engager". Bah non (bis), le deuil peut tout aussi bien se faire à deux, à condition de tomber sur la bonne personne.

Bref, si on n'attire pas quelqu'un, ce n'est pas la faute de l'autre mais de la nôtre. C'est déjà une bonne base.

Mais revenons au sujet de base: la gentillesse. Si vous êtes comme moi, vous en connaissez des centaines, de gars comme ça. Mais si, vous savez, les mecs qui disent "ouais, je suis trop gentil, les filles n'aiment pas les mecs gentils". Généralement, ils rajoutent même "d'ailleurs elle ne fait que sortir avec des connards qui la traite mal, franchement elle est trop conne cette fille." Et si vous avez deux specimens de mecs qui discutent sur ce sujet, le ton monte jusqu'à devenir "de toute façon, les filles, toutes des salopes, elles nous méritent pas". Haha.

Il y a même un livre de référence pour les gens qui pensent comme ça. Un tissu de conneries, écrit par un pseudo psychologue qui essaie de surfer sur l'air du temps. Sa théorie: la majorité des mecs est trop gentille et cherche à faire plaisir à sa copine en négligeant son propre bonheur. Du coup, ils se sentent piétinés quand on ne leur rend pas leur amour pur et désintéressé.

 

 

Bah je vous le dis clairement, conneries, conneries, conneries. Ca m'énerve, quand j'entends ça. Déjà, la rien que le fait de se dire qu'on est trop gentils est une aberration. Ca veut dire qu'on fonctionne selon un mode de troc: "je suis gentil, donc il faut que tu sois gentille sinon tu es une conne" ou encore "je fais l'effort d'écouter tes problèmes de gonzesse donc t'as intérêt à accepter de coucher avec moi après". Et je ne caricature presque pas.

Donc oui, les gens qui se disent trop gentils ne sont pas des "gentils" justement mais des égoïstes formidables. Ca, c'est mon premier point.

Le deuxième point, c'est qu'ils confondent "gentillesse" avec "mollesse" et "passivité". Et cela, malgré tous les conseils qu'on essaie désespérément de leur donner. Je vais donc repréciser les choses ici, parce que ça aussi ça me gave.

Je reprends mes exemples fétiches.

Si une fille dit: "qu'est-ce qu'on fait ce soir ?" et que vous répondez "comme tu veux", ce n'est pas de la gentillesse. C'est de la paresse intellectuelle, c'est de la mollesse, c'est exaspérant. Ca montre d'une part qu'on est indécis, d'autre part qu'on ne s'intéresse pas à la personne en face de nous.

La personne gentille, elle, a déjà une idée assez précise de ce qui pourrait plaire à la fille, car il l'a écoutée avec plaisir. Il répondra quelque chose du genre "bah écoute, tu m'avais dit que tu voulais voir ce film, on pourrait y aller. Sinon, si tu préfères marcher, on se fait une petite balade en bord de seine, et on finit dans un bar ?"

Bref, il y a du choix, une décision, un souffle de vie, quoi. Ca, c'est de la gentillesse. Ca, c'est une manière agréable d'orienter les choses. Ca, c'est bien perçu.

Vous allez me dire que je suis macho, j'ai l'habitude ^^. Mais il n'empêche qu'au final, on est toujours dans le même schema. L'homme propose, la femme dispose. Et si l'homme ne propose pas, bah ça casse tout.

Donc voilà, prenez-vous en main (hum) et vous verrez que les choses se passeront beaucoup mieux. Mais au final, si la fille vous envoie chier, eh bien c'est la vie. Parce que ce n'est pas parce que vous avez "fait l'effort" de l'écouter qu'elle vous doit quelque chose en retour.

Et puis, observez autour de vous. Parmi les filles avec lesquelles vous n'envisageriez jamais de sortir... il y en a beaucoup de gentilles :p

Bon, histoire d'adoucir le côté brutal de la note, et comme je l'avais promis, voici Dulcinée au ski. Et toujours, le joli carré blanc, bien cadré, très sensuel.

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25 février 2006 6 25 /02 /février /2006 18:48

Comme à chaque fois que je n'ai pas trop le temps de rester devant l'ordi le week-end, je vais me défausser en parlant de google. C'est sympa, ça fait toujours rigoler bêtement, ça prend trois secondes à copier/coller. Bref, ça ne mange pas de pain.

(C'est débile comme expression "ça ne mange pas de pain").

Pour ceux qui ne connaissent pas encore, on a un outil de statistique qui nous permet de savoir quelles phrases ont été écrites dans les moteurs de recherche pour arriver chez nous. Et le résultat est...

Dans la catégorie "je veux être sûr de tomber sur le bon blog":

batracien blog drague dont on est le héros humour sexe grenouille

Dans la catégorie "Mais qu'est-ce que je fous là, c'est pas du tout ce que je voulais":

Musique de Il était une fois la vie
Dans quel cas l'eau est bleue
Réussir un entretien d'embauche

Dans la catégorie "faire court, c'est toujours mieux":

Putain
Cunni
Zob
Amour


Dans la catégorie flatteuse:

Blog tres drole

Dans la catégorie peu flatteuse:

Blog a chie

Dans la catégorie mignonne:

Etre doux et tendre avec sa copine pour pas qu'elle parte
Je l'aime et elle m'aime
Amour si fort que je pleure
Comment rendre sa copine heureuse


Dans la catégorie santé/beauté que je viens d'inventer pour l'occasion:

comment perdre du poid de la poitrine, du ventre, du menton, et avoir les seins quand meme


Dans la catégorie technique

Comment réussir un cunnilingus
La sodomie sans mal
Comment dégrafer un soutien-gorge
Comment je glisse culotte

Dans la catégorie "merde, j'aurais pas dû parler religion"

Islam et amour
Islam, comment dire à une fille qu'elle nous plaît
Vierge religion musulmane
Mahomet caricature sexe


Dans la catégorie "non vraiment j'aurais pas dû en parler"

Mahomet dans le cul
Islam sexe fille sodomie
Caricature grosse bite religion
religieuse grosse salope

Dans la catégorie "ya quand même des gens bizarres" (enfin encore plus que le reste)

Photo sexe couple corrèze
Poireau ki sexe dans le poireau vert toute nu

Si quelqu'un est capable de m'expliquer la dernière recherche..... :o

 

Sur un autre sujet, je viens de découvrir que quelqu'un avait fait une caricature de ce blog. Même s'il n'a pas l'air de m'aimer des masses, je trouve ça plutôt flatteur. Mon premier stalker, vous imaginez ! C'est le début de la gloire, bientôt les filles nues.

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