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11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 18:42

C'est beau, ces mots, lorsqu'ils sont prononcés durant un mariage. Ca donne un frisson de la moelle épinière, un battement de paupière, le regard tout amoureux des deux personnes qui vont s'unir pour la vie (enfin, jusqu'au divorce).

Ouais, c'était un beau mariage. Ce qui ne m'a pas empêché de faire mon boulet. C'est plutôt une bonne nouvelle, du coup ça fait plus de choses à écrire.

Commençons par le commencement. Je me lève super tôt le samedi matin pour préparer cette grande journée. Aux alentours de 9-10h, quoi. Je ne savais même pas qu'il y avait des gens dans les rues le samedi matin, c'est beau ! Pourtant ça grouille de partout, à croire que personne ne fait de grasse mat. Du coup, moi qui étais allé porter quelques chemises au pressing pour avoir une bonne gueule, j'ai tout de suite l'air con. Il y a au moins dix personnes devant moi, et l'heure tourne.

Courageux comme un aurochs, soufflant comme un buffle, souple comme un cougar, majestueux comme un colibiri, je me faufile devant tout le monde en disant "pardon, pardon, désolé, ya urgence, c'est pour un mariage, pardon,  pardon".

Bon. C'est à ressortir, l'excuse du mariage, parce que personne ne m'a trucidé sur place. Du coup j'ai squeezé la queue et demandé à l'accorte demoiselle du 5 à sec si je pouvais avoir ma chemise dans le demi-heure parce que euh bon voilà quoi. Elle me lance un regard assassin et promet qu'elle va s'en occuper. Ouf. Une bonne chose de faite.

Maintenant, le cadeau. Je trouve une su-perbe carte dans la librairie du quartier. Un machin avec marqué "tu draguais, tu draguais, maintenant tu ne pourras plus. Tous mes voeux de bonheur pour ton mariage !". De très bon goût donc exactement ce dont j'avais besoin. J'y ai glissé le chèque que j'avais décidé de faire pour essayer d'être original, et la feuille blanche qui contiendrait bientôt la septième merveille du monde, le poème improvisé que j'allais leur remettre. Ouais, motivé le batracien.

Sauf que le temps de récupérer la chemise, programmer le gps et prendre une douche, l'heure tourne. Je suis à la bourre, du coup je prends la carte vierge et je pars en trombe. 1h30 pour faire Paris-Béthune, j'espère que vous admirez l'artiste. A ce propos, c'est quand même sympa ce principe de prévenir des radars avec un panneau, du coup ça enlève tout intérêt auxdits radars. C'est con ce système. M'enfin je ne vais pas m'en plaindre.

La cérémonie commence à 14h30, je gare la voiture dans le parking de l'église à 14h22. Bien joué. Bien géré.

Bon, là, ceux qui ont un peu suivi vont se faire un plaisir de me rappeler que ma carte est toujours vierge. Je sors un stylo et dans la bagnole étouffante, je leur tourne un magnifique panégyrique digne de Victor Hugo mais sans la barbe. 14h31. Je m'engouffre dans l'église.

14h32. Je ressors de l'église. Le mariage précédent n'était pas terminé. Ah, c'est pour ça que les autres attendaient dehors, je me disais aussi.

14h40, cette fois c'est bon, on y va. Je vais saluer le marié et la mariée. Oh my god, elle est vraiment superbe. Toute la prépa me revient à l'esprit. Merde, elle est géniale cette fille. Bon, l'ennui c'est que son mec aussi est super sympa, du coup je ne peux même pas l'envier avec bonne conscience.

 

 

On rentre dans l'église, la musique commence à jouer. Quelqu'un marche sur le voile de la mariée qui part brutalement. Philosophe, le prêtre murmure "Normalement on l'enlève au moment du baiser nuptial mais de toute façon je pense que vous avez déjà pris de l'avance".

Ouais, parce qu'on avait quand même un Power Prêtre de qualité, là. Si tous étaient comme ça, j'irais plus souvent à la messe. Son homélie sur le mariage ressemblait un peu à mon blog, en fait.

Morceau choisi: "Ouais, maintenant on voit des gens qui s'unissent pour cocooner devant la Nouvelle Star ! Mais l'amour de dieu, c'est pas ça ! C'est le désir, c'est la puissance du désir, c'est la conception d'enfants qui courront gaiement dans le jardin que vous ne manquerez pas d'acheter"

Power Prêtre, donc. Sauf que malheureusement, comme tous les gens qui savent bien haranguer les foules, il en a profité pour légèrement dévier sur 1) la perte de vocation épiscopale et 2) le besoin d'argent pour rénover son église. Du coup il y a eu deux quêtes, une au début et une à la fin durant l'offrande.

Et là, Batracien devient rouge vif de honte. Car dans ma précipitation, j'ai laissé pas mal d'affaires dans la bagnole, et en particulier mon portefeuille. Bah ouais, quel intérêt d'emporter ma CB dans une église, m'étais-je demandé in petto. Ben j'étais bien inpetté maintenant.

Heureusement, le destin farceur m'a sauvé la vie. Une fille juste à côté de moi dans la rangée se penche soudain vers moi et me fait "Désolée mais je suis sûre qu'on s'est déjà vus à un moment ou à un autre, je me rappelle pas quand."

Je la regarde. Ouais, elle me rappelle en effet quelqu'un, mais alors à quel moment ? J'ai une mémoire de merde, décidément. Du coup, je fais ce que n'importe qui aurait fait à ma place.

"Ah ouais bien sûr ! Ca tombe bien, tu aurais de l'argent pour la quête ?"

Pour les mauvaises langues, je l'ai remboursée à la sortie, hein. Mais je pense qu'elle ne s'attendait pas franchement à cette réplique.

Bon, le mariage passe en accéléré, la liturgie évolue plus vite que je pensais. On n'a même pas eu le '"si quelqu'un s'oppose à cette union blablabla". Mais bon c'est peut etre uniquement dans les films américains. Dommage, j'aurais bien aimé m'opposer, pour rire (huhu, sommes-nous donc taquins).

Finalement, la cérémonie se termine. Les mariés se roulent une pelle (putain, elle est sexy quand même) et nous applaudissons à tout rompre. Puis, direction le vin d'honneur.

Le vin d'honneur, c'est le truc le plus chiant dans les mariages. Le moment que tout le monde redoute. Heureusement, d'habitude, c'est 2-3 heures maximum. Bah là non. De 15h30 à 20h30, sans que je connaisse personne, la classe internationale. En plus, étant Dulciné-isé, je ne pouvais même pas draguer pour passer le temps.

Tiens, en parlant de drague, gros moment de solitude lorsque la mère de la mariée (que je ne connais pas) vient vers moi en disant "tiens, j'ai l'impression que je vous ai déjà vu vous !"

Moi: "euh je ne pense pas. J'étais simplement avec votre fille en prépa"
Elle: "Ah bien sûr ! J'ai du confondre alors... bon et alors vous faisiez partie de ceux qui la draguaient en prépa et qu'elle fuyait comme la peste ?"
Moi: .....
Elle: "Je plaisante, je suis sûr qu'avec vos yeux elle vous serait tombé dans les bras" 
Moi: *suicide au punch*

Le vin d'honneur avance. Je finis par réunir un petit groupe sympa histoire de passer le temps mais bon, le temps passe quand même lentement. Du coup, je fais le tour de mon carnet de téléphone histoire de passer le temps (Daviso, boulet sur messagerie). J'écoute même les histoires de guerre d'un grand-père qui passait dans le coin.

Parce que ce n'est pas n'importe quelle cérémonie, hein. Les familles ayant les moyens et voulant le bonheur de leurs enfants, on a droit à une fontaine de champagne, une fontaine de jus d'orange, des pâtisseries Lenôtre dans tous les sens, et un gigantesque jardin avec le soleil qui tape.

Enfin, l'heure arrive ! 20h30 ! Enfin la bouffe !

Là, j'ai une très agréable surprise (et je le dis sincèrement): il y a 16 tables pour tous les convives. Or le plan de table m'installe en face de la mariée. Je sais qu'ils ont fait ça parce que je ne connaissais personen d'autre, mais ça m'a quand même fait super plaisir. Du coup, le repas s'est très bien passé. D'autant plus que, comme déjà dit, le marié est très sympa aussi. Par contre, il y a également des photos à foison de leur rencontre, de leur parcours (8 ans ensemble), etc. Et j'ai un coup au coeur en voyant les plus anciennes. Je ne me rappelais plus à quel point elle pouvait etre mignonne en prépa.

L'alcool coule à flots, les sketches s'enchaînent. Je mélange punch, martini, vodka, champagne, vin blanc, vin rouge. Tout d'un coup, ma voisine de gauche me semble tout à fait sensuelle (ouais, l'alcool a cet effet sur moi). Je commence à la dragouilller, tout en restant d'une fidélité exemplaire (ils devraient donner des médailles pour ce genre de trucs). Il doit etre 5h du mat, je suis sur la piste, je me fais vaguement chier. La fille me demande si je rentre au même hôtel qu'elle. Et merde.

Sur une impulsion, je fais mes adieux aux mariés et je quitte l'endroit pour retourner à Paris.

220 bornes à 5h du mat avec un taux d'alcoolémie vaguement élevé. C'est mal. C'est très mal. Kids, don't do this at home. Mais tout se passe bien et je réintègre mes pénates.

Wala. Ouf. La note fut longue, pour une fois.

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9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 18:50

Il m'arrive parfois d'être un boulet monumental.

Non, non, n'essayez pas de le nier et de me consoler, je sais que c'est vrai. Et là, ça commence à prendre des proportions inquiétantes.

Prenez ce week-end par exemple. Demain, je suis invité à un mariage à trouduculdumonde-sur-oise. 3h de bagnole, que je vais faire avec un véhicule de loc payé par le boulot, vivent les abus de biens sociaux.

Mais ce n'est pas ça, le souci. La mariée est, ai-je oublié de préciser ce détail, la fameuse fille qui m'avait fait vriller le coeur et battre le sexe (à moins que ce ne fusse le contraire et qu'elle le susse). Rappelez-vous, c'est d'elle dont je parle.

Ben ouais. Pas de bol, j'ai gardé d'assez bonnes relations avec la fille de mes rêves (enfin l'ex fille de mes ex-reves, parce qu'elle a bien grossi depuis, hein, et que nous sommes tous d'accord pour dire que c'est rédhibitoire) et du coup elle m'invite à son mariage pour que je puisse me repaître de son bonheur sans tache avec l'homme de sa vie. C'est fourbe et cruel.

Mais ce n'est pas ça non plus, le souci.

Le véritable ennui, c'est que je viens de réaliser que, généralement, dans un mariage, on est censés offrir quelque chose. En plus de sa présence, je veux dire. Or je ne m'en suis absolument pas occupé. Les mariages et moi, ça fait vaguement deux. Pour ça que d'habitude je laisse la dulcinée du moment s'occuper de ces préoccupations bassement terre à terre et me rappeller que, ah oui, il y a une liste.

Mais je ne sais pas s'il y a une liste. Je ne vais connaitre personne. Je suis tout triste. Comment faire, comment faire ?

Vous auriez une idée de cadeau pas trop stupide et à peu près original pour couple bobo-beauf d'une vingt-sixaine d'année qui va consommer son union sacrée dans une orgie de champagne ? Ca m'aiderait pas mal, en fait.

En échange, je vous dirai si les demoiselles d'honneur avaient beaucoup de vertu(s).

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9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 11:23

...mais ça valait quand même la peine d'être mentionné.

Plus le temps passe, plus les gens sont étranges.

 

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8 juin 2006 4 08 /06 /juin /2006 18:54

Il est temps de faire un grand voyage dans le temps, mesdames (mesdemoiselles !), messieurs. Fermez les yeux, et projetez-vous dans le passé.

Assez parlé de cocker, assez parlé de sexualité débridée, de sensualité à fleur de peau, de réveils sauvagement joueurs et de coït non-interruptus.

Revenons à un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, une époque où j'étais la pureté, la fraîcheur et l'innocence personnifiées. Bon, ça veut dire douze ou treize ans, ça. Les premières montées de sève. Les premières surprises primesautières. Le réveil soudain humide au milieu d'une carte de France savamment dessinée. La puberté, quoi (sans les boutons - j'ai échappé aux boutons).

Pur et innocent, donc, je n'ai pas bénéficié de l'enseignement poussé que mes amis ont pu avoir par l'intermédiaire de Canal+ (pas d'abonnement) ou des films de cul loués au videoclub (pas de magnétoscope). Vous imaginez donc l'innocence de ma jeunesse. Si si, je suis sérieux, je ne connaissais absolument rien au sexe, et le "comment on fait les bébés" était très loin dans ma liste de priorités.

Du coup, mes premiers émois pubertaires, je les ai connus autrement. J'ai honte, j'ai honte. Mais c'est M6 et ses Dance Machine qui m'ont fait me rendre compte qu'une fille, ça avait quand même de la gueule. Voir des chanteuses court vêtues se trémousser sur de la mauvaise dance aux paroles suggestives, ça avait un effet boeuf. Aaaaaaaah, les mouvements de bassin des danseuses de Corona, de 20 fingers (don't want no short dick man !), toute une époque. Shakira n'oserait pas faire la moitié de ce qu'on pouvait voir sur scène.

Freud lierait certainement ces expériences pré-adolescentes avec le fait que je suis et reste fasciné par les filles qui dansent bien. Ce n'est même pas une question de beauté, mais l'aura projetée par une fille qui ondule, je ne peux pas m'en débarasser. J'avais vraiment apprécié la Miss Podium pour ça, la stagiaire faisait des chorégraphies à faire baver de désir un eunnuque andropausé, Pinkette m'a complètement mis sous le charme de ses ondulations lors de la dernière soirée en boîte, et Dulcinée évidemment se débrouille très bien en soirée infirmière.

La danse, c'est l'antichambre de l'amour. Un corps qui ondule, il n'y a rien de plus excitant. C'est incroyable tout ce qu'il peut y avoir dans un simple mouvement de bassin.

Je suis vaguement primitif en fait comme mec.

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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 19:42

Vous avez déjà lu Crocs Blancs ? Mais si, le film où un gamin apprivoise un chien-loup agressif comme tout, c'est beau, c'est délicieux, c'est Jack London (ou alors je confonds et on peut me pendre).

Histoire de spoiler la fin à ceux qui ne savent pas choisir leurs lectures... le gamin, pour sauver la vie de son chien, le repousse à coups de pierre pour le faire fuir et retourner à la vie sauvage. Mais le chien ne comprend pas pourquoi son ami de toujours se comporte ainsi. Il est profondément blessé par cette attitude, trahi, traîné dans la boue. Il reste sous le déluge de pierres jusqu'au dernier moment et finit enfin par partir.

Bon, ben moi j'ai pleuré. Pas parce que c'est émouvant en tant que tel (même si, hein, quand on est p'tit bout d'chou) mais surtout parce qu'il y avait cette absolue confiance de la part de l'animal, cette dévotion sans bornes, cette fidélité sans limites - et que tout ça s'est retrouvé trahi. Ok, pour une bonne raison, mais ça fait mal quand même.

Et là vous vous dites deux choses:

1) Putain, Grenouille c'est vraiment une chochotte qui pleure pour un rien
2) Quel est le rapport avec le cul, merde, on est venus là pour ça.

Bon, pour le 1) je vous merde, déjà, que ce soit bien clair ;)

Pour le 2), la réponse est évidente. Vous avez déjà regardé les yeux d'un chien ? Je vous ai déjà fait plein de posts sur l'importance du regard et ce qu'on peut y lire. C'est impressionnant l'amour qu'on peut trouver dans le regard d'un chien. Une confiance inconditionnelle.

Bon.

Tout ça pour dire que je commence à m'inquiéter, parce que Dulcinée ressemble de plus en plus à un cocker tout mignon.

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 19:52

(Le premier qui trouve d'où sort la réplique sans google a droit à, euh, tout mon respect).

Bon, je me suis planté avec le sujet précédent. J'espérais secouer un peu les filles un peu coincées et paf, je réalise qu'il n'y en a pas sur ce blog. Ouais, j'ai décidé de complimenter aujourd'hui pour m'excuser d'hier.

Mais il n'empêche. Il reste toujours dans les esprits ce vieux cliché de l'homme pervers, coureur et insatiable, et de la fille pas particulièrement enthousiaste qui trouve que de temps en temps, une migraine est bien pratique. Demandez autour de vous et on vous l'assènera comme une évidence, la libido des hommes est plus développée que celle des femmes, cqfd, ya rien à voir. Nous sommes des bêtes hystériques qui couchons avec tout ce qui bouge du soir au matin, alors qu'un orgasme par semaine suffit à nos amies les femmes.

Or, j'ai l'impression que c'est complètement faux. Autour de moi, où que je regarde, je trouve des filles qui apprécient de mettre en avant leur sexualité et consomment comme les mecs faisaient avant. De même, la fréquence des rapports n'a plus l'air d'être un blocage et on se retrouve parfois à grogner le matin parce que merde, quoi, on veut dormir.

Bon, dans mon cas ça peut s'expliquer par le fait que je suis un dieu au lit. Mais prenez un gars lambda, qui n'a pas la chance d'avoir mon talent absolument incomparable (hum). Bah même lui, visiblement, a l'air de se trouver parfois sous l'assaut d'une furie en rut qui prend pour un affront personnel qu'il ne soit pas excité.

En plus, nous sommes désavantagés par rapport à vous, mesdemoiselles. Une fille qui n'a pas envie, je suppose que le mec le prend avec fatalisme. Un gars qui n'a pas envie, c'est l'inquiétude, l'angoisse, pourquoi ne veut-il pas alors qu'il bande du matin au soir, est-ce que je suis si moche, mon dieu un peu de gloss pour arranger ça.

C'est pas bon, le gloss, soit dit en passant.

Bref, j'ai l'impression que, de plus en plus, les filles ont la libido qui se développe -(ou bien la laissent s'exprimer) et qu'au final, il n'y a pas tellement de différence quantitatives entre les pulsions des deux sexes. C'est du pipeau, toutes ces histoires de rythmes différents. Bientôt, les femmes prendront la présidence de la république. En attendant, elles se servent de nous comme objets sexuels.

Révoltons-nous, mes frères ! Remettons la femme dans sa gaine molletonnée !

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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 15:19

Mesdemoiselles, mesdames, ça ne va plus du tout, là !
Je suis complètement outré, voire même choqué. Chamboulé des pieds jusqu'à la tête par ces révélations cruelles que la nature m'ont imparties au détour d'une feuille maladroitement griffonée d'un cours de médecine gynécologique.

Oui.
Parce que Dulcinée révisait ses cours chez moi pour son évaluation de la semaine prochaine. Et qu'au milieu des innombrables schemas de tendinite aigüe, de grossesse extra-utérine et de diabète de classe 2, il y avait aussi des cours sur les hormones, la gynécologie, tout ça tout ça.
Comme je ne sais toujours pas comment on fait les bébés et que c'est important de se cultiver, je me suis plongé dans le cours qu'elle avait griffonné.
Et là ! Quelle ne fut pas ma surprise ! Ma stupéfaction !
Je suis complètement outré, voire même choqu... ah non, je l'ai déjà dit.

Là, devant moi, en toutes lettres, comme une vérité insondable qui sortirait des lèvres d'une prof acariâtre et ménopausée, il y avait écrit (de mémoire): "les hormones provoquées par l'attente des règles provoquent chez la femme des pulsions sexuelles plus prononcées blablabla".

Voilà. Tout est dit. Les sentiments, l'amour, la fusion des corps résultant en une humidité torride aux senteurs épicées de forêt amazonienne, tout ça n'est qu'hormones et rythme régulier du corps.

C'est affreux. C'est triste. C'est déprimant. Pour la peine, je me demande si je ne vais pas bouder, tiens.
Le pire, c'est qu'effectivement j'avais constaté ces pics de libido autour des règles. Pour certaines c'est juste avant, pour d'autres pendant, rarement après, mais au final c'est très régulier. Il suffit de regarder un calendrier pour se dire "tiens, la semaine qui vient, va falloir se motiver".

Ca ne vous choque pas de vous dire que vos émotions sont régies en partie par votre cycle hormonal ? Hein ? Hein ?

(hop, comment provoquer un débat féministe pour combler une journée désespérément creuse)

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1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 17:19

Et voilà, une journée passée tranquillement au boulot derrière un écran, sans le moindre rendez-vous extérieur ni la moindre réunion. D'habitude, c'est profondément chiant. Je ne supporte pas ces moments d'inactivité, rien à faire, on tourne en rond, et on s'emmerde. Je n'aime pas bosser, mais j'aime encore moins être présent au boulot sans bosser, on est encore plus crevés le soir.

Mais bon, ce n'est pas de boulot dont je vais vous parler aujourd'hui, d'abord parce que vous vous en battez les ovaires avec votre premier testicule (hum), ensuite parce que je m'en nettoie l'oreille avec un pic à glace. Non, je ne vais pas vous dépayser et parler d'amur, tujurs.

On a pas mal de testostérone au boulot, et on a aussi une ou deux jolies filles qui se baladent (au milieu d'une dizaine d'autres donzelles certainement charmantes). Du coup, il arrive parfois que des liaisons se fassent et se défassent dans la chaleur humide des cavernes infernales. Mais là, ça s'accumule un peu beaucoup pas mal.

Résumé des événements.

1) Un gars du groupe de télévente sortait avec une fille du même groupe. Dans un geste romantique à souhait, ils ont déserté leur poste tous les deux en même temps à midi pour déménager dans le sud et trouver un nouveau boulot. Devant la furie du PDG qui gueule contre l'abandon de poste, ils se sont chastement embrassés. C'est trop beau, sérieux.

2) Un commercial a visiblement couché avec deux filles du service paie. Depuis, c'est un peu la sale ambiance au sein du service. Le mec est assez fier de son opération mais les filles, bizarrement, semblent plus s'en vouloir mutuellement qu"à lui. Je ne comprendrai jamais les femmes, décidément.

3) Une amie me fait dire qu'une de ses amies est célibataire. "Super", je réponds avec le ton de voix ironique qui convient. Quelques secondes plus tard, la nouvelle a fait le tour du bureau que je traitais les femmes comme de la merde et que je n'avais aucune compassion. Avec en fer de lance ladite amie qui me fait "allez, répète comment t'as dit super, sérieux le ton de voix c'était trop fort"

4) Ladite amie échange sa puce de portable avec le mien pour vérifier ses messages (son portable est mort). Aussitôt après, je reçois un texto d'un portable inconnu genre "salut, on se voit ce soir, ça fait longtemps ?" J'appelle le numéro en question, je tombe sur le répondeur d'une certaine (insert name de la Podium Girl ici), et je décide donc de laisser un message genre "ouais c'est Grenouille, désolé mais ça va vraiment pas être possible".

Bon, évidemment le message ne m'était pas destiné, je suis tombé sur le portable de la soeur de l'amie du début, et tout ça n'avait rien à voir avec la podium girl. Je ne sais pas comment elle va réagir au message que je lui ai laisse. Hum.

5) Ils viennent d'embaucher une nouvelle fille au marketing. Elle a une chute de reins très diplômée.

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31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 16:39

Ils sont toujours là pour redonner des sujets pour le blog lorsque je ne sais pas quoi écrire. Exemple hier soir.

Enfin je dis hier soir, je devrais écrire "hier dans la nuit", puisque la scène se passe à 2h08 du matin. Je connais l'heure exacte, ce sont les chiffres rouges lumineux de mon radioréveil qui m'ont sauté aux yeux lorsque le téléphone a sonné.

2h du mat ? Ok, je sais que je me couche tard d'habitude, mais je bosse quand même le lendemain. Du coup, je me dis que ça doit être une urgence. Les yeux vifs, le poil soyeux, je roule la dulcinée dans un coin du lit et je décroche.

Effectivement, c'est une urgence.

"Grenouille, faut absolument que tu m'aides !" chuinte une voix au téléphone.

Merde, qu'est-ce qu'il se passe encore ? Accident, rupture, pote jeté à la rue, mon sang ne fait qu'un tour ! Croisé de labrador et de berger des pyréennées, je me prépare à sortir le tonneau de rhum. Cet homme souffre, mes amis, il faut l'aider !

"Qu'est-ce qui se passe ?" demandé-je fort à propos (parce qu'il ne faut pas gâcher le bon rhum).

Et là, c'est le drame.

"Je suis dans la salle de bains de ma copine !"

....

"Et ?"

"Ben et je viens de me rendre compte que je n'avais plus de préservatifs, et je pense qu'elle n'en a pas non plus, je fais comment ?"

Grand blanc au bout du téléphone. Mon instinct de secouriste retourne se coucher, et je me sens soudain un peu stupide avec le rhum à la main. Je retourne le ranger à côté de la vodka.

"Euh..."

Il s'attend à quoi, exactement ? A ce que je lui faxe un préservatif ? Je sais qu'on a fait pas mal de progrès avec la 3G, mais là ca reste limite. Du coup, mon hésitation se sent et il revient à la charge.

"Non mais déconne pas, je suis à poil là, je fais comment"

Mon dieu, il est à poil. Je ne veux pas imaginer la scène.

"Ben qu'est-ce que tu veux que je te dise, tu te démerdes !"

"Ouais mais sans capote, je fais quoi, je couche quand même avec elle, ou pas ?"

Bordel, mais je peux pas avoir des amis qui prennent leurs responsabilités ? C'est quoi ces manières d'appeler en pleine nuit pour poser des questions que même BenoÎt XVI il n'est pas d'accord avec moi ?

Soyez rassurés, braves gens, je lui ai conseillé le port du préservatif, sinon rien, et il s'est exécuté la queue basse. C'est dire à quel point ce post se transforme tout d'un coup en apologie du préservatif et de l'importance de se protéger parce que faut pas déconner avec ça, non non non m'sieur, sinon après on finit par attraper le sida et du coup ne plus pouvoir louer d'appart. Saloperie de crise du logement.

Non, je déconne. Si je lui ai conseillé ça, c'est juste pour qu'il rentre bredouille. Ca lui apprendra à me réveiller la nuit avec ses interrogations à la con.

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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 11:13

Salut les djeunz !

Bon, histoire de régler les derniers détails de ce qu'on fera le 17 juin, de qui a déjà réservé ses billets, de qui a besoin d'hébergement, j'invite ceux qui se sont manifestés sur le blog mais pas par msn/mail à le faire.

Ca serait pas mal de m'envoyer une confirmation par mail, et accessoirement ça me permettrait de discuter deux minutes avec vous avant de vous voir débarquer le jour J. Non parce que je veux dire, ça fait peur, si ça se trouve il y a parmi vous des serial killers psychopathesques et zoophiles - ou pire, genre des communistes !

Pour l'instant, je tiens à dire que les gens avec qui j'ai discuté sont matures, vifs d'esprit, brillants et incroyables à tous points de vue (important, la partie lèche-cul).

Voilà, donc j'attends les dernières confirmations pour qu'on puisse voir le programme des réjouissances et les orgies clandestines dans les jardins sauvages de la hype parisienne qui s'enroule négligemment autour des épaules frissonnantes des gens courageux qui affronteront les grèves, le typhus, la malaria et les contrôleurs de la RATP pour venir nous offrir le spectacle de l'ondulation sublime de leurs corps de rêve sur de la musique consensuelle.

Et pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle (follow my regard), suivez ces liens et priez pour le salut de vos âmes pour vous faire pardonner de ne pas avoir lu les archives :p

http://batracien.over-blog.com/article-2691812.html

http://batracien.over-blog.com/article-2731785.html

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