Voilà, voilà, suffit que je parle un peu d'amour et de tendresse (bordel) pour qu'on me refile une chaîne histoire de bien briser l'émotion ;)
Merci donc au Haricot Messin de sa fourberie naturelle, et je vais devoir continuer cette histoire. En même temps, il y a une fille à poil qui a trop bu et un mec déjanté qui ricane, ça me parle bien.
Moi, c'est le cucul que j'aime bien.
(Jove) Voilà que je me lève encore à midi... je devrais prendre l'habitude de me lever plus tôt mais il n'y a rien à faire... Le soleil est bien haut, le ciel est bleu, j'ouvre la fenêtre pour prendre une bouffée d'air frais .... il n'y a d'ailleurs que l'air qui soit frais car moi j'ai l'impression qu'on me martelle la tête avec un marteau depuis ce matin. Un bruit? tiens... j'ai ramené quelqu'un avec moi dans le lit.... je devrais arrêter de boire autant quand je sors"
(Ab6) Je lève le drap, une chevelure noire. Il dort. En chien de fusil. Je titille l'épaule, un grognement animal me répond. "Eh lève toi, y a ta femme qui t'attend peut être..." - Meuh tu trouves ça marrant ? Laisse moi dormir. - Ben je sais pas si c'est drôle mais tu peux pas rester là, je tiens à mon célibat moi. Le type se redresse...Mi rieur, mi- enervé: "Bon écoute, fais pas ça quand je dors. Ok ?" - Mais quoi ? - Alors , depuis le temps qu'on vit ensemble, tu le sais que le sommeil pour moi c'est sacré..Non ? - Hein ? - Voilà, alors laisse-moi dormir, là. Des que je me lève, j'prépare le p'tit déj, comme d' hab, rassure-toi.
(Jude) Et il se retourne dans le lit, pour continuer à dormir. Dans MON lit. -Nan nan nan, tu te lèves MAINTENANT, tu prends tes fringues et tu sors de chez moi (ça va bien, hein, c'est pas l'auberge espagnole). (nom de Dieu qu'est-ce que j'ai pu boire hier soir pour avoir mal au crâne comme ça... j'ai plus vingt ans, hein, y a pas à dire...) -Ptain mais t'es pas nette, hein! Il s'est relevé sur le lit d'un bond comme un de ces lutins qui sortent des boîtes surprises, celles qu'on voit toujours dans les films, parce qu'en vrai, j'en ai jamais vu. Il fait voler le drap et se lève à la hâte, sans me lâcher des yeux. J'en profite pour constater que premièrement il est très très beau, et deuxièmement il est complètement nu...
(Cécile) Le mal de crâne qui vrille encore J'essaie de me souvenir de la soirée d'hier un bruit de porte qu'on claque à l'autre bout de l'appartement nous fait sursauter.
(Libellul) Qu'est ce que c'était? Demande l'homme, le regard inquiet en tournant la tête vers le bruit… Tu as bien fermé la porte à clé hier soir en rentrant? Mes clés, bon dieu, je ne sais même pas ou elles sont, ni mon portable d'ailleurs, je commence à paniquer sérieusement mais ne laisse rien paraître, je suis en terrain totalement inconnu. L'homme s'enroule un drap autour de la taille et franchit la porte de la chambre. Je récupère mes vêtements éparpillés ça et là et m'habille à la hâte, si je dois fuir, autant être habillée, ça aide. Aucune trace de mon sac à main ici. Je m'assieds sur le lit et tente de me reprendre, je dois comprendre ce qui se passe… J'ai plusieurs certitudes, je suis ici chez moi et jusqu'à hier, j'étais célibataire. Ce type doit être un fou ou bien… une idée me traverse l'esprit et je scrute la chambre à la recherche de cameras cachées. Non, rien qui cloche et puis il y a ce trou dans ma mémoire de plusieurs heures, un gouffre noir incompréhensible et affolant… Hier soir… J'étais invitée à l'un de ces vernissages mondains ou l'on côtoie toute une faune bigarrée. People cocaïnés, artistes maudits, journalistes, intellectuels et même quelques politiques qui viennent là pour se faire voir. Je me souviens d'avoir aperçu l'un de mes amants, un homme influent Lorel, marié à cette très belle actrice, vous savez... Le dernier souvenir, flasback incertain, je suis entourée d'hommes, je souris, une coupe de champagne à la main. Depuis plus rien. Et ce matin me voilà soit disant maqué à cet homme que je n'ai jamais vu.
(Juju) Pendant qu'il s'est absenté de la pièce je retente rapidement de reconstituer les zones d'ombres de la veille, donc le champagne à flots, ca c'est une certitude, mon coté charmeuse qui ressurgit dans ces moments là en est une autre. Besoin d'amour ? D'attention ? Ou simplement par jeu en fait pour le côté joussif de les voir parader autour de moi en essayant de démontrer leur supériorité sur leurs congénères. Oui j'aime bien cela aussi. Alors comment suis je arrivée chez moi avec ce type, il est pas si mal d'ailleurs, comme quoi j'avais encore la lucidité d'avoir bon goût.
Il revient dans la chambre tout penaud, me lance " Euuhh au fait c'est quoi nouveau ton prénom ? Parce que là y a ta mère dans le salon." Put... depuis le temps qu'elle veut me caser elle, elle doit déjà être en train de publier les bans...
(Hélène) Et puis... Quoi? Mon NOUVEAU prénom?! C'est moi qui suis multiple, ou lui? Je suis mal, moi, je suis mal! Je grogne un truc incompréhensible. Y'a des jours comme ça où on perd facilement le contrôle... Ca me rappelle une anecdote qui mêle grande roue, pingouins... et champagne, tiens. Aussi. Je devrais arrêter de boire autant quand je sors (c'est la deuxième fois que je le dis? Pas rendu compte!). Et ma mère, qu'est-ce-qu'elle fout dans le salon? D'habitude, les visites, c'est les mardi et les jeudi... Et là, elle a 2 jours d'avance (mémo : penser à lui redemander les clés). Ah mais oui, elle vient chercher l'enveloppe! Qui est... Put... il est où ce sac à main! Et l'autre, qui reste planté là. Sympa tout de même. J'ai toujours craqué sur cette démarcation au bas des hanches et là, elle est bien dessinée... Allez ressaisis toi ma vieille! Réfléchis (hum... pas facile vu mon état...). Première possibilité : la fuite. Pas très courageux, mais efficace. Deuxième : l'affrontement. Mais sans l'enveloppe... Troisième : le mensonge. Toujours ça de gagner. "Euh... Scuse moi... Tu pourrais te rhabiller et sortir discrètement sans que ma mère te voit?". Parce qu'il a toujours pas bougé, lui. Et ce sourire benêt (j'devais être en grande forme...). "Allez, arrêteeeee! Elle me connaît. Qu'est ce qui te prend? Par contre faudrait que tu me briefes sur ton prénom, parce que là, j'ai eu l'air crétin...". Stop! Je suis dans une autre dimension?! Récapitulatif : un mec inconnu, qui me connait visiblement bien, campe dans ma chambre à moitié nu, ma mère, qui vient chercher un paquet que je ne retrouve pas, m'attend dans le salon, et tous deux semblent savoir que j'ai changé de prénom, à ma grande stupeur. Bon, ça, c'est fait... "Un café?"
(Grenouille)
C'est une bonne idée, le café, ça ne peut pas me faire de mal dans mon état. Je veux dire, c'est le genre de boisson à laquelle on peut faire confiance; quelques gouttes d'amertume dans une mer d'obscurité. Ca va me réveiller rapidement - tout ça ne peut être qu'un mauvais rêve. En plus, ce mec n'est pas mon type. Ok il est beau gosse, ok il a un sourire craquant, ok il n'a pas l'air stupide, ok il a un corps de demi-dieu, mais je veux dire... et alors ? C'est à peu près tout !
Ce n'est pas comme si je me sentais fiévreuse sous son regard, hein. J'ai chaud mais c'est normal , je suis en nuisette. Il est là, en train de triturer sa tasse, et ça ne me fait ni chaud ni froid. Je n'ai presque pas envie qu'il me prenne dans les bras, presque pas envie de l'embrasser.
Hey, ne me jugez pas ! On est quand même censés vivre ensemble, ça serait pas mal de faire connaissance, non ?
J'ouvre la bouche pour parler, mais c'est lui qui me devance.
"Il faudrait s'occuper de ta mère, non ?"
Oh merde. Je l'avais oubliée, celle-la. En rêve ou en réalité, toujours là pour me pourrir mes plans.
Edit: (bon je vous merde, j'ai oublié de le donner à quelqu'un. Ouais mais bon, ya plus beaucoup de fidèles qui lisent, c'est triste d'ailleurs :p. Pour la peine je refile le bébé à Johanna, tiens).
Edit2: J'ai pris au moins 10mn sur mon boulot pour mettre des liens partout, j'attends des remerciements émus de la part des participants ;)