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30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 20:45

Ils ont tous un tas de pouvoirs étranges-euh.

Ca vous rappelle quelque chose ? Kimagure Orange Road dans le texte, une série qui a bercé pas mal de gens de mon âge, diffusée à l'époque sur la Cinq. J'ai eu l'occasion de me faire prêter le DVD des premiers épisodes, et une bouffée de nostalgie m'a fait frisotter la mèche dans une explosion de souvenirs.

L'histoire de base est toute simple: un garçon d'une quinzaine d'années est amoureux d'une fille qui l'aime aussi. Mais la meilleure amie de cette fille se jette sur lui.

Et on a donc un triangle amoureux tout ce qu'il y a de plus classique, avec un garçon qui sort avec une fille qu'il n'aime pas tout en étant amoureux d'une autre, qui laisse ses sentiments de côté pour ne pas blesser son amie. Pour tout arranger, la famille du garçon dispose de pouvoirs magiques qui servent de filigrane à la série (téléportation, lévitation...).

C'est beau, hein ? On dirait de la poésie. A noter d'ailleurs que les noms très japonais d'Ayukawa Madoka et Hikaru Hyama se sont transformés pour la France en Sabrina et Pamela. Vive l'importation ^^

Bon, en dehors des souvenirs d'enfance que j'ai sûrement fait ressurgir, pourquoi est-ce que je vous parle de tout ça ? Parce que les triangles amoureux, c'est vraiment de la merde.

Je me rappelle, quand je regardais cette série. J'avais quatorze-quinze ans, j'étais timide comme un paysan sans vache, et je jalousais désespérément ce Kyosuke (Max, si vous suivez toujours). Comment osait-il se plaindre ? Il avait deux superbes filles à ses pieds et dans ses bras, vivait des vacances formidables, avait des pouvoirs magiques.... enfoiré ! Connard de Kyosuke qui se trouvait toujours de corvée de chiottes avec Madoka avant de se faire nourrir à la becquée par Hikaru. Sans compter ses soeurs. Rhaaa, trop de chance pour une seule personne, c'est ignoble.

A l'époque, j'ai serré les dents, et je me suis dit "faites qu'un jour je me retrouve dans la même situation, c'est vrai, quoi, je suis un gentil garçon, promis, je me brosserai les dents, mais merde quoi"

Et l'ennui, c'est que ça a marché.

Plusieurs fois, j'ai eu à vivre la situation que le garçon vit dans la série. Etre attiré par une fille, savoir que les sentiments sont réciproques, mais voir une troisième personne mettre son grain de sel et tout perturber. Et là, c'est une catastrophe. L'estomac noué, le coeur au bord des lèvres, l'envie de ne blesser personne, de contenter tout le monde - ce qui bien entendu est impossible.

Bref, ce n'est pas un rêve. C'est un cauchemar. On pense souvent qu'on est très malheureux quand on est célibataire, c'est certainement vrai. Mais on est indubitablement plus torturé lorsqu'on est dans ce genre de triangle.

Donc, vous qui jalousez sourdement les héros de séries de ce genre qui, malgré leur physique de geek et leur timidité maladive, parviennent à sortir avec les plus belles filles du lycée grâce à leur gentillesse naturelle et instantanément remarquée.... ne jalousez plus.

D'ailleurs, la fin en film de Kimagure Orange Road est à ce titre édifiante.

Pas d'amour, c'est chiant.

Trop d'amour, c'est pire.

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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 12:20

Je regardais récemment le dernier clip de Pink, "Stupid Girls", dans un bar du coin.

Bon. On ne critique pas mes goûts musicaux, s'il vous plaît. D'autant plus que ce n'est pas de Pink dont je souhaite vous parler.

Non, ce qui m'a frappé, c'est une scène particulière de ce clip, où une fille en minijupe, particulièrement bien dotée par la nature, joue au bowling. Et elle se comporte comme une gamine, à sautiller sur place de joie après un strike. Et Pink, qui fustige donc les "stupid girls", lève les yeux au ciel.

Ouais.

Mais il n'empêche, personnellement j'aime bien ça. Traitez-moi de ce que vous voudrez, mais j'ai toujours apprécié ce degré d'innocence chez une fille (oui, j'appelle ça innocence selon la théorie qui affirme qu'on utilise des qualificatifs positifs lorsque la fille est mignonne). J'en connais plusieurs qui sont capables de trépigner sur place, de sautiller de joie, d'avoir les yeux qui s'éclairent de manière incroyable lorsqu'on leur fait plaisir. Bref, qui ont l'air de garder une part d'enfance.

Et ça, ça m'attire comme l'ours au miel (j'aurais pu dire comme la mouche à merde mais bon...). Je trouve que les gens qui arrivent à se comporter avec autant de naturel se comptent sur les doigts de la main et qu'il faut préserver cette innocence et cette fraîcheur le plus longtemps possible.

Evidemment, le plus dur n'est pas de trouver quelqu'un qui agit comme ça - mais de trouver une fille brillante qui se comporte ainsi. L'innocence, c'est rarement compatible avec la réflexion profonde (monde pourri :p). Donc quand on en trouve une, il ne faut pas la laisser passer.

J'avais un nom pour ce critère, que je citais religieusement à mes amis lorsque je leur parlais de la femme idéale. Je disais "innocente-mais-un-peu-perverse". Ca veut tout dire.

Mais bordel, c'est plus rare qu'un over-blog sans bug.

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27 mars 2006 1 27 /03 /mars /2006 18:06

Bon, vu comme c'est le bordel en ce moment sur over-blog, je ne sais pas si vous allez réussir à lire cet article. Si oui, tant mieux. Sinon, tant pis, j'aurai écrit pour rien.

Vous vous souvenez de ma suggestion, il y a deux semaines, de pondre un bouquin sur les théories foireuses de l'amour et du couple ? Bah voilà ce que pourrait donner une introduction.

Cul.

 

Voilà, le mot est lancé. Je le mets en premier car on m’a expliqué en long, en large et en travers que la première phrase d’un livre était ce qui décidait le lecteur à l’acheter ou non. En ne mettant que « cul », je maximise mes chances. Et puis il ne faut pas se voiler la face, c’est quand même le sujet principal du livre. Parce que le couple, l’amour, c’est bien beau. Mais au final, qu’est-ce qu’il reste ? Le cul.

 

 

 

Ca fait des années qu’on vous sort des théories intellectuelles, vérifiées par de nombreux sondages, sur Mars, sur Venus, et sur les femmes. Et vous trouvez que ça vous a fait progresser ? Vous pensez vraiment mieux comprendre votre couple, et pourquoi votre copine vous gueule dessus alors que vous êtes en pleine partie de Counterstrike et qu’elle ne voit pas à quel point l’enjeu est important ?

 

 

 

Ici, pas de Mars, pas de Venus. Je vous propose seulement de découvrir leur Lune.

 

 

 

C’est tellement beau, une paire de fesses, surtout de profil. On dirait un cœur. Je me demande d’ailleurs s’il n’y a pas eu un énorme malentendu il y a des centaines d’années, et si ce que l’on représente sous forme d’un cœur (cf schema 1) ne serait pas tout simplement des fesses. Nos ancêtres étaient pas mal pragmatiques, après tout. Et puis soyons honnêtes, un vrai cœur ne ressemble absolument pas à ce dessin stylisé. Donc voilà, le mystère est élucidé : par pudeur, on a fait croire à des générations d’adolescents amoureux qu’ils gravaient des cœurs sur les arbres, alors qu’il s’agissait de cul. Au moins, c’est moins hypocrite.

 

 

 

Alors, à votre avis, les cœurs ? De vrais preuves d’amour de nos ancêtres, ou une démonstration de leur capacité à ne penser qu’au sexe ?

 

 

 

Voilà, vous venez de subir votre première théorie foireuse. Comme vous pouvez rapidement le constater :

-         Elle ne se base sur aucune étude

-         Elle n’a aucune légitimité scientifique

-         Elle est complètement stupide

 

 

 

C’est ça que je vous offre dans ce livre, ça que vous allez pouvoir lire avec délectation dans les deux cent pages qui vont suivre. Des théories foireuses, des théories fumeuses, des théories stupides... tout ce qu’il faut, finalement, pour vous permettre de découvrir le sens de la vie. Car si la vie est ridicule, il faut des théories tout aussi invérifiables pour l’expliquer.

 

 

 

Parfois, vous ne serez pas d’accord avec moi. Ce n’est pas grave. Je suis capable d’accepter que vous ayez tort. J’espère quand même que ça ne gâchera pas votre plaisir.

 

 

 

 

 

 

Petit avertissement

 

 

 

 

 

 

 

Je suis conscient qu’il y a parmi vous des gens coincés qui vont s’affoler de voir des gros mots dans un bouquin. Avec un peu de chance, ceux-là ont déjà reposé le livre en lisant le premier mot. Mais si d’aventure ils lisaient juste ici, je leur propose une adaptation rapide des théories.

 

 

 

Chaque fois que je dirai bite ou couille, il sera donc bien entendu que je parlerai de Verge et de Testicule.

 

 

 

Et pour les filles

 

 

 

 

 

 

J’ai beaucoup parlé des hommes. C’est normal, j’en suis un. Mais évidemment, c’est vous la cible de l’ouvrage. C’est de vous dont je parle. 

Si j’ai tort, n’hésitez pas à me le faire savoir. Mais ne frappez pas trop fort, j’ai une vraie peau de bébé.

 

 

 

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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 19:39

Eh oui.

Vous attendiez tous un peu d'animation sur ce blog ? Elle revient, encore plus énergique, encore plus en forme !

Aujourd'hui, je reçois un texto d'un numéro que je pensais enfoui définitivement au fond de mon téléphone. J'ai même mis quelques secondes à comprendre de qui il s'agissait (ouais, je suis nul avec les prénoms). Et puis j'ai lu le message.

Je vous le retranscris avec toutes les abréviations et fautes, évidemment.

"Lut c moi keske tu devien, celib ou pas ? On se drink au Baron c'est gratui lundi, appel moi jsui chaude lol kiss"

 

Oui. Vous l'avez reconnue (malgré son "c moi" du plus bel aloi), vous l'aviez plébiscitée et elle revient sur vos écrans. En une seule phrase, elle parvient à parler du Baron, c'est quand même grandiose.

Elle n'a pas l'air d'avoir changé d'un iota, la Podium Girl. Toujours la même classe internationale qui vous emporte en quelques mots. J'ai donc fait ce que vous auriez fait à ma place: je n'ai pas répondu.

 

Pour ceux et celles qui prennent le train en route, et au risque de faire du réchauffé sur mon blog, je rappelle que cette fille était un concentré de phrases cul(tes).

- C'est pas parce que je suis trop bonnasse que j'ai pas de cerveau aussi

- Au début je voulais te faire un gâteau mais j'ai pas de farine alors je vais me contenter d'être une sex bomb

- Les mecs, tu en testes un, tu les as tous testés. C'est les mêmes mouvements jusqu'au moment où t'en as marre et tu gueules "oh oui c'était trop bon" pour qu'il remballe sa nouille.

- Je lui sors 'je t'aime' et il me répond 'moi pas et tu m'empêches de dormir'

- T'as dit que t'aimais bien réchauffer les pieds froids des filles, moi c'est les seins

- Non pas ce bar je crois que j'ai couché avec le barman. Je suis pas sûre en même temps, mais me semble

- Ce qui est bien avec ton truc de pas me sauter tout de suite, c'est que j'ai moins mal au cul le matin

Et la conversation MSN qui avait consacré notre rupture. Oh, tant de beauté, tant de fraîcheur, tant de douceur !

 

XXX dit :
Sérieu tu lui trouve koi ?

Grenouille Bleue dit :
Elle est belle et pas conne, c'est déjà un bon début pour une fille

XXX dit :
moi aussi tete de pioche
XXX dit :
jsui belle et intelligente

Grenouille Bleue dit :
Ouais mais elle dansait mieux sur Call on me

XXX dit :
pr call on me
XXX dit :
tu ferais mieux de te taire
XXX dit :
..pke ten c rien du tout
XXX dit :
alors ta gueule
XXX dit :
surtou ke c un peu mon sport
XXX dit :
dc tu ferais mieux de te la fermer
XXX dit :
pke je bouge bien

 

 

Nous pouvons donc tirer un voile pudique sur cette histoire et effacer ce délicieux texto. Ca m'a quand même mis en joie pour une bonne partie de la journée à me rappeler ces souvenirs excellents.

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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 20:40

Il est temps aujourd'hui de vous livrer une autre de mes théories stupides. Et vous allez voir, vous êtes gâtés, celle-ci est particulièrement particulière. Mais c'est une de mes favorites, je ne vois donc pas pourquoi vous devriez y échapper.

Voilà cette fameuse théorie: le dessin tout mimi du coeur n'a jamais existé.

Vous savez, ce symbole là:

Bon. Soyons un peu logiques une seconde. Pourquoi est-ce qu'on représenterait un coeur comme ça ? Je vous le demande ! Toute personne qui en a déjà vu un, dans n'importe quel reportage, sait que ça ressemble plutôt à ça:

 

J'ai beau fermer un oeil, plisser le front, pencher la tête, je ne vois pas vraiment la ressemblance flagrante.

Du coup, on ne peut que s'interroger: mais, mais, mais, s'il ne représente pas un coeur, alors qu'est-ce que ce symbole peut bien vouloir dire ?

Ca me fait plaisir que vous me posiez cette question, je m'apprêtais justement à répondre. Prenez un coeur, tournez-le de 180°, et paf !

 

Vous admirerez au passage les efforts que j'ai pu faire pour vous à transpirer sous paint. Mais la démonstration valait bien ça. Eh oui, je ne sais pas pour vous, mais de mon point de vue (certes, légèrement obsédé), ça ressemble quand même pas mal à une paire de fesses, avec la chute de reins et la remontée du dos.

Eh oui, le mystère se trouve ici révélé: les petits dessins que vous gravez sur les arbres et vous envoyez entre amoureux ne représentent pas du tout des coeurs, mais des culs. Vous pensez lui dire "je t'aime" alors que vous lui dites "baisons". Qui a dit que la communication homme-femme était complexe ?

Je suis convaincu que des obscurs bourgeois coincés du XIXe se sont retrouvés perplexes devant ces dessins stylisés qui ornaient des épitres religieuses. Incapables d'y voir du cul, ils se sont torturé les méninges et ils ont tourné les étranges fresques dans tous les sens pour y découvrir la Vérité. Pour préserver les chères têtes blondes et tonsurées, ils ont trouvé une vague ressemblance avec un coeur et ont imaginé tout le reste.

Vous trouvez ça trop capillotracté ? Vous voulez un autre argument ? OK, quel est le symbole ultime de l'amour ? Un coeur transpercé d'une flèche, non ?

Bah moi, avec mon interprétation, j'y vois une tout autre signification....

 

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19 mars 2006 7 19 /03 /mars /2006 20:29

Bon.

On ne rigole pas, mais hier Dulcinée a eu un souci de plomberie. Je sais, c'est tendancieux comme phrase. En l'occurence il s'agissait des toilettes qui ne cessaient pas de remplir leur réservoir. Et aussitôt, elle a tourné ses yeux emplis d'une confiance insoutenable sur ma petite personne.

Alors que vouliez-vous que je fasse ? Je me suis collé la besogne. Ceux qui me connaissent, Daviso en tête, savent à quel point je suis doué de mes mains. Et ça n'a pas raté. J'ai tâtonné pendant une heure, j'ai bidouillé comme un gros boulet, je me suis ramassé de l'eau dans la gueule, j'ai pensé finalement à couper l'eau, j'ai resserré un écrou avec un talent qui me surprend moi-même. Bon au final ça n'a pas amélioré des masses le truc et j'ai dû recommencer. Deux heures que ça a duré, cette connerie, avec moi les mains trempées, à pousser des jurons en cherchant à comprendre comment ça marche cette connerie de truc à la con avec le bitoniau qui descend et le truc-machin qui remonte.

Au final, victorieux, le batracien a formé le V de la victoire avec ses palmes et a pu montrer une chasse flambant neuve à sa dulcinée. Gloire de l'aventurier des temps modernes, revanche de l'homme sur la machine ! Vous pouvez applaudir, il y a de quoi.

Sauf que.

Sauf que ça m'a fait réfléchir, forcément. Et que je me suis dit que, en tant que macho de base, j'étais vraiment nul. Parce que oui, dans la philosophie du macho, c'est nous qui nous occupons d'un certain nombre de tâches, résolument masculines. Ainsi du bricolage, des mains dans la merde ou le cambouis, de la pelouse à tondre, bref, tout ce qui nous permet d'afficher notre masculinité triomphante autour d'un sourire goguenard.

Or je suis une brêle en bricolage. Je suis une bite lorsqu'il s'agit de découper un poulet. Je suis une merde pour trifouiller dans une bagnole. Et quelque part, dans mon petit environnement viril, ça me frustre. Ce n'est pas en étant uniquement le meilleur coup de Paris (qui, étant la meilleure ville de France étant le meilleur pays du monde, me place mécaniquement au top mondial :p) que je parviendrai à assouvir mon machisme latent.

Donc l'idée m'a frappé. Je n'ai ni le temps, ni la motivation, de me faire chier à prendre des cours de bricolage. Je ne me vois pas aller dans un garage comprendre comment marche une voiture moderne. Je ne sais même pas où je pourrai apprendre l'art vénérable de découper les gigôts. Bref, je ne peux pas améliorer ma situation.

Mais si existait une formation juste pour ça ? Une formation généraliste, la Macho Academy, qui se chargerait en une journée (ou une semaine pour les plus acharnés) de mettre à niveau les gens dans les domaines réservés traditionnellement (et honteusement) à la gent masculine.

Je vois bien les choses comme ça:

08h00 - 10h00: Exercices pratiques autour d'une voiture. Explication des bougies, du moteur, de la transmission. Huile, liquide refroidissant & co.

10h00 - 10h30: Récréation pour jouer au foot et faire frissonner ses poils virils au rythme des buts

10h30-11h30: Cours d'oenologie

11h30-12h30: Découpage de viandes fourbes avec talent et un superbe couteau. Ecaillage d'huîtres

12h30-14h00: Repas avec le vin de 10h30 et la viande de 11h30

14h00 - 16h00: Cours de bricolage. Exercices pratiques avec un lavabo, une chasse d'eau, un frigo

16h00 - 16h30: Récréation pour jouer au rugby. Points de bonus pour les plaquages

16h30 - 18h00: Education sexuelle avec top models motivées pour expliquer comment faire pour devenir une bête de sexe

Bon, je ferais payer ça 100€ la journée, le double si l'éducation sexuelle va loin (faut bien rémunérer les modèles)

Alors, vous en pensez quoi ?

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 20:01

Vous avez remarqué comme la beauté affecte la perception qu'on peut avoir des gens ? Bon, j'ai l'impression que ça marche plus sur les mecs que les filles, mais au final on tombe sur des situations assez amusantes.

Lorsqu'on se fait une impression sur quelqu'un, instinctivement, on oriente nos opinions par rapport à la manière dont on considère la fille. Qu'elle soit mignonne, et on sera indulgents. Qu'elle soit moche, et on sera impitoyables.

C'est assez flagrant dans le milieu professionnel. Où que vous bossiez, vous avez sûrement une jolie fille dans le coin, qui va sortir les pires conneries (ou se casser la gueule de son siège) sans que personne ne lui en veuille. Selon le cas, on mettra ça sur le compte de la jeunesse, de l'inexpérience, ou simplement de la naïveté et de la fraîcheur. On trouvera même ça touchant.

Oui, parce que la fraîcheur, c'est une manière polie de parler de stupidité pour une jolie fille. Alors qu'à côté, la moche sera traitée de conne. Parce que la connerie, c'est une manière impolie de parler de stupidité.

Bref, là encore, des doubles standards. Une fille qu'on trouve mignonne qui ne comprend pas pourquoi son ordinateur portable ne s'allume pas (réponse: parce que la batterie est à plar) sera traitée avec une condescendance délicieuse et un sourire entendu. Une moche aura droit à des soupirs de commisération.

Ca me fait d'ailleurs penser à un épisode d'Ally Mc Beal (ouais, mes références déchirent tout). Nelle et John se déchirent sur des histoires de CSP. Nelle affirme qu'elle ne sortirait jamais avec quelqu'un qui n'a pas fait d'études et n'a pas réussi dans la vie. John répond que lui, ça ne le dérangerait pas et qu'elle est trop élitiste.

Et là, la réplique fuse: "Ouais mais de toute façon, vous, les mecs, vous pourriez sauter une balayeuse si elle était mignonne, alors que vous n'accorderiez pas un regard à une brillante juriste si elle était moche. Donc vous aussi vous êtes trop élitistes, sur la beauté".

Mais euh. Connasse de Nelle qui met l'index là où ça fait mal. Evidemment, elle se plante complètement en associant vivacité d'esprit à études. Mais par contre, elle a carrément raison sur le reste.

C'est quand même atroce ce qu'on peut être superficiels. Mwhahahahahhaa.

Heureusement - heureusement - les yeux sont bien les fenêtres de l'âme, et l'intelligence peut se voir dans le regard d'une fille. Comme ceux d'un chien, ils sont expressifs. Du coup, la véritable beauté, c'est aussi ça. Une fille à la belle plastique mais sans l'étincelle dans le regard n'attirera pas autant que la fille plus quelconque mais plus brillante.

Et si je vous cite Eluard, vous allez vous foutre de ma gueule.

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 22:23

 

 

Ouais, je sais, c’est mon sujet de cul tarte à la crème, qui revient tous les ans à peu près à cette époque. Parce que faut pas oublier qu’il y a genre une semaine c’était la journée de la femme, et je n’ai pas eu l’occasion de dire tout le bien que je pensais de cette noble institution (autant que de Geneviève de Fontenay qui devrait laisser pénétrer la couronne des Miss France dans son fondement réactionnaire).

 

 

 

Enfin bref, aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un sujet super grave. Ne riez pas, dans le fond. Je vous parle des doubles standards qui ont lieu encore maintenant dans notre société – et beaucoup plus ailleurs, la France s’en sort plutôt bien.

 

 

 

Qu’on soit puissant ou misérable… ah non c’est pas la bonne formulation. Qu’on soit homme ou femme, on va vous regarder très différemment en fonction de votre sexualité. Difficile de dire le contraire, on juge souvent les gens sur ce qu’on sait ou qu’on croit connaître de leurs comportements amoureux et/ou sexuels. Et là, paf ! Toujours la même chose. Le mec, c’est un don juan. La fille, une salope.

 

 

 

Ouais, vous pouvez croire que c’est passé de mode. Et pourtant ! Le nombre de fois où j’ai entendu des amis effrayés par des filles qui auraient eu trop d’expérience…. Comme s’ils ne se sentaient pas au niveau des standards précédents, et qu’ils auraient préféré quelqu’un d’inexpérimenté pour ne pas avoir à perdre la face.


Je me rappelle en particulier un boulet qui était extrêmement fier de dire à une fille qui l’intéressait qu’il était sorti avec une dizaine de filles dans l’année. Lorsqu’elle lui a dit que c’était pareil de son côté, il a blanchi.

 

 

 

Qu’on le veuille ou non, la sexualité a changé ces cinquante dernières années. Je ne parle pas de toutes les avancées supposées sociales, mais de l’idée simplement que la fille peut aussi apprécier le cul. A l’époque de Brassens, pourtant pas si lointaine, ce n’était pas vraiment le cas. Pour ceux qui ne connaissaient pas la référence citée dans les commentaires précédents, je vous la mets ici :

 

 

 

Quatre-vingt quinze fois sur cent
La femme s’emmerde en baisant
Qu’elle le taise ou le confesse
C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses.

 

Personnellement, j'adore.

 

C’était peut-être vrai à son époque, ça ne l’est certainement plus aujourd’hui. Depuis que les magazines féminins et masculins érigent le plaisir de la femme comme étalon (humour – riez), on voit partout des apprentis casanovas désireux de plaire à leur copine. Avec plus ou moins de bonheur, c’est sûr. Mais bon. Même dans des couples qui durent depuis longtemps, je ne connais pas un seul ami à qui on ait fait le « coup de la migraine ». Au contraire, j’aurais tendance à dire que, quelque soit notre libido, on a souvent tendance à trouver encore plus énorme en face. Je suis souvent tombé sur des filles qui pianotaient impatiemment sur la cuisse pendant la période réfractaire (en plus sensuel, hein, figurativement parlant).

 

 

 

Après des années de répression, la libido féminine explose. Partout, les culottes volent. Les filles papillonnent, et se permettent enfin le plaisir d’agir comme des mecs. De coucher pour le cul, pour le plaisir d’un instant.

Seulement voilà, se transformer tout d’un coup en homme kleenex, ce n’est pas du goût de tout le monde. Du coup, les mœurs ont beau avoir évolué, je trouve qu’on a un incroyable sursaut de machisme en réaction, qui d’ailleurs selon moi explique l’attrait d’une frange intégriste de l’islam pour plein de gars déboussolés qui se cherchent une virilité. Et on tombe sur des filles qui se font traiter de putes ou de pétasses parce qu’elles ont fait la même chose que les mecs.

 

 

 

Personnellement, je trouve que cette émancipation féminine est la plus belle chose qui puisse exister. Et surtout parce que, forcément, on peut en profiter (on = nous, les mecs, faut suivre). Parce qu’il faudrait arrêter de se prendre la tête sur le « zapping de ces pouffes de meetic » ou sur ces « allumeuses de boîte » et prendre la vie comme elle vient, avec des filles magnifiques et disponibles, qui ont enfin décidé de vivre leur sexualité à fond.

 

 

 

Or ça tombe bien, on est là pour les y aider ^^

 

 

 

(C’est super convenu comme note en fait, non ?)

 

 

 

 

 

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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 21:49

C'est ça qui est bien avec la honte. J'ai un don, j'arrive à attirer les situations débiles. A croire que le destin a décidé de m'aider à remplir mon blog en me faisant connaître toutes les anecdotes les plus stupides les unes que les autres.

Témoin aujourd'hui. J'apprends ce matin que je dois passer ma visite médicale d'embauche. Evidemment, j'avais complètement oublié vu que l'embauche date d'un mois. Je ne l'avais pas noté, pas mon genre ça. Du coup je pars complètement à la bourre, quand l'institut appelle pour dire que je ne me suis pas présenté. Pas grave, ils acceptent avec gentillesse de repositionner à deux heures plus tard.

Bon, vous imaginez ce que veut dire "non préparé" ? Eh oui, j'ai un superbe caleçon snoopy, la classe internationale. Mais ce n'est pas ça le pire. Le pire, c'est qu'au lieu des vieux croûtons qui occupent d'habitude le poste à la médecine du travail, il y avait une femme absolument charmante. Un peu vieille pour moi, la petite trentaine, mais réellement mignonne, avec ce charme que peuvent parfois avoir les femmes mûres (non non, ne vous méprenez pas, je préfère les prépubères).

Du coup, je suis devenu 'achement conscient de mon caleçon Snoopy. Ouais, c'est un de ces moments à la Bridget Jones où on se dit que ça serait quand même pas mal si on avait pensé à enfiler un boxer noir sensuel prêt à mettre en valeur nos fesses sensuelles et notre Organe des Parties Communistes (partage pour tout le monde).

Bref, je me retrouve en caleçon devant la fille, qui fait tous les tests habituels. Elle me demande si je fais du sport, je réponds que j'ai arrêté depuis un an, elle observe que c'est sympa les petits bidons.

Une fois pour toute, je n'ai pas de petit bidon ! Nondudju !

Seulement voilà, un malheur n'arrivant jamais seul, il m'arrive d'être assez sensible aux frôlements sur la jambe (pour le test des réflexes) ou sur le torse (avec le stéthoscope). Une réaction physiologique s'ensuit, fort naturelle, certes, mais assez embarassante pour l'homo fort erectus que je suis

Je ne suis pas monté comme un taureau (un mythe s'écroule) mais largement assez pour que la toile du caleçon se tende de manière assez incongrue malgré mes tentatives discrètes pour coincer ça d'un côté ou de l'autre. Et puis, là je parle aux mecs qui sont familiers du process, c'est pas facile du tout d'empêcher l'érection en plein milieu. Plus on y pense, plus ça se dresse. Et on a beau être en train de penser désespérément à l'OPA de Mittal sur Arcelor et au dévissage de l'action, rien n'y fait.

Evidemment, elle fait genre elle n'a rien vu, et évidemment je suis rouge comme une pivoine. Honte universelle, d'autant plus que je ne peux pas me retourner ou me couvrir ou fuir lâchement. Finalement, je me décide à rompre le silence en murmurant un "hum... je suis désolé".

"Mais non, c'est la nature, ça prouve que vous êtes en forme" qu'elle fait en se marrant. Visiblement, je dois pas être le premier. Faut dire qu'elle est quand même mignonne, la doctoresse.

Dans un film porno, ce serait là que j'aurais commencé à lui enlever sa blouse pour coucher sur le bureau en rotin. Mais comme nous sommes dans la réalité (et que je suis fidèle, en plus :o), j'ai quitté la pièce la queue entre les jambes, honteux, jurant mais un peu tard qu'on ne m'y prendrait plus.

PS:

Taille: 1m86
Poids: 82 kg
Vision: 9/10
Tension: 13,1
Coeur: 60ppm

Super.

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11 mars 2006 6 11 /03 /mars /2006 19:51

Marrant, hier soir à l'open bar j'ai croisé une fille qui était en couple depuis plus de deux ans, et qui se mariait en septembre de cette année.

Jusque là, rien de bien incroyable. Mais au fil de la discussion, il est apparu que les deux tourtereaux, tous deux fort pratiquants, fort catholiques, fort embourgeoisés, avaient la ferme intention de se préserver avant le mariage. Bref, aucune relation sexuelle.

Evidemment, curieux comme je suis, j'ai un peu creusé la question, et il semblerait que le "no sex" inclue également pas mal de préliminaires. En gros, en-dehors d'un petit bisou de temps en temps, ça a l'air d'être le désert.

Je viens donc vers vous, les yeux fous, le sexe en berne, le testicule timide (ah ! vous voyez que ça se dit) pour vous rapporter cette information: oui, aujourd'hui, il y a encore des couples qui restent vierges jusqu'au mariage. Bon, sauf intox monumentale montée par les principaux intéressés, mais honnêtement ce n'est pas vraiment le genre second degré, donc ça m'étonnerait un peu.

Sur le principe, je trouve ça mignon tout plein. C'est vrai, il y a du cul partout, partout, partout. Ca fait vendre, ça fait socialiser, ça fait passer de bons moments. Partout ! Jusqu'à moi qui milite justement pour désacraliser cet acte et le rendre aussi naturel que de respirer.

Mais si j'avais tort ? Si c'était une bonne idée, finalement, de donner un poids incroyable au rapport sexuel ? Si l'orgasme était réellement une petite mort, une porte vers la jouissance cosmique d'un nouvel âge réminiscent ? Si la fusion de deux corps était réellement le point d'orgue de toute une vie ?

Comme vous tous, il m'est déjà arrivé de ne pas pouvoir me lever après une séance particulièrement intense, un orgasme particulièrement violent, les jambes complètement coupées. Mais dans ce cas, je n'ose même pas imaginer ce que cela peut donner lorsque les gens ont fait l'effort de rester ensemble sans rien faire pendant plus de deux ans ! La cocotte minute doit être sous pression (oui, je suis poète).

Il m'est déjà arrivé, pour respecter le désir d'une fille de ne pas coucher le premier soir, de dormir dans un lit sans relation sexuelle. Les corps se touchent, les mains se promènent doucement, c'est complètement enivrant de sentir les sensations monter sans jamais les assouvir, c'est un plaisir rare, celui de la frustration qui monte et qui nous envahit. Parfois, d'aileurs, ces nuits sages ne le restent pas longtemps. Car, vraiment, l'interdiction est un ingrédient de sensualité très puissant.

Mais deux ans ? Oh my god, déjà deux heures, vous ne voulez pas que je vous décrive mon état.

Et puis surtout, surtout, il y a le piège. Dans une relation, on se retrouve quand même beaucoup autour du sexe, surtout à nos âges. A mon avis, entre 15 et 40 ans, le sexe et la libido forment un des piliers du couple. Combien de fois j'ai pu voir des ami(e)s casser pour ce motif (même en le déguisant pudiquement sous un autre) ?

Alors imaginez. Imaginez ce couple parfait qui reste deux années ensemble sans jamais rien faire. Imaginez la nuit de noces. Le bonheur, le plaisir, l'anticipation.... et puis Monsieur a bu beaucoup de champagne, Madame est stressée, la catastrophe. Deux ans d'anticipation foutus en l'air par une pression monumentale. Mais même sans ça. Le couple se révèle incompatible, si si, ça arrive. L'un ou l'autre ne ressent rien. Quoi alors ?

"Bon, chéri, on fait quoi, on divorce ?"
"Mais on vient de se marier hier !"
"Ouais t'as raison on va attendre que tous les cadeaux de la liste de mariage soient arrivés d'abord"

Enfin, franchement, ça me dépasse. Oui, c'est beau. Oui, c'est romantique. Mais je ne peux pas m'empêcher de trouver ça très con, surtout.

Quand on achète une voiture, on l'essaie d'abord :o

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