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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 19:40

YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !

Enfin ! Coup de fil reçu, conversation animée, déclarations d'amour tendre, la musicienne redevient FD !

Elle gagne la palme de l'excuse la plus crédible: "oui, quand je joue dans l'orchestre je coupe la sonnerie de mon portable". Rien à dire, j'admets, j'avoue, je pardonne, je pense que je ferais pareil moi aussi.

Bon, vus les horaires de sortie du théâtre on a redécalé à dimanche. Pas grave, rien qu'un signe de vie, ça fait plaisir. Et puis, et puis (chut, faut pas le dire trop fort, j'suis trop timide): elle a dit que je lui manquais.

Rhoooooooooooooooooooooooooooooo (ce blog devient définitivement neuneu).

Enfin bon, confiance de nouveau gonflée à bloc, explosion de virilité (hum), who's yer daddy ?

Chuis un bogoss !

 

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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 17:58

Cet après-midi, je suis rentré en réunion pendant deux heures. J'ai senti mon portable vibrer sensuellement le long de ma cuisse. Quatre fois. Quatre textos.

Vu que j'animais ladite réunion, ce n'était pas super crédible de consulter ça devant tout le monde, j'ai donc attendu la fin en frétillant tel un gardon qui cherche à remonter la rivière d'un grand coup de queue. Sur quatre messages, quand même, il devait bien y avoir un signe de vue de Mlle la Musicienne (que je n'ose plus appeler FD vu comme c'est parti).

Les textos dans l'ordre:

N°1: Désolée pour la prise de tête d'hier soir, tu viens chez moi après ton théâtre ?

Ex-Dulcinée: On se voit ce soir ?

N°3: Ca te dit un DVD chez moi ce soir ?

N°2: Tu fais quoi ce soir, tenté par un verre ?

Super, c'est ce qu'on appelle un carton plein.

Alors pourquoi cette tristesse ?

(Ouais, je vous préviens, ça va sombrer dans la mélancolie pour les prochains jours :p)

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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 12:47

Parfois, il faudrait que j'arrête de dire des conneries, parce que ça finit par me revenir dans la gueule. Prenez number one par exemple.

Bon.

Je l'ai eue sur MSN hier entre midi et deux. Je lui dis que j'ai un rendez-vous sur Clermont-Ferrand dans l'après-midi, que je suis à la bourre et que je dois filer - et du coup que je dormirai à l'hôtel donc que non, on ne peut pas se voir.

Bon. Jusque là, tout allait bien.

Le souci, c'est qu'hier soir je me sentais vraiment déprimé. La musicienne n'a pas donné de nouvelles, bla bla, pourquoi est-ce que ca marche avec tout le monde sauf celle qui nous plaît ? J'ai un oeil attristé sur le téléphone qui ne sonne pas, ou pas avec les bonnes personnes ("ouais Grenouille tu veux venir au..." "NOOOOOOON je ne veux pas putain").

Hum.

Bref, vers 22h30 ça allait moyen fort. Du coup j'appelle la number one pour lui dire que mon rendez-vous de demain s'est annulé, donc que je suis en train de revenir sur Paris et que si elle veut venir dans 30mn je serai chez moi.

Trois minutes plus tard elle me rappelle et l'engueulade commence.

Parce qu'en fait elle a réalisé avec plus d'habileté que moi qu'on ne fait pas Clermont aller-retour dans la journée. Comme je l'ai abandonnée à 14h et qui'l y a au minimum 4h de route en speedant bien, c'est moyen crédible. Merde, j'avais pas fait gaffe.

J'aime pas être pris sur le fait. Du coup, je lui dis que je suis descendu en train et remonté en voiture de loc. Malheureusement, ça ne passe pas non plus. Pas crédible, ya pas de train pour le bon timing. Retour à la case départ.

Je finis par avouer que j'étais bien chez moi et que le rendez-vous s'est annulé. Du coup elle me demande pourquoi je voulais pas la voir ce soir. Je réponds que je me suis fait alpaguer sur MSN par des amis qui m'ont proposé un ciné. Elle me fait remarquer qu'elle ne m'a pas vu online et réalise que je l'ai bloquée. Elle râle.

Et derrière, en contre-alto, j'entends la voix de sa soeur qui dit "non mais les mecs sont tous des mythomanes" "non mais je t'avais dit que c'était un connard" "putain qu'est-ce qui t'a pris de coucher avec lui ?" "mais jette-le là, pourquoi tu lui parles encore ?"

Au final les choses se sont arrangées et tout rentre dans l'ordre. Mais putain, c'était pas ma soirée.

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 18:11

Bon, si j'avais vu Future Dulcinée hier, j'aurais certainement de nombreuses choses à vous raconter. Et si je voulais faire plaisir aux gens avides de sexe et de positions acrobatiques, je parlerais de numéro 1 pour assouvir vos pulsions primaires.

Mais en fait non. Si j'ai passé une soirée hier à regarder la Nouvelle Star, il n'y a pas de raison que vous ayez quelque chose d'intéressant à vous mettre sous la dent maintenant. C'est vrai, quoi, il faut une justice, sinon le monde n'avance plus, tout ça tout ça.

Du coup, je me suis demandé de quoi j'allais bien pouvoir vous parler. Et j'ai trouvé. Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de politique. En plus, ça tombe plutôt bien, c'est un peu ce qui agite le pays en ce moment, tout ça tout ça.

Je ne vous ferai pas l'affront de récapituler mes précédents posts politiques ici, car vous vous rendriez compte avec une admiration teintée d'adulation qu'en fait, comme d'habitude, j'avais tout à fait raison;

Mais si mais si ! Qu'est-ce que je disais de beau ?

Que Ségolène allait s'effondrer et que Bayrou allait bénéficier de ce report de voix. En effet, une grande partie du pays est anti-sarko et est prête à voter pour la personne capable de faire barrage au deuxième tour.

Il est quasi certain que Sarkozy sera au deuxième tour, car il peut s'appuyer sur de nombreuses voix acquises à sa cause. La question est donc de savoir qui a des chances raisonnables contre lui.

Sans même parler des sondages (qui donnent automatiquement Sarko gagnant contre Ségo et perdant contre Bayrou), c'est évident que le second va rassembler beaucoup plus que la première:

- Les voix du centre droit et de ceux qui suivent sa sensibilité

- Les voix de droite qui n'apprécient pas la personnalité de Sarkozy

- Les voix de gauche

- Les voix contestataires qui veulent changer d'alternance, blablabla.

Bref, s'il passe au second tour, il écrase Sarkozy, à la différence de Mme Royal.

On a donc le choix quand on est, comme moi,  anti-sarkozyste primaire: voter Royal au premier tour en sachant qu'elle va se ramasser, ou voter Bayrou avec une joie et un bonheur sadique.

Je n'ai donc même pas besoin de vous parler de son programme, qui est pourtant, n'en déplaise à certains journalistes, bien plus fourni que celui de l'UMP et plus précis que celui du PS. Mais non, pourquoi parler du programme alors qu'on peut rentrer dans une dichotomie qui le porte aux nues: "Sarko, ou Bayrou".

Votez utile, votez Bayrou !

Et pour ceux qui ne sont pas convaincus, voilà une video qui fait.... peur :p


PS: Peut-être qu'une des raisons pour lesquelles j'aime bien ce gars, c'est qu'il a une confiance en lui aussi inoxydable que la mienne, aussi résistante aux évidences et aux coups dans la gueule. C'est rare, ce genre d'inébranlabilitudationnage.
'Il suffit de multiplier les 7% que j'ai obtenus en 2002 par trois pour gagner le premier tour"
J'aime.
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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 19:46

Décalé à vendredi soir pour cause d'angine.

Je suis un peu triste. En même temps, pas dormi de la nuit, j'aurais pas été super frais non plus.

Mais bon, merde quoi.

Angine, angine, when will those clouds all disappear?

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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 12:36

Je sais, c'est mal de couper les posts en deux quand on a quelque chose d'intéressant à raconter pour une fois mais bon, que voulez-vous, ce n'était pas facile d'écrire du boulot, je ne voulais pas que mes gars me voient, tout ça tout ça.

Non, en fait c'était sympa de vous frustrer.

Revenons donc à Montmartre, ses rues, son ambiance, ses escaliers, ses filles, ses bars. On a rendez-vous place des Abbesses, pour une fois je suis à peu près à l'heure. Petit conseil pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas cette station: il y a beaucoup de marches. Voilà pourquoi tout le monde s'installait dans l'ascenseur pendant que je leur jetais un regard méprisant et me lançais dans l'ascension sportive.

Bon, 5mn plus tard je fais moins le malin et je me demande si ça tournoie comme ça jusqu'en haut de la butte. D'autant plus que des panneaux indiquant "sortie du funiculaire" m'inquiètent beaucoup. Ca y est, drame, le rendez-vous va mal se passer, c'est un signe.

Finalement je débouche à ciel ouvert. C'est bien la bonne place, je suis rassuré. Un regard alentour, il y a pas mal de monde, mais je la reconnais tout de suite. Elle est en pleine conversation avec une de ses amies, j'attends donc quelques secondes avant de l'aborder.

L'amie salue et part, j'apprendrai après qu'elle était là pour vérifier que je n'étais pas un fou furieux psychopathe qui chercherait à violer sa copine dans l'ombre complice des pins parasols. Et ce n'est pas parce qu'Abbesses n'est pas très fourni en pins parasols que le danger n'existe pas.

Parce que mon dieu, qu'elle est mignonne (vous voyez, ça me donne même de la religion). Celles qui n'aimaient pas sa photo trouvaient surtout qu'elle avait une expression pincée, alors que là elle semble vraiment rayonner. Elle est MINCE (oui, je le dis tout de suite), longs cheveux bruns, et des yeux brun-vert au regard assez incroyable.

Ça t'arrive sans crier gare
Au milieu d'une heure incolore
Un geste, une odeur, un regard
Qui comme déchire ton décor
Tout à coup ce cœur qui t'avait presque oublié
Se pointe à ta porte et se remet à cogner

Je m'excuse pour le retard et pour le halètement naturel que je produis après 5mn de course dans les escaliers, elle rit, elle me plaint, elle me parle d'un bar, on s'y rend.

L'adresse est tout simplement excellente... je retiendrai le bar pour d'autres soirées, parce que c'est vraiment un super endroit (et pas uniquement grâce à sa compagnie). C'est un bar plus ou moins lounge, plus ou moins tamisé, mais pas touristique, avec de la musique live et des cocktails à 5€. Elle se fait claquer la bise par le serveur. Je me fais claquer la bise par le serveur. "Gaffe, il est homo" dit-elle.

On s'installe, on boit et on discute. La conversation se passe super bien. Elle me parle de musique, de ses attentes de ses rêves, je découvre un monde complètement nouveau, les concours, la pression, les entraînements... elle en parle super bien, elle a les yeux qui brillent.

Il met ses plus beaux autours et du miel sur sa voix
Toi tu te fais velours et tes bijoux brillent sur toi
Il te dit poèmes et réves et lointains voyages
Tu réponds Florence, peinture, impeccables images

Le cocktail devient deux, puis trois. L'heure tourne. On est bien. On ne se quitte pas des yeux. Ca papillonne, tout ça tout ça. Finalement on se lève. Comme je paie le bar, elle insiste pour me payer une crêpe et me la fourre dans les mains. On la mange ensemble en découvrant Montmartre.

Je retrouve l'immeuble où j'avais ma chambre de bonne sous les toits pendant un stage de 3 mois, il y a 8 ans. Pas loin de la rue Lepic, pas loin du Moulin Rouge. Pas loin de chez elle. Elle rigole. Elle me dit qu'elle aimerait bien me jouer un morceau mais que les voisins vont râler. Ce n'est pas grave, on continue à se promener.

On se retrouve au Sacré-Coeur, comme tous les zamoureux transis.

Tu comprends pas trop c'qui t'arrive
Tu crois d'abord à une erreur
Tu l'évites et lui te devine
Entre le désir et la peur
Tu t'entends lui dire des phrases sans aucun sens
Qu'importe, les mots n'ont plus la moindre importance


On découvre la vue sur Paris au milieu d'une poignée de punks bourrés. La Tour Eiffel est cachée derrière des arbres, dommage. Du coup j'escalade un pilier pour avoir de la hauteur. Je lui tends la main pour qu'elle monte. Elle se retrouve dans mes bras.

Pendant un instant, je pense que je vais l'embrasser. Mais je me sens super con en fait, et je n'ai surtout envie de rien casser. Le moment passe.... bordel, j'ai l'air ridicule. Vous pouvez vous moquer, bande de hyènes.

C'est l'heure du dernier métro, elle me ramène à la station, on se fait chastement la bise.

"Tu veux venir chez moi mercredi soir pour que je te montre un peu de violon ?" demande-t-elle.

Oui.

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 14:52

(Le titre est un super jeu de mots car elle est violoniste. Riez, s'il vous plaît).

 

Après vous avoir laissé sur le suspense insoutenable du dernier post, il est quand même temps de vous raconter la rencontre avec l'élue (un peu comme Neo, mais en plus mignonne). Parce que merde, quoi, ça ne se rencontre pas si fréquemment que ça des perles rares. Je propose d'ailleurs de l'appeler Future Dulcinée à partir de maintenant (FD en plus court).

En fait, je n'aurais jamais dû la rencontrer. C'est un de ces coups de chance dont la nature a le secret et qui permettent aux étamines et aux pistils de se féconder sans jamais se toucher, ou alors j'ai rien compris au pollen, ce qui est tout à fait possible.

Dimanche soir, je devais aller chez N°3 (c'est nul ces pseudos mais au moins on s'y retrouve). Seulement voilà, elle est en thèse et n'a pas fini de préparer son cours du lendemain. Entre ça et son appart qu'elle veut ranger, elle me fait poireauter une ou deux heures, et au lieu de partir de chez moi à 20h, je vois les minutes s'écouler jusqu'à 23h.

Entre temps, je m'emmerde. Comme je pense partir d'une minute à l'autre, pas moyen de regarder la télé, de jouer, de bouger... du coup je me connecte à meetic pour une dernière fois, histoire de voir qui a bien pu m'envoyer un mail.

Le mail est inintéressant et bourré de fautes. Je me prépare à refermer la parenthèse Meetic sans regrets. Ma main serre la souris avec la volonté de l'homme ivre qui se rend compte que le Curaçao seul, c'est nul. Dans un dernier doute, je clique sur "profils en ligne actuellement".

Aucune photo sur la première page. Bleh. Je regarde les annonces, j'en vois une qui me fait sourire. En substance, elle dit: "J'aime les chevaux et le chocolat. Si vous avez l'un ou l'autre chez vous, vous m'intéressez".

C'est tout, rien de plus. Mais ça détonne dans le concert habituel de "oui je suis là parce que mes amies m'ont poussée, je ne crois pas du tout que ça marchera mais je veux bien essayer hihi lol" (50% des annonces).

Du coup, même sans photo, j'envoie un petit message. Elle répond. On discute. On va sur MSN. On continue à discuter. Elle m'envoie sa photo. Kyrieleve dit qu'elle fait pouffe, Rouquine dit qu'elle fait pouffe, c'est pas grave j'aime bien les pouffes.

Elle est musicienne, elle a 22 ans, elle est jolie comme un coeur. C'est marrant de discuter avec une musicienne, ça change de toutes les juristes/marketeuses/commerciales avec qui je parlais jusqu'à maintenant. Le discours est vraiment différent, j'aime bien apprendre.

Bon donc dimanche soir, on se tourne autour sur MSN, le contact passe très bien, on convient de se voir le lendemain et je prends son numéro. Pour cette première fois, elle mènera le jeu: elle connaît très bien Montmartre, elle me fera découvrir son quartier. Elle parie que je tomberai amoureux de ses rues sinueuses.

Bon, au final ce ne sont pas tellement les rues que j'ai retenu de la soirée...

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 01:40

Je l'ai trouvée.

Je suis fan.

Du coup, ambiance karaoké les djeunz.

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 13:16

Histoire de mettre un peu d'ambiance, voilà le compte-rendu rapide des trois rendez-vous que j'ai eu l'occasion de faire cette semaine, et les suites données.

Ceci a été fait avec une rigueur toute scientifique, vous noterez à quel point je suis prêt à tout pour vous. Si vous souhaitez me récompenser, tout don ou contribution d'amie mignonne est acceptée. En attendant, voici ce qu'il s'est réellement passé (roulements de tambour, dans le fond).

Fille numéro 1

Je sais, ce n'est pas très glamour comme prénom. Je me demande comment à sa naissance ses parents ont pu dire "tiens, on t'appellera numéro 1. J'ai une amie qui s'appelle Chanel, ça lui va bien". Bref.

On se voit vendredi soir. Comme je l'ai déjà dit, mon bar favori était blindé, donc on se retrouve dans un piano-bar sur les Champs. Très sympa, avec une fille au piano et une au micro qui susurre du Pink Martini avec un air déluré. Honnêtement, j'avoue que j'ai préféré la chanteuse à la fille que j'accompagnais. Ce n'est pas que j'ai passé un mauvais moment, mais disons que tout était un peu trop neutre. Rien qui ne déclenche l'enthousiasme des foules, ni physiquement ni mentalement. Très agréable comme amie, quoi. Le soir, elle propose de venir chez moi et je refuse avec un tact qui m'étonnera toujours.

Du coup, le lendemain je lui dis assez directement que pour moi ce sera non, mais que ça me ferait plaisir de la revoir si elle veut. Elle se déconnecte brutalement.

Et voici deux jours elle m'envoie un (très) long mail disant qu'elle comprend, blabla, qu'elle aimerait bien qu'on se revoie aussi, que ce n'est pas grave, que les relations commencent parfois par l'amitié, en tout cas qu'elle serait ravie de faire un speed dating avec moi si j'étais toujours célibataire, quitte à voir tous les deux comment ça se passait ces trucs là.

Super, j'ai gagné une amie célibataire qui pourra me sortir en plus de Kyrieleve (qui ne speed-date pas depuis qu'elle nage dans un bonheur écoeurant avec son mâle attitré ^^)

Tiens, pendant que je tape cet article elle est sur MSN et on discute de meetic et de nos rendez-vous sans arrière-pensée... c'est agréable.

Fille numéro 2

Bon, je ne vais pas refaire la blague du prénom. Je vous avoue que j'avais un énorme doute pour elle. Pourquoi ? Parce qu'elle refusait d'envoyer une photo et me demandait de me contenter de ce que je voyais en avatar d'MSN. Autant dire que sur une image aussi petite, on peut imaginer n'importe quoi. Certes, elle avait 'lair très mignonne, mais je me méfiais beaucoup. Sans compter que je la sentais grosse, je ne sais pas pourquoi. Et j'ai un souci avec le poids, un gros souci, je suis à fond sur les anorexiques, c'est plus fort que moi. Je préfère une moche mince à une belle grosse. Drame.

On se donne rendez-vous sur les Champs. Et là, excellente surprise. Certes, elle n'est pas mince comme une brindille. Mais elle est extrêmement mignonne, et a une très bonne conversation. On trouve un bar sympa, on se pose, on discute des heures les yeux dans les yeux, le contact est assez électrique. Sans compter ma maladresse à manger des bretzels qui est sûrement touchante. Séquence émotion quand elle me confie certaines choses personnelles.

Au final, un rendez-vous qui ressemble énormément à ce que peut donner une rencontre "hors meetic", et clairement une étincelle quelque part. Mais je n'y peux rien, je reste complexé par l'histoire de poids (et pourtant ce n'est vraiment, vraiment pas grand chose, genre 1m65 pour 58kg je crois). Je me foutrais des baffes. Mais on ne va pas contre sa nature.

Du coup je ne sais pas ce que ça va donner. On discute plus ou moins tous les soirs sur MSN, elle m'a visiblement pardonné le coup de l'appel bourré. Si on se revoit, c'est évident qu'on couche ensemble. Du coup, je joue la montre. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de donner de faux espoirs si au final ça ne débouche sur rien. On verra bien.

Fille numéro 3

Chronologiquement en fait, c'est la première à qui j'ai parlé... à peu près cinq minutes après m'être inscrit sur le site. Je n'avais pas de photo, pas d'annonce, pas d'approche, je vois une photo qui a l'air bien, je fais "coucou" et elle répond. Super.

Elle est inscrite depuis trois jours aussi. Du coup on échange nos expériences. On devait se voir mercredi dernier (à la place de numéro 1 qui a joué les bouche-trous) mais finalement ce sera décalé à samedi après-midi.

C'est celle avec qui j'ai le plus de complicité pré-rencontre. On se parle énormément sur MSN, on échange nos numéros et on se téléphone une heure dans la nuit, la conversation est fluide, tout se passe très bien. Seul doute, je ne suis pas vraiment convaincu par les photos. Mais bon, on verra bien en vrai.

La rencontre se passe. Déception physique, elle a un peu une tête bizarre en fait (rhoooo c'est méchant de dire ça !) mais bon, mince, c'est un bon début ! On discute très bien mais en fait je dois retrouver des amies à 18h donc la conversation s'abrège. Si j'avais eu un coup de foudre je serais évidemment resté toute la soirée mais là, mitigé, mitigé.

Seulement voilà. On continue à discuter par MSN et hier soir je suis allé chez elle voir un DVD, en tout bien tout honneur, tout ça. On a parlé de 23h à 3h du matin et le contact est vraiment bien passé. Comme quoi, parfois, le physique ne fait pas tout.

Ceci dit, je me suis forcé à rester super neutre avec tout le monde, à ne coucher avec personne, en attendant de voir ce que ça donnerait. Maintenant j'ai l'air un peu con, j'avoue.

 

Surtout que ce soir, je vois une quatrième et dernière personne - que Kyrieleve n'aime pas, mwhahahha.

La perle du jour:

ce décrire en quelques frases c tré difficile,en tou ca pour moi,jé tellemen de choz a dire mé bon jvé pa métalé k mm.sur meetic,parck c bien la ou jsui,je recherche dé personne avec ki parlé é apré ba on vera koi.LOL.lumour,la simplicité,rigolé é tou son lé maitre mo de ma ptite vie.je c jabite encore ché papa maman mé bon c la vie,cela ne ve pa dire k jsui moin ou otre k certaine personne.LOL.en tou ca voila donc si vou voulé en savoir un pe plus sur moi é ma vie é sur otre choz biensur é bien vou savé ce kil vou reste a faire...........................................................................................

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 17:02

Hier, j'étais à une soirée raclette. Et, tenez-vous bien, j'y suis allé en métro.

Pourquoi cette précision ? Parce que c'est important, voilà pourquoi ! Parce que ça voulait dire que je ne serais pas le gars qui ramènerait tout le monde, et que je pourrais donc me lâcher au niveau de l'alcool. On ne dirait pas comme ça, mais une raclette, ça donne soif.

J'arrive sur place déjà agréablement préparé: complètement à jeun, je m'étais enfilé trois-quatre cocktails avec la fille de meetic d'abord, puis Larouquine et Lilie ensuite. Pas grand chose, d'accord, mais assez pour être motivé par les bouteilles engrangées par notre hôtesse.

Sur place, malheureusement, pas de jeune fille sur qui sauter. C'est un peu dommage, surtout que les efforts que j'ai du faire pour être un gentleman avec les filles de Meetic et ne ps profiter de la situation m'ont laissé avec une libido explosive.

Bon, au pire ya Gauthier si je veux baiser, ça me rassure. Faut toujours pouvoir compter sur ses amis.

Hum.

Bien.

J'étais là pour boire, il me semble. Donc je bois. Ca commence par la vodka, ca continue au vin rouge, puis au vin blanc, au malibu, histoire de bien tout mélanger. Il y a plein de fromage, de jambon et de cochonailles, tout ce qu'il faut pour passer une bonne soirée raclette. Du coup ça a tendance à inhiber l'alcool. Damn, je n'y arriverai pas. De dépit, je me reverse deux verres.

Au bout d'un moment, dans l'état d'insoutenable légéreté de l'être dans lequel je me trouve, je me dis que ce serait une bonne idée de souhaiter une bonne nuit aux deux dernières filles croisées sur meetic. C'est vrai, quoi, la politesse est une vertu cardinale et je suis justement bien évéché.

Personne dans la pièce pour me faire remarquer qu'il est 2h du mat. En même temps, ils sont en train de parler cul, comme d'hab. Bande d'enfoirés. Faut mieux choisir ses amis, moi je dis.

Premier appel, je tombe directement sur le répondeur. Du coup je lui chante mon bonheur et ma joie de vivre avant de me faire arracher le portable par Gauthier, puis par Gajal, puis par le reste de la pièce qui joint tous ses voeux de succès au mien.

Cet après-midi, en discutant avec la fille, je me suis rappelé de quelques bribes de conversation qu'on lui a laissées. Extrait de conversation MSN:

'j'ai entendu qqchse comme "viens vite on est encore tous habillés" et un autre qui me traitait de pétasse avec elan'

Oui et qqchse dont tu disais "oh c'est pas gentil ca! et en plus ca vient d'une tafiole"

Bref.

Faut-il que les gens soient sympas pour nous pardonner nos moments d'errance alcoolisée, surtout qu'on n'a plus quinze ans, merde quoi, faudrait grandir un peu Grenouille, putain t'es trop superficiel et gamin. Tout ça.

Mais ça ne s'est pas arrêté là, ce serait trop facile sinon.

Ce n'"était que le premier coup de fil. C'était donc avant le drame. C'était donc avant que je ne compose le numéro de l'autre fille.

Premier souci, elle décroche. A 2h du mat.

"Bonne Saint-Patrick !" je lui souhaite pour faire diversion.

"Grenouille ?" elle demande, incrédule.

"Je t'ai pas réveillée au moins" je chuchote, plein de sollicitude.

En fait si. Du coup elle me fait un peu la gueule. Surtout que les autres s'en sont un peu mêlés aussi et ont glapi dans le combiné alors que j'essayais de lui chanter une berceuse pour qu'elle se rendorme.

Maintenant elle me boude. Je ne comprends pas pourquoi.

Parfois, appeler les gens quand on a bu, c'est pas une bonne idée.

Et un grand merci à Gajal pour m'avoir ramené chez moi sain et sauf.

 

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